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Et voici ce que tu cherchais, cher pépin !
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  • 20 meilleurs tweets d'étudiants en droit

    Lifestyle Étudier le droit, c'est une odyssée moderne : des nuits sans fin, des montagnes de livres et une quantité indécente de café. Heureusement, la plateforme X est là pour offrir une soupape de décompression aux étudiants surmenés. Entre humour noir et vérités poignantes, découvrez notre sélection des 20 meilleurs tweets qui capturent parfaitement les hauts et les bas de la vie étudiante en droit. Spoiler : vous allez vous reconnaître (ou reconnaître vos amis) dans plusieurs d'entre eux. Préparez-vous à rire, à pleurer, et à vous sentir un peu moins seul dans cette galère juridique. Être étudiant en droit c’est : 1- Penser que l’astrologie ou la sorcellerie va te sauver ton année 2- Penser à vendre des photos de ses pieds, c'est plus rentable 3- Vouloir partir élever des lamas au Pérou 4- Terminer son master de droit avec +10 ans dans la figure 5- Avoir une note inférieure au coefficient de la matière 6- Se comparer avec quelqu’un supposément moins intelligent de sa classe pour se motiver  7- Parler de la mort un peu trop souvent 8- Dire « Objection » après avoir prêté serment (surtout que ça n’existe pas, en France) 9- S’habiller mieux en L1 qu’en stage de M2 10- Clasher tous les politiques qui disent n’importe quoi (selon l’étudiant en droit, bien sûr, il détient la vérité) 11- Penser tout savoir alors que ta mémoire est un gruyère 12- Penser que le master droit du vin offre des débouchés 13- Croire que tu peux attaquer ton employeur, car il t’oblige à faire des heures sup 14- Miser max 5/20 aux QCM 15- Croire que tu connais la différence entre Conseil de l’Europe et Conseil européen (seule 1 personne sur 12 000 étudiants savent faire). 16- Engueuler l’administration de la fac pour toute occasion 17- Se droguer à chaque pause d’amphi 18- Travailler plus aux rattrapages que toute l’année cumulée 19- Prendre des anxiolytiques avant la Toussaint de chaque année 20- Se la péter alors qu’on est une merguez dans sa spécialité Et voilà, chers lecteurs, un petit aperçu de la vie trépidante (et parfois désespérante) des étudiants en droit. Si vous vous reconnaissez dans ces tweets, prenez une grande respiration, buvez un bon café (ou un thé, on ne juge pas), et rappelez-vous : vous n'êtes pas seuls dans cette galère. Et surtout, continuez de tweeter, ça nous fait tellement rire ! Marine Balaÿ 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS  ( Flashcards Pamplemousse , Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • Refus en master de droit : que faire ? Quels recours ?

    Orientation > Masters Vous avez rempli vos candidatures sur Mon Master, mais vous n’avez aucune réponse positive ? Découvrez comment effectuer le recours auprès du rectorat pour trouver un master et les options possibles après votre licence. Sommaire  :  Quels recours faire en cas de refus de master ? Le recours gracieux La saisine du rectorat Quelles sont les conditions pour saisir le recteur ? Quand faire le recours ? Comment faire le recours auprès du rectorat ? Étape 1 : cliquer sur « Saisir le recteur » Étape 2 : répondre aux questions Étape 3 : créer un compte Étape 4 : fournir les documents demandés Étape 5 : cliquer sur « Saisir mon rectorat » Que faire après le recours ? Comment faire si on n'est pas pris en master ? Si vous n’avez pas eu de place en master malgré vos nombreuses candidatures, vous pouvez  faire une démarche auprès du rectorat . En effet, en cas de refus à l’ensemble de vos vœux sur la plateforme Mon Master, vous pouvez exercer un recours auprès du rectorat , au nom de votre droit à la poursuite d’études . Vous disposez de 15 jours après votre dernier refus pour faire valoir votre droit à la poursuite d’études. Lorsque cette procédure est entamée, le rectorat doit vous faire trois propositions minimum  de master. Ces propositions permettront aux formations en question d'étudier à nouveau votre dossier .  Avant de saisir le recteur, il est conseillé de se rapprocher des services universitaires d’orientation (SUIO-IP)  afin de vous accompagner pour faire évoluer votre projet et vous conseiller. Quels recours faire en cas de refus de master ? En cas de refus de masters, vous pouvez soit faire un recours gracieux, soit saisir le rectorat.  Qu’est-ce qu’un recours gracieux pour les masters ? Un   recours gracieux   est un recours administratif* adressé à l’autorité administrative ayant pris l’acte contesté  (ici, le refus en master). En l’espèce, il s’agit donc de dénoncer la décision de refus en master comme étant illégale.  Dans ce cas, vous devez démontrer que l’université ou la formation n’a pas appliqué les critères de sélection légale pour avoir refusé votre place au sein master.  * Le recours administratif est différent du recours hiérarchique, qui est un recours adressé à l’autorité hiérarchique de l’autorité dont émane la décision.  Exemples  :  1ᵉʳ cas : lorsque vous ne recevez pas de réponse pendant 2 mois après l’accusé de réception du dossier complet (que ce soit une admission ou un refus), cela équivaut à une confirmation implicite d’admission à ce master. Par conséquent, la formation est dans l’obligation de vous donner une attestation d’admission. Si elle ne le fait pas, c'est là que le recours gracieux rentre en jeu ;  2ᵉ cas : si vous recevez une réponse négative, il est possible de démontrer l’illégalité du refus opposé par une analyse contre le processus de sélection du master. Néanmoins, dans ce dernier cas, sachez qu’il est très difficile de démontrer l’illégalité de la décision si vous n’êtes pas accompagné d’un avocat.  Est-ce que les recours gracieux aboutissent ? Les recours gracieux aboutissent toujours à une réponse positive lorsque la formation n'a pas répondu dans les délais à votre candidature (car cela équivaut à une réponse implicite). En revanche, les recours gracieux aboutissent rarement quand il faut prouver l’illégalité de la sélection de la formation, car il est très difficile d’arriver à une telle preuve. ⚠️  Attention  : il faut bien différencier le recours gracieux et la saisine du rectorat ! Ici, par abus de langage, nous allons utiliser le mot « recours » pour la saisine du rectorat . Mais, d’un point de vue juridique, elle ne constitue pas un recours (contrairement au recours gracieux). Ainsi, sauf si vous voyez la mention « recours gracieux », partez du principe que nous faisons toujours référence à la saisine du rectorat ! Qu’est-ce que la saisine du rectorat ?   La saisine du rectorat   est une procédure permettant de présenter à nouveau votre dossier à des formations dans le but d’obtenir une deuxième chance d’être accepté en master. Plus précisément, le recteur a l’obligation de représenter votre dossier (ainsi que votre motivation) auprès d'au minimum trois formations.  En d’autres termes, la saisine est un moyen de faire valoir votre droit à la poursuite d’études !  💡 Le saviez-vous ? La saisine du rectorat est permise par l’article L612-6 du Code de l’éducation qui énonce le droit à la poursuite d’études pour les étudiants ayant validé une licence et qui souhaiteraient poursuivre en master. Cet article indique que l’étudiant doit répondre à certaines conditions (on vous explique tout plus bas). Est-ce que la saisine du rectorat aboutit ? La saisine du rectorat n’aboutit pas toujours à une admission dans une formation. En effet, le rectorat a l’obligation de présenter votre dossier au moins à 3 formations, MAIS, les formations ne sont pas dans l’obligation d’accepter votre dossier. Quelles sont les conditions pour saisir le recteur ? Pour être éligible au recours et pour pouvoir saisir le rectorat, vous devez respecter 5 conditions cumulatives  :  Avoir obtenu votre licence  il y a  moins de 3 ans ; N’avoir reçu aucune réponse positive  à vos candidatures ; Avoir envoyé au moins 5 candidatures  (compatibles avec votre licence) ; Avoir au moins 2 mentions distinctes  (exemple : la mention « droit des affaires » et la mention « droit des contrats » sont deux mentions distinctes) ; Avoir au moins postulé dans 2 établissements différents . 💡  Bon à savoir  :  s'il n’y a qu’ une seule université  dans votre académie (comme pour la Corse, la Guyane, la Guadeloupe, La Réunion, la Martinique, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française) alors, vous devez avoir effectué au moins deux candidatures .  ❤️ Recommandé pour vous : [Masters 2024] Tout savoir sur la plateforme de candidatures Monmaster.gouv Quand faire le recours ? Suite à un refus d’admission en master, il est possible de faire un recours* en  saisissant le recteur à partir du 15 juillet 2024 , dans un délai de 15 jours après le dernier refus. *Attention, comme précisé précédemment, cet article concerne la saisine du rectorat qui est souvent appelée (à tort) « recours gracieux ». N’oubliez pas que le recours gracieux concerne une autre situation, décrite en début d’article. Quel est le délai pour faire le recours pour les masters ? Le délai pour soumettre votre demande au rectorat est de 15 jours :  À partir du dernier refus reçu  ; OU à partir de l’ obtention de votre attestation de réussite*  de votre licence (si elle arrive après votre dernier refus).  * L’attestation de réussite est un document équivalent au diplôme : elle a une valeur officielle et elle vous garantit les mêmes droits que le diplôme original. Souvent, elle est délivrée avant le diplôme, car les étudiants en ont besoin pour différentes démarches administratives (et le diplôme est parfois délivré un peu tard dans l’année). 💡  Bon à savoir  : les étudiants en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française doivent saisir le vice-recteur.  Pour les étudiants ayant reçu leur dernier refus ou leur diplôme avant la date d’ouverture de la saisine , ils bénéficient d’un délai de 15 jours à partir de l’ouverture de la plateforme pour effectuer le recours.  Par exemple, si vous avez reçu votre diplôme le 1ᵉʳ juin et votre dernier refus le 20 juin (ou inversement), mais que la plateforme ouvre le 15 juillet, alors le délai de 15 jours court à compter du 15 juillet et non du 1ᵉʳ juin ou du 20 juin.   💡 Bon à savoir :  en 2023, le rectorat a reçu 4 281 demandes recevables pour faire un recours. Parmi celles-ci, seulement 2 638 demandes ont reçu une acceptation – soit environ 60 % – mais uniquement 1 302 étudiants ont accepté la proposition. Autrement dit, plus ou moins 30 % des recours mènent à une proposition d’admission acceptée en master. En comparaison, en 2021, il y a eu 7 013 demandes recevables et 2 845 demandes ont reçu une proposition d’admission, donc 40 % des recours ont mené à une proposition d'admission.  On remarque que depuis le passage de la plateforme eCandidat à la plateforme Mon Master, il y a eu une réduction des recours effectués par les étudiants. Pour autant, le nombre de places trouvées après le recours reste le même.   Que faire si je n’ai que des refus et si je suis sur liste d’attente ? Si à partir du 15 juillet, vous n'avez que des refus et vous  êtes sur liste d’attente, vous devez attendre la fin de la phase complémentaire, soit jusqu’au 31 juillet. Ainsi, à partir du 1ᵉʳ août seulement, il est possible de saisir le rectorat pour suivre la même procédure qu’expliquée précédemment. Est-ce que si je saisis le rectorat, mes listes d’attentes s’annulent ? Non, les listes d’attentes continuent à avancer à partir du 1ᵉʳ août même si le candidat saisis  le rectorat. Comment saisir le rectorat si je suis sur liste d'attente ? Pour saisir le rectorat tout en étant sur une liste d’attente, il faut télécharger une attestation de refus émise par la plateforme Mon Master pour chaque liste d’attente à partir du 1ᵉʳ août. L’attestation n’est disponible qu’à partir de cette date, c’est pour cela qu’il n’est pas possible de saisir le rectorat avant. Quel est le délai pour saisir le rectorat si je suis sur liste d'attente ? Le délai est le même (15 jours), mais il démarre à partir du 1ᵉʳ août, soit à partir de l’édition de l’attestation de refus. Comment faire un recours auprès du rectorat ? Pour faire un recours auprès du rectorat, il faut suivre 5 étapes : Saisir le recteur sur la plateforme Mon Master ;  Répondre à des questions ;  Créer un compte ;  Fournir des documents ; Finaliser la saisine.  Étape 1 : Cliquer sur « Saisir le recteur » Sur Mon Master, cliquez sur « Saisir le recteur »  (en haut à droite de la plateforme). Vous allez atterrir sur ce lien pour effectuer le recours de Mon Master .  Étape 2 : Répondre aux questions Ensuite, vous allez répondre à des questions  afin de vérifier que vous entrez dans les conditions du recours.  Étape 3 : Créer un compte Après avoir répondu aux questions, vous devrez créer votre compte. Pour cela, il faut remplir un dossier de saisine en ligne.  Étape 4 : Fournir les documents demandés Quatrième étape, fournissez les documents  suivants :  Attestation de réussite au diplôme ou diplôme ; Relevés de notes de vos 3 années de licence (vous pouvez le demander à votre administration) ; Tous les refus que vous avez reçus (les lettres de refus ou si ce n’est pas possible, faire une capture d’écran du mail indiquant votre refus) ; CV ; Lettre de motivation. Étape 5 : Cliquer sur « Saisir mon rectorat »  Dernière étape pour faire un recours, cliquez sur le bouton « Saisir mon rectorat » .  ❤️ Recommandé pour vous :   Comment ne pas regretter son choix de master juridique ? Que faire après le recours ? Après avoir effectué votre recours, vous n’avez plus qu’à attendre que le rectorat vous fasse trois propositions  de formation (au minimum).  S’il ne le fait pas, vous pourrez formuler une demande auprès d’un tribunal administratif afin qu’il enjoigne le rectorat de respecter son obligation. Toutefois, cette démarche devra se faire par le biais d’un avocat.  Lorsqu’une proposition est faite, il est possible de l’accepter ou de la refuser . Votre réponse est attendue sous huit jours . Si vous ne répondez pas dans le délai, alors votre non-réponse sera considérée comme un refus. Si vous trouvez une autre formation  ou si vous voulez arrêter le recours , car vous ne souhaitez pas continuer en master, vous pouvez abandonner votre saisine (bouton en bas de la page de votre dossier).  Si la saisine n'aboutit à aucune formation avec une acceptation, une commission d’accès au deuxième cycle de l’enseignement supérieur (CAES) examinera votre dossier.  Cette commission se réunit généralement du 1ᵉʳ au 21 septembre.  Elle a pour objectif de conseiller le recteur afin qu’il fasse des propositions d’admission en lien avec les projets des étudiants selon les places restantes disponibles suite aux désistements de la rentrée.  Si après tout ce procédé, vous n’avez aucune réponse, vous ne pouvez plus qu’exercer un recours gracieux (soit démontrer l’illégalité de la décision de votre refus, en démontrant avec des fondements juridiques en quoi la sélection du master n’a pas respecté la loi). Mais, dans ce cas, il faut être sûr que le refus soit illégal. Sinon, vous devrez vous tourner vers d’autres options ( on ne vous spoile pas, on vous explique plus bas ).  ⚠️ Attention :  le rectorat a l’obligation de faire trois propositions  à des universités en soutenant votre dossier (pour faire simple : elle repropose votre dossier à des formations), MAIS les formations ne sont en aucun cas obligées d’accepter votre dossier !   Il est donc possible de n’avoir aucun master malgré le recours  (ce qui est rarement expliqué). Mais on vous explique que faire plus bas si c’est le cas ! Pour les personnes en situation de handicap , il est possible de faire réexaminer vos candidatures dans des formations adaptées.  Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le recours aussi sur le site directement de Mon Master.  Témoignages d’étudiants ayant effectué la saisine du rectorat 🎤   Témoignage : «  J'ai postulé dans 30 masters et j’ai reçu que des refus, alors j’ai fait le recours et le rectorat m’a fait 12 propositions à des formations. Mais, je n’ai jamais eu de réponses de ces masters. J’ai dû me réorienter et changer de voie, je vais commencer un master MEEF  », Mélina, M1 MEEF. 🎤 Témoignage : «   J’ai postulé dans plus de 100 formations (un an avant la mise en place de Mon Master), j’ai été refusée de partout, et une fois avoir fait le recours, j’ai eu une seule proposition dans une filière qui n’était absolument pas mon domaine (du droit public alors que je voulais et faisais du droit privé), je comptais me tourner vers une formation en Belgique, mais c’est la responsable de la formation qui m’a encouragé à accepter.  », Inès, Master Droit européen. Enfin, pour éviter de vous retrouver sans aucune formation et sans projet(s) durant une année, sachez que plusieurs options s'offrent à vous.  Comment faire si on n'est pas pris en master ? Si la saisine du rectorat et/ou le recours gracieux n’aboutit pas et ne vous permet pas d’être pris en master, d’autres options s’offrent à vous. Après tout, vous n’avez pas fait des études de droit durant trois ans pour « rien », n’est-ce pas ? La sélection en master est rude, mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas retenter ! Alors, transformez cet « échec » en réussite en étant proactif : faites un stage, trouvez un emploi étudiant, effectuez un autre diplôme ou bien, faites un service civique. Peu importe ce que vous ferez, sachez le mettre en avant pour avoir un meilleur dossier l’année prochaine ! ❤️ Recommandé pour vous : [Master] Existe-t-il une moyenne idéale pour entrer en master ? Option 1 : Préparer votre master avec un diplôme universitaire Un diplôme universitaire (DU), ou encore un diplôme d’établissement (DE), est une certification académique délivrée par une université  (donc, différent des autres diplômes [licence, master, doctorat] délivrés au nom du ministère) qui peut durer entre 6 mois et 2 ans  (généralement 1 an). Il ne valide aucune année supplémentaire (si vous avez une licence et un DU, cela n’équivaut pas à un bac + 4), mais il vous apporte une spécialisation dans un domaine déterminé .  Et quoi de mieux pour postuler en master qu’avoir effectué une année d’études concentrée sur les thématiques dispensées par LE master de vos rêves ? C’est un véritable argument en votre faveur !  Par exemple, si vous souhaitez faire un Master parcours Droit du sport, suivre un DU Droit du sport (UPEC, Université de Bordeaux, Université de Montpellier, etc.) vous avantage par rapport aux candidats qui ne connaissent encore rien en la matière ! Ce sera à vous de mettre en avant cette expérience auprès de votre directeur de master afin de lui prouver que vous êtes motivé et passionné. ❤️ Recommandé pour vous : Tout savoir sur les diplômes universitaires (DU) Option 2 : Élargir vos horizons et faire un master.ère de droit dans une école privée Faire le choix de partir dans une école privée n’est pas toujours facile, car à la différence de l’université, les masters en école* sont souvent réalisés en alternance.  Pourtant, effectuer une alternance peut être une réelle opportunité pour obtenir une expérience professionnelle et faire la différence auprès des autres candidats.  💡 Bon à savoir : *avant de vous inscrire, vérifiez le nom de votre diplôme ainsi que sa reconnaissance auprès de l’État. Il s’agit souvent de mastères (et non masters) et/ou de MBA. En effet, l’alternance propose de nombreux avantages :  En principe, vous ne payez pas les frais de scolarité  ;  Vous êtes rémunéré  durant vos études (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) ; Vous bénéficiez d’une formation professionnelle en plus d’une formation théorique  (ce qui manque beaucoup aux étudiants en droit, car la fac n’est pas représentative du monde du travail).    💡 Bon à savoir :   en école, les périodes d’inscription sont généralement plus tard qu’en faculté. Il est donc encore possible de trouver un master pour votre rentrée ! ❤️ Recommandé pour vous : Tout savoir sur les écoles privées de droit en France Option 3 : Développer vos connaissances avec une formation en dehors de Mon Master S’inscrire dans une formation en dehors de Mon Master est une option qui vous permettrait d’acquérir d’autres compétences et connaissances.  Par exemple, aux Éditions Pamplemousse, nous avons des rédacteurs spécialisés en droit (maîtres de conférences et chargés de TD) qui sont aussi experts en SEO (Search Engine Optimization = optimisation pour les moteurs de recherches).  Cette double casquette leur permet de faire de la rédaction juridique sur le web ( et accessoirement, de vous proposer des articles complets et pertinents ). Ces savoirs font souvent la différence sur le marché du travail (même si cela dépend évidemment du métier que vous souhaitez exercer). Faites une formation en langues si vous souhaitez travailler à l’international ; Suivez une formation en édition si vous souhaitez travailler dans l’édition juridique (Dalloz, LexisNexis, les Éditions Pamplemousse, etc.) ; Inscrivez-vous dans une école de commerce pour avoir une formation plus « généraliste » et complète.  Ne vous fermez pas de portes, il y a beaucoup de possibilités !  ❤️ Recommandé pour vous : Pourquoi faire une école de commerce après du droit ? Option 4 : Réaliser un stage juridique (association, cabinet, entreprise) Effectuer un stage juridique, que ce soit dans une association, un cabinet d’avocat, une entreprise ou une maison d’édition juridique peut permettre d’ enrichir votre CV  et votre expérience professionnelle .  En effet, ce qui fait défaut à de nombreux étudiants en faculté de droit est le manque d’expérience professionnelle.  Une avocate avec qui nous avons collaboré pour une interview nous disait que « la faculté forme mal les étudiants au monde du travail, à tel point que certains avocats ne veulent plus donner leur chance à des stagiaires. Cela demande un investissement financier et personnel bien trop conséquent… Malheureusement, cela ne sert pas la cause étudiante. Les étudiants devraient bénéficier de plus d’enseignements pratiques  ». Vous l’aurez compris, avoir une expérience pratique est donc un vrai bonus pour une candidature en master. Et évidemment, c’est encore mieux si ce stage est en cohérence avec votre projet et le master que vous souhaitez.  D’un point de vue pratique, si vous choisissez l’option du stage, il vous faudra absolument obtenir une convention de stage. Deux possibilités :  Soit vous êtes inscrit dans une formation autre que votre master (une autre licence, un autre diplôme) et votre faculté/école peut vous délivrer une convention de stage ; Soit vous n’êtes pas inscrit à l’université/à l’école et vous ne pouvez pas avoir une telle convention.  Dans ce dernier cas, sachez que vous pouvez demander une convention de stage à un organisme privé moyennant une certaine somme (environ une centaine d’euros). Mais, on vous conseille de bien vous renseigner avant toute inscription.  Exemples d’organismes privés  : fac for pro, be student again. Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre région, car il existe des programmes de convention de stage (généralement pour des stages découvertes). Exemple  : la région Hauts-de-France propose l’aide « Proch’Orientation », qui permet d’obtenir une convention de stage durant les vacances scolaires pour découvrir un métier. Enfin, n’oubliez pas les structures d’aides à l’emploi et à l’insertion (mission locale, France Travail, structure d’insertion par l’activité économique [SIAE]), qui peuvent aussi vous aider*. *Même si en l’espèce, il s’agira plutôt de « période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) » que de stage. ❤️ Recommandé pour vous : [GUIDE] 10 astuces pour trouver un stage juridique Option 5 : Trouver un job étudiant en rapport avec le droit Le stage n’est pas le seul moyen d’acquérir de l’expérience professionnelle : vous pouvez essayer de trouver un emploi étudiant en rapport avec le droit (et surtout, en rapport avec votre master). D’une part, cela vous permettra de développer des compétences (et probablement des connaissances juridiques) ; d’autre part, vous aurez une source de revenus. Évidemment, avec une licence de droit, toutes les portes ne vous seront pas ouvertes. Mais retenez deux choses :  Qui ne tente rien n’a rien ; Le droit est partout autour de vous. Il y a des postes nécessitant des compétences juridiques dans de nombreux domaines, soyez attentif et ouvert ! 🎤   Témoignage : «  Depuis que je suis en L1, je fais des stages. Néanmoins, je n’ai jamais eu la “chance” d’avoir des pistons, donc j’ai dû réfléchir autrement. Quand on me fermait les portes des cabinets ou des entreprises, j’ai cherché d’autres types de contrats, et notamment des emplois étudiants. J’ai ainsi pu travailler dans des tribunaux ou même dans des prisons, en tant qu’assesseur. Naturellement, on ne pense pas du tout à solliciter des stages/emplois à ces postes ! Pour autant, aujourd’hui, ces expériences me permettent de me différencier des autres candidats, car elles sortent du lot et ont été extrêmement formatrices  », Élisa, M2 Droit. Voici quelques pistes pour vous aider :  Assistant de recherches pour un enseignant de droit ; Assistant en ressources humaines ; Auxiliaire au greffe du tribunal ; Conseiller d’accueil dans une administration publique ;  Documentaliste juridique ;  Hôte d’accueil dans un cabinet d’avocat ; Rédacteur web/SEO spécialisé dans le contenu juridique ; Téléconseiller dans un service de réclamation juridique. On se répète, mais n’oubliez pas que cette expérience doit être un argument pour convaincre votre directeur de master. Alors, avant de candidater, réfléchissez à ce que cet emploi vous apportera. Option 6 : Faire un service civique en rapport avec votre master Le service civique est un  engagement volontaire au service de l’intérêt général.  Il peut durer de 6 à 12 mois, à raison d’environ 24 heures par semaine.  Chaque mois, vous recevez une indemnité d’environ 620 euros nets (ce montant varie d’année en année) en contrepartie de vos missions (source : service-civique.gouv ).  C’est une option intéressante pour appuyer une candidature en master, puisqu’elle prouve votre bonne volonté et elle peut vous apporter une expérience en lien avec votre domaine d’étude (droit social, droit culturel, etc.). 💡 Bon à savoir :   si vous êtes intéressé par le droit international et/ou le droit européen, sachez que vous pouvez réaliser un service civique à l’étranger.  Et ce n’est pas fini ! L’autre avantage du service civique est qu’il vous permet de conserver votre statut étudiant, ce qui est plutôt intéressant pour un bon nombre de services et réductions. Par exemple, vous pouvez participer à des missions :  De sensibilisation aux actions juridiques de la LPO (droit de l’environnement) ; D’aide à l’information et à l’orientation du public à la maison de justice et du droit ; D’appui dans le cadre d’une permanence juridique ; D’accompagnement juridique des personnes réfugiées et des demandeurs d’asile ; De lutte contre les discriminations et favoriser les égalités ; Etc. Pour trouver votre mission, c’est simple : il suffit de vous rendre sur le site du service civique .  Et que faire si aucune mission ne vous intéresse ?   Eh bien, il est toujours possible de se tourner vers les missions humanitaires et caritatives. Mais, attention, ne perdez pas votre objectif de vue : il est nécessaire qu’il y ait un lien avec votre projet professionnel et le master que vous souhaitez. Option 7 : Partir à l’étranger travailler une langue Partir à l’étranger travailler une langue est un excellent moyen d’acquérir une bonne maîtrise d’une langue étrangère (= compétence très recherchée par les employeurs et par certains directeurs de master). D’ailleurs, c’est une compétence indispensable si vous prévoyez de travailler à l’étranger (ou même en France, mais en étant en lien avec des ambassades, par exemple).  Si cette option vous intéresse, sachez qu’il existe des organismes encadrant vos séjours linguistiques à l’étranger en proposant des stages, des emplois ou même des cours.  En revanche, encore une fois, renseignez-vous bien sur l’organisme choisi avant de partir. On se répète, mais il vaut mieux prendre le temps de savoir où vous mettez les pieds plutôt que de vous retrouver sans suivi à l’étranger !  Exemples d’organismes pour partir à l’étranger :  NACEL, EF. Et si vous ne souhaitez pas opter pour un organisme, car c’est trop onéreux, vous pouvez tout à fait partir seul et faire votre propre parcours.  Par exemple, vous pouvez vous inscrire dans une faculté de langues à l’étranger durant 1 an et tenter de trouver un emploi étudiant en rapport avec le droit en parallèle. Néanmoins, n’oubliez pas que ce séjour a pour but d’améliorer votre candidature pour votre master. Alors, afin de montrer que vous avez acquis un bon niveau de langues, pensez à valider votre niveau grâce à des tests officiels comme le TOEIC ou le TOEFL. Option 8 : Passer des concours juridiques  Enfin, si les études ou les emplois ne vous intéressent pas, vous pouvez aussi passer des concours juridiques !  Eh oui, il existe plusieurs concours  qui sont accessibles si vous avez validé votre licence de droit . Et pour vous aider, nous avons établi une liste des concours juridiques .  Si vous le réussissez, vous pouvez exercer la profession concernée jusqu’à l’ouverture de la prochaine session des candidatures en master. Et n’oubliez pas : encore une fois, le but est de rattacher cette expérience à votre dossier pour obtenir votre master.  Par exemple, vous pouvez passer le concours de greffier, puis postuler de nouveau dans un master en procédures afin de passer le concours de l’ENM. Il existe également des passerelles entre concours, donc, renseignez-vous si vous ne voulez pas reprendre les études, mais que vous souhaitez évoluer entre des concours ! En résumé, si vous choisissez une des options présentées précédemment, pour mieux retenter votre chance en master, retenez qu’il faudra mettre en avant ce que vous avez accompli et ce que cette année de « césure » aura permis :  Une expérience professionnelle dans le milieu du droit (stage, emploi, service civique) ; Une certification ou un diplôme supplémentaire ; Une amélioration en langues, en rédaction, etc. ; Un réseau et donc de potentielles personnes pour vous recommander, etc. Et quoi qu’il en soit, croyez en vous, car il existe de nombreuses possibilités après une licence de droit .   Article co-rédigé par Marine Balay, rédactrice SEO et Cassandre Thevin, responsable éditorial 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS  ( Flashcards Pamplemousse , Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • [DISSERTATION] L'office du juge et la loi pénale (Droit pénal général)

    Cours et copies > Droit pénal Voici un exemple de dissertation en droit pénal général. La dissertation aborde la prééminence de la loi pénale sur l'office du juge ainsi que la liberté du juge face aux conséquences du principe de légalité. Cette copie a obtenu la note de 18/20. Sommaire  : I/ La prééminence de la loi pénale sur l’office du juge A) La restriction du pouvoir arbitraire du juge B) La loi pénale comme absolu stricte dans son interprétation par le juge II/ Une certaine liberté du juge en expension A) Les défaillances de la loi pénale B) Le juge : contrôleur de la loi N.B. : cette copie est le fruit de la réflexion d’un étudiant en droit. La découvrir vous permettra de comprendre le raisonnement de ce dernier, qui lui a valu la note indiquée. Elle vous aidera à ce que vous ayez les outils pour formuler votre propre réflexion autour du sujet donné. Pour rappel, le plagiat est formellement interdit et n’est évidemment pas recommandé si vous voulez vous former au droit. En d’autres termes, réfléchissez vous-même ! Enfin, cette copie n’a pas eu 20/20, gardez un œil critique sur ce travail qui n’est donc pas parfait. Disclaimer : attention ! N’oubliez pas que la méthodologie peut varier selon les facultés, mais aussi en fonction des enseignants. La méthodologie utilisée dans cette copie n'est donc pas universelle. Respectez la méthodologie enseignée par vos chargés de travaux dirigés et par vos enseignants 😊. Nous avons laissé en orange les commentaires du correcteur. Sujet : L'office du juge et la loi pénale [ Accroche ] «  Les juges sont les bouches qui prononcent les paroles de la loi » écrivait Montesquieu. En effet, selon la conception héritée de la pensée révolutionnaire, le pouvoir judiciaire en France fut originellement affaibli face au légicentrisme dominant. Ce principe de la loi comme norme suprême résultait de l’aversion des constituants révolutionnaires pour les abus jurisprudentiels des Parlements de province sous l’Ancien Régime. Il fut ainsi consacré dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 comme expression de la volonté générale par les représentants de la nation souveraine. Là est palpable l’influence du contractualisme rousseauiste. La loi est, de cette façon selon le mot de Beccaria, la source exclusive du droit pénal en ce qu’elle détermine les infractions et les peines en découlant et devant respecter dans son aspect matériel la procédure imposée au législateur ainsi que l’exigence de clarté et de précision de sa rédaction. Chose aujourd’hui mise en danger par la tendance de l’emballement législatif qui rend de plus en plus obscure l’intelligibilité de la norme et de ce fait plus difficile l’office du juge dans son rapport à la loi. Ainsi, conformément à la séparation des pouvoirs [ Ndlr : voir une dissertation sur la séparation des pouvoirs et sur le régime présidentiel ], le pouvoir normatif du juge s’est vu être fortement limité, voire totalement endigué, dans le but de protéger les droits et libertés des justiciables face à son arbitraire. Toutefois, en matière pénale, le juge ne peut se limiter à appliquer aveuglément la loi tant elle est la plus contraignante et lui est celui qui doit la rendre applicable et au litige porté et au justiciable devant ce dernier. Son office en tant que magistrat pénaliste vise effectivement à qualifier juridiquement les faits d’infraction ou non, et donc d’en déterminer la peine applicable. Partant il est pour le juge qui statut en matière pénale une nécessité de procéder à une certaine interprétation de la loi. En effet, si celle-ci est par défaut conditionnée par un contexte, politique selon François Sureau, sociétal selon Me Dupond-Moretti ou historique du législateur afin d’apporter une réponse adéquate a une société donnée pour des mœurs données, il convient, pour autant, d’articuler soigneusement ce principe de sécurité juridique avec le pouvoir discrétionnaire du juge afin de garantir aux justiciables l’équitabilité des décisions rendues. En effet, si le juge est la bouche de la loi et non la plume, il n’est pas pour autant un automate sans foi ni raison qui se bornerait à appliquer machinalement une nome donnée sans opérer un processus de personnalisation de la peine. C’est cependant à ce niveau que peuvent parfois apparaître certains clivages. En effet, si la loi est aujourd’hui soumise à un contrôle de conformité devant des normes qui lui sont supérieures telles que la Constitution ou le droit communautaire, le juge opère en faisant parfois fi de ces contrôles qui lui sont extérieurs afin de mieux appliquer la loi a un litige, lui permettant ainsi de gagner significativement une certaine indépendance vis-à-vis du texte législatif auquel il est initialement lié. Une indépendance s’opère donc semble-t-il entre l’obligation pour le juge de s’astreindre à dire le droit et sa capacité à faire de la loi une chose sujette à interprétation – toute mesure gardée néanmoins –. [ Problématique ] Il va dès lors s’agir de se questionner ainsi : quels rapports entretien le juge avec la loi pénale dans son office ? [ Annonce de plan ] Ainsi, les relations entre la loi pénale et l’office du juge se présentent dans un premier temps comme la domination de la première sur le second (I) ; par ailleurs, celles-ci laissent entrevoir également un certain affranchissement du juge face aux conséquences du principe de légalité (II). ❤️ Recommandé pour vous  : Comment réussir une dissertation juridique ? I/ La prééminence de la loi pénale sur l’office du juge [ Chapô ] Dans un premier temps, nous traiterons tout d’abord de la prééminence de la loi comme moyen de restreindre le pouvoir arbitraire du juge contraint de se conformer à la celle-ci (A) ; puis nous traiterons de l’obligation d’interprétation stricte du texte législatif pour le juge (B) . A) La restriction du pouvoir arbitraire du juge Historiquement, la France a, pour les raisons qui renvoient à la philosophie révolutionnaire, opté pour un système de séparation des pouvoirs par lequel le pouvoir judiciaire est grandement entravé et affaibli par rapport aux deux autres. Pour certains auteurs, le domaine législatif n’est d’ailleurs pas un pouvoir en soi mais simplement l’émanation des deux autres grands pouvoirs tant ce dernier est subordonné aux deux premiers. En effet, en principe, le juge français est dans l’incapacité de créer de la norme, la jurisprudence ne peut être considérée comme une source du droit pénal. Seule la loi est l’expression de la volonté générale et à est à même de fixer les infractions et les peines. Ainsi, il est absolument impossible pour le juge de prononcer une peine à l’égard d’un fait qui ne serait pas prévu par les textes, c’est ce que dispose l’article 5. Le juge n’a donc aucun pouvoir d’immixtion dans la vie des justiciables si le fait qu’il souhaite poursuivre n’a pas été déclaré, au préalable, comme prohibé par la loi. Son pouvoir arbitraire est donc ainsi totalement éludé. Pour autant, une certaine limite est constatable dans la restriction du juge par la loi dans la mesure où le juge a l’obligation d’individualiser la peine, c’est-à-dire de la rendre la plus juste et la plis applicable au litige. Effectivement, le juge peut augmenter ou diminuer le quantum des peines encourues en ajoutant par exemple des peines complémentaires. À titre d’illustration, une loi de 2019 modifiant l’article 132-19 du Code pénal vient interdire au juge de prononcer une peine d’emprisonnement inférieure ou égale à un mois dans le champ des infractions correctionnelles. [ Transition ] Cette marge de manœuvre jurisprudentielle est donc strictement encadrée par la loi et ne peut faire l’objet d’une qualification d’indépendance totale du juge. En cela, le juge est précisément dans l’obligation d’interpréter strictement le texte législatif. B) La loi pénale comme absolu stricte dans son interprétation par le juge Kant défini l’absolu stricte comme étant une chose extérieure à l’individu et s’imposant à tous sans que chacun n’y puisse changer quoi que ce soit. Kant estime en revanche que seule la raison peut influer sur cet absolu tant c’est la conscience qui donne une perception de la chose, l’absolu est donc appréciable en fonction de sa finalité. L’absolu stricte est alors modelable par un raisonnement téléologique tant c’est cette dernière appréciation qui permet de sonder et de faire sien l’absolu stricte. Ici, le juge français est dans une position quelque peu délicate ; son office est en équilibre entre les articles 4 et 5 du Code civil lui interdisant d’une part, le déni de justice, et d’autre part, d’user d’un pouvoir normatif. De ce fait, le vide juridique n’existant théoriquement pas en droit français, car comblé par la théorie de la fiction juridique, le juge doit se positionner sur un juste milieu afin d’interpréter la loi de manière stricte. En d’autres termes, il lui est interdit d'étendre de manière analogique le domaine de l’application de la loi au-delà des limites fixées par le législateur. Le juge ne peut donc pas compléter à sa guise la liste des peines établie par la loi. Cette obligation figure à l’article 111-4 du Code pénal : «  La loi pénale est d’interprétation stricte  » et a pu notamment être reprise par la Cour de cassation quand elle statue en rappelant dans ses motifs l’interdiction pour le juge «  de procéder à une interprétation analogique de la loi  ». En cela, la loi s’incarne en absolu stricte kantien, c’est-à-dire une chose qu’il s’agit d’accepter sans pour autant pouvoir y changer quoi que ce soit. Pour autant que le juge soi limité par le sens d’un texte, selon les éléments de contexte, le juge est également en mesure de procéder à une interprétation téléologique, c’est-à-dire en prenant en compte à finalité visée, du texte législatif. La norme pénale obscure s’inscrit pour laejuge dans la dynamique de l’absolu kantien ; c’est-à-dire qu’il va faire prévaloir l’esprit du législateur sur la lettre afin d’être le plus fidèle au texte. Ce raisonnement téléologique est la recherche de la ratio legis , donc totalement admise. [ Transition ] Bien que le légicentrisme fut initialement cardinal en droit français, il résulte aujourd’hui des contraintes actuelles que la loi n’est plus en mesure d’être prédominante face à l’apparition d’autres sources concurrentes du droit pénal. La loi a en effet progressivement perdu de sa valeur quasi-sacrée selon le mot de Rousseau et son effacement s’est fait au profit d’un renforcement de l’office du juge. Bon à savoir  : pour que tu progresses et que tu comprennes tes erreurs, nous avons mis en place un service de correction de copies  avec notre équipe d'enseignants. L'objectif n'est pas simplement de te donner une note : nous voulons relever tes erreurs, te les expliquer et t'aider à comprendre quels sont les points de méthodolgie que tu dois revoir ! II/ Une certaine liberté du juge en expension [ Chapô ] Dans un secondement, il sera traité des limites de la loi pénale qui découlent de son déclin et moderne et philosophique permettant une plus grande marge d’appréciation au juge (A) ; avant de voir que le juge élude ces problèmes grâce à sa liberté de contrôle de la loi (B) . A) Les défaillances de la loi pénale Fréquemment, des intellectuels s’élèvent contre les lois votées tant elles sont parfois contraires au principe de légalité. C’est ainsi que François Sureau publie trois plaidoiries prononcées devant le Conseil constitutionnel à l’occasion de trois QPC, un ouvrage dénommé Pour la liberté . Ainsi, ce dernier met en lumière dans ses trois plaidoiries : les imprécisions et obscurités de rédaction, ainsi que la vive volonté de substituer la liberté à la sécurité, au droit l’état policier. En effet, la qualité d’écriture du législateur a nettement diminué si bien que cela cause nombre d’insécurités juridiques ainsi se prononce la Cour de cassation le 29 février 2012 lorsqu’elle s’en remet au Conseil constitutionnel sur la définition du harcèlement sexuel largement sujet à controverse tant la clarté de ce texte selon le mot Badinter «  est aussi clair qu’un vase de {fange}  ». Une explication de la chose peut tenir notamment à des facteurs de progrès technique et d’évolution des consciences avec lesquels le législateur peut être en décalage, une certaine tradition linguistique est encore prégnante dans le domaine du droit, chose qui tend à rendre parfois obscure le texte et absconse sa rédaction. Le recours qu’est la Question Prioritaire de Constitutionnalité constitue donc une réelle solution comme il sera davantage développé ci-dessous. Il est pertinent de mentionner que d’une part, de manière favorable au juge, la méthode de l’interprétation par analogie usitée par ce dernier est tolérée lorsqu’elle est favorable à la personne poursuivie ; d’autre part, au détriment de la loi, ce raisonnement perd davantage de son efficience suite à la diminution de son champ d’application en ce que les contraventions relèvent désormais du domaine réglementaire. Cette « humiliation faite à la loi » selon le mot de Paul Durand, démontre une fois encore le déclin qu’a connu la loi ces dernières décennies.   B) Le juge : contrôleur de la loi Ce déclin de la loi a donc pu causer certains problèmes auxquels une entité en particulier a pu apporter des solutions : le juge. Néanmoins, ce dernier en sort plus fort. En cela, depuis la résurgence de la Constitution comme norme suprême durant la Ve République, notamment depuis la révision constitutionnelle de 2008 avec l’apparition de la QPC, ainsi que l’apparition des normes internationales telles que le droit communautaire et le droit issu de la Convention de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales ; le statut révolutionnaire de la loi comme absolu semble pour cette dernière n’être plus qu’un vague songe. Elle n’est plus cette norme prédominante mais doit se conformer à de nouvelles normes qui lui sont « supérieures ». Cette conformité est notamment vérifiée par le biais d’un contrôle opéré par le juge lui-même. Premièrement, l’arrêt précité du 29 février 2012 de la Cour de cassation est en réalité l’illustration parfaite de la capacité du juge judiciaire à affirmer ses compétences de fonction de juge constitutionnel. En effet, grâce à son rôle dans les filtrages des requêtes de Questions Prioritaires de Constitutionnalité, le juge contourne ainsi la théorie de la loi écran [ Ndlr : voir une dissertation sur la loi-écran ] et s’octroie le droit d’apposer son avis sur le contrôle et la conformité de la loi à une norme supérieure, ici la Constitution. Deuxièmement, les juges de cassation démontrent leur capacité à mettre en jeu la loi interne face à des normes internationales, ici le droit de l’Union Européenne, et à reconnaître la supériorité de ces dernières après un contrôle de conventionnalité de la loi pénale. Décision doctrinalement sujette à caution tant cette tendance de dépassement des normes extérieures plait et déplait – mais là est un sujet plus politique que juridique –. En somme, si le légicentrisme originel en droit français n’est plus d’actualité, la protection des justiciables face à l’arbitraire du juge n’est pas nécessairement mise en péril. En effet, le droit est fluctuant et évolue en fonction du progrès technique et des besoins de la société. L’avenir tend vers l’extension de l’office du juge, notamment par le contrôle de conventionnalité, mais cela en articulant toujours judicieusement le principe de légalité et le respect des libertés individuelles. Le « gouvernement des juges » du Professeur Édouard Lambert n’est donc pas à craindre. Nonobstant l’éviction du gouvernement des juges, « le peuple juge » de Rosanvallon tend à se confirmer. Il semble que le peuple se sent plus concerné par les normes leur dictant comment vivre aujourd’hui qu’auparavant et que l’opacité de la loi ainsi que le rôle du juge dans la schème pénal est une préoccupation certaine. En conclusion, il est notable que l’office du juge est double. D’une part, dire le droit que les législateur ont voté dans l’optique de donner une réponse institutionnelle à une infraction pouvant ébranler cette institution. D’autre part, l’office du juge est de prendre la norme de manière stricte et d’œuvrer à ce que son application soit la meilleure. C’est-à-dire ne pas punir pour punir mais punir pour faire comprendre, plus encore c’est rendre accessible la loi pénale peut être perçue comme hors sol aux justiciables ; c’est alors le pouvoir de personnalisation de la peine. Pour autant si le juge pénal dispose d’une certaine latitude dans son office, force est de constater que ce pouvoir discrétionnaire s’inscrit dans un cadre formel qu’il ne lui faut dépasser. ❤️ Recommandé pour vous :   Exemples de cas pratiques en droit pénal (compétence, rétroactivité in   mitius) Steven DAVIET 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOÎTE À OUTILS   ( Flashcards Pamplemousse,   Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la   NEWSLETTER DU BONHEUR.

  • [DISSERTATION] Les doutes en matière de complicité (Droit pénal)

    Cours et copies > Droit Pénal Découvrez une dissertation sur les doutes en matière de complicité en droit pénal. Elle traitera la volonté d’élargir le champ d’application de la complicité puis l’émergence de doutes quant à l’admission des nouvelles formes de complicité. Cette copie a obtenu 17/20. 😉 Sommaire : I - La volonté d’élargir le champ d’application de la complicité A. L’émergence de la répression de toutes formes de complicité dans le droit pénal contemporain B. La consécration de la répression de la complicité dépassant les éléments constitutifs du fait punissable II - L’émergence de doutes quant à l’admission des nouvelles formes de complicité A. La présence d’une difficulté d’interprétation du texte pénal B. Entraînant des doutes persistants quant aux éléments constitutifs de l’infraction N.B.: Cette copie est le fruit de la réflexion d’un étudiant en droit. La découvrir vous permettra de comprendre le raisonnement de ce dernier, qui lui a valu la note indiquée. Elle vous aidera à ce que vous ayez les outils pour formuler votre propre réflexion autour du sujet donné. Pour rappel, le plagiat est formellement interdit et n’est évidemment pas recommandé si vous voulez vous former au droit. En d’autres termes, réfléchissez vous-même ! Enfin, cette copie n’a pas eu 20/20, gardez un œil critique sur ce travail qui n’est donc pas parfait. Disclaimer : attention ! N’oubliez pas que la méthodologie peut varier selon les facultés, mais aussi en fonction des enseignants. La méthodologie utilisée dans cette copie n'est donc pas universelle. Respectez la méthodologie enseignée par vos chargés de travaux dirigés et par vos enseignants 😊 Sujet : Les doutes en matière de complicité Le doyen Jean Carbonnier spécialiste en droit civil disait « Auteur et complice sont cousus dans le même sac ». Le complice tout comme l’auteur de l’infraction [ Ndlr : voir une dissertation sur l'infraction ] ayant commis les trois éléments constitutifs que sont l’élément légal ou le texte répressif, l’élément moral qui est l’intention de faire l’infraction en sachant que cela est réprimer et l’élément matériel qui est la manifestation de l’infraction sera punie d’une peine pour avoir commis le même fait punissable que l’auteur. Cependant, la complicité va progressivement se détacher de l’auteur avec l’emprunt de criminalité et se voir attribuer des doutes. Néanmoins, avant toute chose, il faut revenir sur l’évolution historique de la complicité. La complicité n’a pas toujours été la même que de nos jours. En effet, elle trouve son origine dans l’article 59 du Code pénal de 1810 qui disposait que « Les complices d’un crime ou un délit seront punis de la même peine que les auteurs mêmes de ce crime ou de ce délit sauf des cas où la loi en aurait disposé autrement. ». Le complice était donc puni comme l’auteur de l’infraction c’est-à-dire qu’il avait la peine que l’auteur. Il y avait donc seulement la complicité par provocation ou instigation et la complicité par aide ou assistance. De plus, la jurisprudence a fait évoluer la complicité en admettant une complicité par abstention avec l’arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 15 janvier 1979 et une complicité du caractère non intentionnel du fait punissable par son arrêt de la Cour d’Appel de Chambéry du 8 mars 1956. Cette notion a eu une évolution avec le code pénal entrée en vigueur le 1er mars 1994. La complicité sera écrite dans l’article 121-7 du Code pénal de 1994 toujours en vigueur qu’« Est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation. Est également complice la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoqué à une infraction ou donné des instructions pour la commettre ». Le complice ne va plus être puni comme l’auteur mais « sera puni comme auteur le complice de l’infraction, au sens de l’Article 121-7 » selon l’article 121-6 du Code pénal de 1994, c’est-à-dire qu’il va être puni comme-ci c’était lui qui avait commis l’infraction et donc ses trois éléments constitutifs. Qui plus est, il y aura une conservation de la forme de complicité par abstention et la forme de complicité du caractère non intentionnel du fait punissable. Afin d’aborder plus en profondeur le sujet et de comprendre les questions qu’il soulève, il convient de définir ses termes. D’abord, le terme « doute » renvoie à une instabilité, une notion flou, incertaine. Dans le sujet les incertitudes vont être liées à la complicité en droit pénal français. Pour ce qui est du terme « admission » renvoie dans le sujet à l’entrée des deux nouvelles formes de complicité en droit pénal français que sont la complicité par abstention et la complicité par caractère non intentionnel du fait principal. Enfin, la « complicité par abstention » désigne le fait pour un individu d’avoir participé à la réalisation d’un crime ou d’un délit1 en n’agissant pas alors qu’il avait le devoir d’agir afin d’éviter la réalisation de l’infraction et qui l’a indirectement facilité. Tandis que la « complicité par caractère non intentionnel du fait principal » est définie comme le fait pour une personne d’avoir participé à un fait non réprimé par le droit pénal français ou un fait dont les éléments constitutifs de l’infraction résultant du fait ne sont pas réunions ou encore lorsque cette personne complice est condamnée d’un fait où l’auteur a été relaxé. Le domaine d’étude imposé par le sujet est le droit pénal français contemporain. Il faut encore aller plus loin, en effet le sujet se limite seulement en matière de complicité. Par cela, il faut inclure les crimes, les délits et les contraventions pour certaines formes de complicités. Le sujet est intéressant puisqu’il va confronter deux complicités. Celles créées par le législateur c'est-à-dire la complicité par provocation ou instigation et la complicité par aide ou assistance, et les complicités créées par la jurisprudence c’est-à-dire la complicité par abstention et la complicité du caractère non intentionnel du fait punissable. Le sujet invite à débattre sur les doutes en matière de complicité notamment l’ajout par la jurisprudence de ces deux nouvelles complicités qui avaient pour objectif de réprimer toutes formes de complicité, mais qui vont malgré elles créer des difficultés dans leur application. Il conviendra alors de se poser la question suivante : « Comment la volonté de réprimer du droit pénal en matière de complicité est devenue source de doute quant à la possibilité de l’admission d’une forme de complicité par abstention et une forme de complicité du caractère non intentionnel du fait principal dû à l’élargissement de la complicité ? » Les formes de complicité admises dans le droit pénal français contemporain étaient à l’origine une volonté d’élargir le champ d’application de la complicité (I). Néanmoins, cet élargissement de la complicité va faire émerger des doutes sur l’admission des nouvelles formes de complicité (II). I - La volonté d’élargir le champ d’application de la complicité La volonté d’élargir le champ d’application de la complicité est un véritable objectif du droit pénal qui a permis de continuer à réprimer les comportements non conformes à la société que ça soit par la main du législateur, du pouvoir réglementaire ou celle du juge répressif qui ne serait plus véritablement « la bouche qui prononce les paroles de la loi » en matière de complicité. Cette volonté va se manifester par l’émergence de la répression de toutes les formes de complicité dans le droit pénal contemporain (A) , il faut ajouter à cette émergence une consécration de la répression allant au-delà des éléments constitutifs du fait punissable (B). A. L’émergence de la répression de toutes formes de complicité dans le droit pénal contemporain Pour protéger cette société, le législateur qui est le seul pouvant créer des lois en matière de crime et délit créer le principe de la complicité afin de faire la complicité un fait punissable. Il va créer ce principe dans le respect du principe de légalité qui est un principe consacré dans les articles 7 et 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et, dans le respect du principe de légalité des peines qui est un principe fondamental découlant du principe de la légalité et est consacré dans l’article 8 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. En effet, le législateur va inscrire la complicité dans l’article 121-7 du Code pénal de 1994, cette inscription permet à la complicité d’avoir un élément légal et être donc punissable, mais aussi de punir le complice comme auteur de l’infraction consommée ou tentée puisque sa responsabilité pénale est liée à l’infraction principale en vertu de l’emprunt de criminalité qui est un des fondements de la responsabilité pénale en droit pénal français contemporain. De plus, pour qu’elle soit punissable, il faut aussi que l’élément moral et l’élément matériel soient réunis en plus de l’élément légal. En effet, cela permet de réprimer la complicité. Il faut rappeler que le fait pour la complicité d’être une infraction punissable est une condition préalable à sa répression, pour la complicité de ce fait punissable doit être un crime, un délit ou contravention. Cette fermeté du droit pénal envers la complicité vient, à l’origine, de la volonté d’élargir le champ d’application du droit pénal est issue de l’origine du droit pénal. En effet, le droit pénal est un droit répressif qui va vouloir sanctionner tous comportements en contradiction avec la société notamment la complicité. Pour réprimer la complicité, le législateur et la jurisprudence vont au fil des années établir des formes de complicités. En effet, le législateur va réprimer deux formes de complicités que sont la complicité par aide ou assistance et la complicité par provocation ou instigation. Le fait d’avoir, pour le législateur, instauré non une, mais deux formes de complicités permettent de montrer la véritable volonté du droit pénal qui est de réprimander l’infraction empêchant de commettre une complicité échappant au législateur. Il est bien de rappeler que la complicité par aide ou assistance est définie par l’alinéa 2 de l’article 121-7 du Code pénal de 1994 comme « la personne qui a sciemment par aide ou assistance en a facilité la préparation ou la consommation ». Pourtant, il faut nuancer puisque même si la contravention est du domaine réglementaire, le législateur va créer tout de même la possibilité de réprimer la complicité dans une contravention. Cependant, cette répression est très limitée puisqu’il faut que la répression soit écrite de manière express dans le Code pénal de 1994 ce qui permet de limiter l’intervention du législateur dans le domaine règlementaire du droit pénal français. Néanmoins, même si le législateur va essayer de réprimer pleinement la complicité, il suppose uniquement que la complicité est une action le fait d’agir. De plus, il faut continuer de nuancer, car dans la complicité par provocation ou instruction qui est définie par l’alinéa 2 de l’article 121-7 du Code pénal de 1994 comme « la personne qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoquée à une infraction ou donner des instructions pour la commettre. », malgré le fait que le législateur veuille réprimer la complicité sous toutes ses formes, la jurisprudence va venir encadrer les conditions qui sont strictes et logiques. En effet, la jurisprudence va utiliser son pouvoir d’appréciation dans l’arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 31 janvier 1974 « Rochefort » où le juge va exiger un minimum de précisions pour que la qualification de complicité par provocation et instigation soit retenue. Aussi, les provocations doivent être antérieures à l’infraction. Ces conditions vont permettre de protéger le principe de l’interprétation stricte de la loi pénale qui est un principe essentiel pour pouvoir appliquer sans problème le droit pénal. C’est donc le législateur qui va réprimer la complicité dans son Code pénal de 1994 en veillant à respecter le principe de légalité des sanctions pénales et le principe d’interprétation stricte de la loi pénale. Le principe de la complicité va être donc créé et va engendrer la répression de deux complicités que sont la complicité par aide ou assistance et la complicité par provocation ou instigation. Néanmoins, la jurisprudence a choisi de créer des complicités qui vont au-delà de l’article 121-7 du Code pénal en admettant des complicités nécessitant pas la réunion des trois éléments constitutifs que sont l’élément moral, l’élément matériel et l’élément légal. ❤️ Recommandé pour vous : [CAS PRATIQUE] Droit pénal : vol, complicité , responsabilité pénale B. La consécration de la répression de la complicité dépassant les éléments constitutifs du fait punissable Le législateur a voulu réprimer la complicité tout en restant sur les éléments du droit pénal soient les éléments constitutifs de l’infraction et le caractère intentionnel du fait punissable. En effet, le législateur n’a pas été plus loin néanmoins, la jurisprudence va quant à elle chercher des formes de complicités à réprimer au-delà des éléments constitutifs du fait punissable. En effet, la jurisprudence va admettre dans ces décisions la naissance de deux nouvelles formes de complicités non répertoriées dans l’article 121-7 du Code pénal de 1994 par le législateur ce qui va permettre d’élargir le champ d’application de la répression de la complicité en droit pénal. Elle va venir aussi se pencher exclusivement sur le complice en voulant le rendre indépendant de l’auteur. Il faut illustrer avec l’arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 10 janvier 1975 où elle a précisé que « La culpabilité du complice est indépendante de celle de l’auteur principal (..), il suffit pour qu’une condamnation soit justifiée à l’égard du complice que la décision qui la prononce constate l’existence du délit et en relève les éléments constitutifs ». Néanmoins, même si elle vient préciser « relève les éléments constitutifs », elle va venir admettre la condamnation d’une complicité sans que les trois éléments constitutifs soient réunis. En effet, la jurisprudence va admettre une complicité par abstention et une complicité avec caractère non intentionnel du fait principal. Il faut rappeler que la complicité par abstention est l’admission qu’une personne soit complice sans commettre une action donc une inaction. Même si elle n’est pas reprise dans le texte d’incrimination de la complicité, la consécration de la jurisprudence va permettre de la rendre punissable et de faire exception au principe, selon lequel une complicité résulte d’une action comme évoqué dans l’article 121-7 du Code pénal. Puisque, « qui peut et n’empêche, pêche ». De cela, la jurisprudence va admettre cette forme de complicité dans un arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 15 janvier 1979 où « Est condamnée pour complicité de fraude fiscale un expert-comptable à qui on reproche de ne pas avoir vérifié la comptabilité de son client avant de la transmettre au fisc. » La jurisprudence va conserver sa position de vouloir élargir le champ d’application de la répression de la complicité même s’il n’y a pas tous les éléments constitutifs dans les arrêts de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 29 janvier 2020 et du 26 février 2020. Pour la complicité par abstention, il faut nuancer puisque cela se limite seulement lorsqu’il y avait un devoir d’agir ou si la personne complice s’est mise d’accord avec l’auteur qui est la personne qui va accomplir tous les éléments constitutifs de l’infraction avant sa commission. Cependant, face à cela le législateur ne va pas ajouter expressément ce mode de complicité, mais va cependant vouloir la réprimer. En effet, il va vouloir enlever le doute en l’autorisant pour certaines infractions. Il faut illustrer cela avec l’article 222-33-3 du Code pénal de 1994 qui accepte la complicité par abstention pour celui qui a commis le fait d'avoir filmé et diffusé les images qui ont été portées à la victime. Ensuite, la jurisprudence a admis une forme de complicité avec un caractère non-intentionnel du fait punissable. En effet, même si auparavant la jurisprudence ne l’admet pas notamment en s’appuyant sur le fait que le principe de complicité est d’ordre général comme elle l’avait fait dans son arrêt de la chambre criminelle de la Cour cassation en date du 12 avril 1930 où elle va retenir la qualification de co auteur plutôt que complice. Néanmoins, elle va revenir sur sa position dans deux arrêts celui de la Cour d’Appel de Chambéry du 8 mars 1956 où les participants sont condamnés pour complicité de l'homicide non intentionnel. Cette position sera reprise dans le second arrêt qui est un arrêt de la Cour de cassation du 13 septembre 2016 où elle condamne l'assistante comme auteur de violence non intentionnelle et le médecin comme complice des violences non intentionnelles commises par son assistance. Cette admission d’une complicité par imprudence ou négligence permet d’élargir la répression de la complicité notamment en faisant une utilisation moins fréquente de l’utilisation de coauteur pour celle de complice d’imprudence ou de négligence. Il est important de revenir pour comprendre la position de la jurisprudence à admettre cette complicité. En effet, elle s’est penchée sur l’élément moral de l’infraction notamment l’imprudence ou la négligence conduisant à la commission ou la tentative d’une infraction. Elle va se fonder sur la loi du 10 juillet 2000 ou loi FAUCHON relative à l’imputation des délits non intentionnels, les délits entrant dans le champ d’application de la complicité vont se voir aussi punissable même en cas d’auteur indirect. La causalité indirecte résulte de l’équation de la loi du 10 juillet 2000 et est que plus la causalité est proche de la faute et le dommage, moi la faute doit être grave. A l'inverse, plus la causalité est éloignée, plus la faute doit être grave. Cela va permettre de faire naître la notion de faute d’imprudence qui peut faire engager la responsabilité pénale du complice en vertu de l’article 121-3 du Code pénal permettant de réprimer au mieux la complicité dans toutes ses formes. Il faut illustrer avec l’arrêt du 13 septembre 2013 de la chambre criminelle de la Cour de cassation où elle va venir condamner un médecin, pour complicité de blessures involontaires en relevant une complicité du délit de risque causé à autrui. La jurisprudence va donc jouer un rôle important dans l’élargissement de la répression de la complicité. Aussi, la jurisprudence va continuer sa répression de la complicité. En effet, dans son arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 13 janvier 1975 « Nicolaï » où même si le commanditaire n’a pas suivi les instructions du complice pour commettre son crime, le seul fait pour le complice d’avoir donné des informations sur la victime notamment son quotidien suffit à retenir la complicité. Ici la jurisprudence montre qu’elle peut aller au-delà des éléments constitutifs pour la complicité puisque le meurtre ne va pas avoir lieu comme le complice l’a ordonné il n’y a donc ni d’élément matériel et d’élément légal si on se base sur les indications du complice mais, il sera néanmoins condamné pour la mort de la victime. Le juge va continuer de tendre vers un élargissement de la complicité au-delà des éléments constitutifs néanmoins, il faut nuancer. En effet, car sous l’ancien régime du Code pénal, la complicité provoquant une erreur de l’auteur matériel était admise dans l’article 60 du Code pénal de 1810 cependant, le législateur ne l’a pas retenu dans son code pénal de 1994. Mais, la jurisprudence ne l’a pourtant pas abandonné. Il faut illustrer avec l’arrêt du 8 janvier 2003. Mais, ce retour en arrière de la jurisprudence permet d’élargir la complicité au-delà de l’élément matériel de l’infraction a été critiqué par des auteurs qui doutaient de cette décision et trouvaient que trop élargir n’est pas bon comme par exemple l’auteur B. Bouloc qui trouve cette position de la Cour de cassation regrettable « au regard du principe de légalité et de l’interprétation stricte du droit pénal » alors qu’elle n’était pas la seule qualification pouvant être retenue dans cette affaire. Ainsi, au fil du temps la complicité va être sanctionnée par le législateur dans l’article 121-7 du Code pénal de 1994 et par la jurisprudence qui va venir élargir le champ de répression de la complicité en y ajoutant la complicité par abstention et en retenant une complicité même sans le caractère intentionnel du fait punissable. Néanmoins, à vouloir élargir le champ de répression de toutes formes de complicités, il va y avoir l’émergence de doutes quant à l’admission de ces nouvelles de complicités. II - L’émergence de doutes quant à l’admission des nouvelles formes de complicité L’émergence de doutes quant à l’admission des nouvelles formes de complicité a permis la répression de toutes formes de complicité, la jurisprudence a joué un grand rôle dans sa répression notamment elle a fait une grande avancée en créant deux nouvelles formes de complicités. Néanmoins, en voulant bien faire et respecter l’objectif du droit pénal, elle va créer par inadvertance une difficulté d’interprétation du texte pénal (A) , il faut ajouter à cela le grand impact des nouvelles formes de complicité qui va engendrer des doutes quant aux éléments constitutifs de l’infraction (B) . A. La présence d’une difficulté d’interprétation du texte pénal Une difficulté se pose notamment sur l’interprétation du texte pénal. En effet, les textes pénaux sont d’interprétation stricte c’est le principe même d’interprétation stricte de la loi pénale. Ce principe est inscrit dans les articles 111-3 et 111-4 du Code pénal de 1994 qui disposent respectivement que « Nul ne peut être puni pour un crime ou pour un délit dont les éléments ne sont pas définis par la loi, ou pour une contravention dont les éléments ne sont pas définis par le règlement. Nul ne peut être puni d’une peine qui n’est pas prévue par la loi, si l’infraction est un crime ou un délit, ou par règlement, si l’infraction est une contravention. » et « La loi pénale est d'interprétation stricte. ». En application de ce principe sur l’article 121-7 du Code pénal de 1994, il y a une nécessité d’avoir « sciemment agi » donc nécessité une action. Si le texte interprété strictement demande une action, cela crée une difficulté puisque la jurisprudence a admis une complicité par abstention et donc une complicité sans action à accomplir. Aussi, il y a une difficulté avec le terme « préparation ou la consommation ». En effet, dans la complicité avec caractère non intentionnel du fait punissable, le complice n’a pas l’intention soit l’élément moral de ni préparer ni de consommer l’infraction. Il est bien de rappeler que le chemin du crime ou l’intercriminus permet de définir les étapes de l’auteur de l’infraction avant de commettre celle-ci. Pour la complicité avec le caractère non intentionnel, il peut y avoir une difficulté notamment si le complice a agi au préalable afin de préparer l’infraction. Il est fort utile de rappeler que les trois étapes au chemin du crime sont l’étape psychologique où naît la pensée criminelle, l’étape des actes préparatoires où l’infraction se prépare et peut-être sanctionnée dans le cas de l’infraction obstacle c’est-à-dire si elle empêche la réalisation de la dernière étape qui est la phase exécutoire. Il est donc difficile de suivre le chemin du crime d’une personne qui n’avait pas l’intention d’y participer. De plus, il faut relever que le législateur n’a pas répertorié la complicité par abstention ni la complicité avec un caractère non intentionnel du fait principal dans le Code pénal de 1994. En effet, même si celles-ci restent des exceptions à l’article 121-7 du Code pénal de 1994, elles peuvent néanmoins créer une insécurité juridique. Cette insécurité juridique résulte du fait qu’il y a un changement très instable de position notamment le passage entre la complicité doit être une action avec l’intention d’agir à une complicité d’inaction lorsqu’il fallait agir ou la commission ou tentative de l’infraction par imprudence ce qui va semer un doute dans le champ d’application de la complicité. Néanmoins, il faut nuancer puisqu’en effet, la jurisprudence essaye d’éviter de créer des difficultés ou du moins essayer de faire disparaître des doutes. Notamment lorsqu’il s’agit de l’admission d’une tentative de complicité, elle va venir admettre dans deux arrêts de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 25 octobre 1962 Lacour et Schieb-Benamar qu’il n’existe pas de tentative de complicité. Cette position permet de stabiliser la complicité tout en renforçant le principe de l’emprunt de criminalité. Il faut illustrer avec l’arrêt de ma chambre criminelle du 3 avril 1996 « Delaplace ». Pareillement, la jurisprudence reste instable sur le lien entre le complice et l’auteur. En effet, comme dirait Jean Carbonnier, « « La complicité étant l’accessoire du principal » ce qui montre que malgré l’emprunt de criminalité, le complice devait conserver un lien avec l’auteur. Il faut illustrer avec l’arrêt de la chambre criminelle du 3 avril 1996 « Delaplace » où le complice est puni sur le fondement de la complicité par caractère non intentionnel du fait principal et va punir l’auteur sur le fondement de « l’association de malfaiteurs » afin de pouvoir le réprimer pour pouvoir réprimer le complice. Cependant, le législateur va essayer de corriger ces doutes avec la loi du 9 mars 2004 qui vient incriminer l’auteur de la provocation lorsque ce crime n’a été ni consommé ni tenté. Il faut illustrer avec la loi du 30 juillet 2020. Aussi, la jurisprudence va essayer dans sa jurisprudence de détacher le complice de l’auteur et appliquer l’emprunt de criminalité notamment dans son arrêt du 28 janvier 2014 où il est possible de poursuivre un complice même si l’auteur est décédé ou pas retrouvé. C’est donc par la volonté d'élargir le champ d’application de la répression de la complicité que des doutes vont émerger dont une difficulté d’interprétation du texte pénal. Notamment, du fait que celui-ci s’interprète strictement, mais la jurisprudence a décidé tout de même de créer des complicités éloignées du texte incriminant dans l’objectif de mieux punir la complicité. Néanmoins, elle s’est retrouvée à plusieurs reprises dans une position instable créant une insécurité juridique. Il faut ajouter à cela des doutes quant aux éléments constitutifs de l’infraction. ❤️ Recommandé pour vous : [COURS] La tentative : définition, conditions (Droit pénal) B. Entraînant des doutes persistants quant aux éléments constitutifs de l’infraction L’admission d’une complicité par abstention et d’une complicité avec caractère non intentionnel du fait punissable va créer des doutes persistants quant aux éléments constitutifs de l’infraction. En effet, il y a un doute dans la légalité, le principe de légalité est le principe selon lequel une norme doit être conforme à une norme qui doit lui être supérieure. Dans le droit pénal français la loi est supérieure à la jurisprudence mais celle-ci a voulu créer des complicités qui ne se fondent pas sur les textes du législateur. Cependant, ces deux nouvelles formes de complicités n’ont pas été jugées comme contradictoires au texte incriminant même s’il n’y a pas la présence en théorie des éléments constitutifs de l’infraction. Ces éléments constitutifs de l’infraction sont l’élément matériel qui est l’accomplissement de l’infraction qui va être tentée ou consommée, l’élément légal qui est le texte incriminant et l’élément moral qui est la connaissance de faire un acte interdit par la société. Néanmoins, dans les deux formes de complicités créées par la jurisprudence, il n’y a pas tous les éléments constitutifs ce qui va créer un doute dans la complicité. Pour ce qui est de la complicité par abstention, il manque l’élément légal. En effet, le texte pénal est d’interprétation stricte, mais la jurisprudence voulant élargir le champ de répression de la complicité va passer outre de ce principe fondamental en droit pénal ce qui engendre des problèmes dans la légalité et dans la sécurité juridique. Il y a donc la création d’une infraction ne suivant pas l’un des principes fondamentaux du droit pénal ce qui va le fragiliser. De plus, pour la complicité avec caractère non intentionnel, il manque l’élément légal, mais aussi l’élément moral. En effet, ce mode de complicité n’est pas inscrit de manière claire et intelligible dans le texte pénal incriminant la complicité c’est-à-dire l’article 121-7 du Code pénal de 1994 ce qui va engendrer des doutes quant à cette qualification. Aussi, la personne n’aurait pas l’intention de commettre un acte interdit en droit pénal français. Il faut nuancer tout de même puisque le juge essaye de faire face à ces divergences quant à l’intention du complice notamment l’empêchement de condamner le complice si la divergence est très importante depuis l’arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 13 janvier 1955 « Nicolaï » et la condamnation du complice lorsque la divergence est partielle depuis l’arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 23 mai 1973 « Boudin ». Peut-être que pour essayer de combler ce manque d’éléments il faut lier les éléments constitutifs du complice à celui de l’auteur puisque comme disait Jean Carbonnier « la complicité étant l’accessoire du principal » et devrait donc en théorie le suivre. Mais, cela serait en contradiction avec l’emprunt de criminalité qui veut que le complice soit puni non pas comme l’auteur mais auteur du fait punissable ce que rappelle Jean Pradel qui est un professeur de droit spécialisé dans le droit pénal en disant « La culpabilité du complice est indépendante de celle de l’auteur principal (…), il suffit pour qu’une condamnation soit justifiée à l’égard du complice que la décision qui la prononce constate l’existence du délit et en relève les éléments constitutifs ». Il faut donc l'existence d’une infraction relevant des faits constitutifs, a contrario cela permet de dire que l’admission des deux nouvelles formes de complicité va par leur manque d’éléments constitutifs crée malgré le fait que celles-ci ont été créé dans une volonté de protéger la société de rendre le droit pénal français instable. Aussi, ces doutes se confirment puisque la complicité est une matière douteuse. En effet, les éléments de culpabilité du complice sont trop personnels pour pouvoir être un emprunt des éléments constitutifs de l’auteur. Cela ne va pas pallier le doute, un doute que la jurisprudence va garder volontairement puisqu’elle va aller dans ce sens en allant dans le sens de la thèse du délit distinct qui est une théorie très proche de l’emprunt de criminalité puisqu’elle va envisager la responsabilité pénale du complice comme indépendant de la responsabilité pénale de l’auteur. Il faut illustrer avec les arrêts de la chambre criminelle de la Cour de cassation du 30 mai 1989 et du 24 octobre 1989. Sources : Cours de « Droit pénal général » 2020-2021 12ème édition Xavier Pin DALLOZ 1 : Dictionnaire Larousse Définition complicité Sirine Reffai ❤️ Recommandé pour vous :   Exemples de cas pratiques en droit pénal (compétence, rétroactivité in   mitius) 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOÎTE À OUTILS ( Flashcards Pamplemousse , Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • [Master] Existe-t-il une moyenne idéale pour entrer en master ?

    Orientation > Masters juridiques Vous êtes en licence de droit et vous souhaitez postuler dans un master ? Votre dossier de candidature est prêt, mais vous vous demandez si votre moyenne sera suffisante pour être pris ? C’est LA question que tout le monde se pose pour l’entrée en Master de droit : quelle est la moyenne « idéale » pour s’assurer une place au soleil, sous les tropiques du master ? 🤓 « Concrètement, c'est quoi un bon dossier ? [...] Est-ce que sans ce fameux 14 de moyenne on ne peut rien tenter ? » Antoine, étudiant en L3 Droit à l’université d’Orléans. Sommaire 😊 1- La vérité sur la moyenne « idéale » 😁 2- Une candidature ne s'arrête pas aux notes 😜 3- Comprendre ses notes pour appuyer ses candidatures 1- La vérité sur la moyenne « idéale » pour entrer en master 😊La moyenne « idéale » pour postuler en master existe-elle ? S’il s’agit d’une question qui peut sembler présomptueuse, elle n’en reste pas moins primordiale ! Aucun directeur de master ne jugera votre dossier sur le seul critère de vos notes , bien que celles-ci pèseront d’un certain poids . Votre candidature ne sera pas jugée uniquement sur les moyennes que vous avez eues. Mais cette question perdure, après tout vous n’avez pas travaillé pour rien ! Diverses moyennes face à la réalité du monde professionnel Vos moyennes ne peuvent pas rivaliser avec le monde professionnel, Il est impossible de juger votre capacité d’adaptation à partir d’un relevé de notes. Ce que vous avez appris en licence n’est qu’une base. C’est là un point primordial pour comprendre ce qu’attend un directeur de master face à une candidature. C’est aussi la raison pour laquelle votre dossier n’est pas jugé uniquement sur vos moyennes. Mais en ayant eu de bonnes moyennes, simplement en assistant aux cours assidûment, sans vous ouvrir au monde extérieur vous avez manqué le plus important, et le plus intéressant, le monde réel ! Sachant que la finalité d’un master est d’avoir une insertion professionnelle proche du 100%, le directeur de master doit pouvoir miser sur vous. Il doit comprendre que vous êtes prêt à vous frotter au monde du travail, que vous n’avez pas peur de vous retrousser les manches. Vous accumulerez des connaissances, certes, mais vous ne saurez jamais tout. Il est important de rappeler que le droit est un domaine connecté au monde, il change tous les jours. Alors en soit, vous ne pourrez jamais avoir connaissance de toutes les informations ! Le droit est d’abord un travail de recherche et de curiosité, c’est un critère que l’on ne retrouvera pas dans vos moyennes. Dans cette phase d’étude de votre dossier de candidature dans un Master de droit, le directeur comparera tous les profils. Il cherchera avant tout les critères qui sortent du lot. En comparant par exemple le profil d’un major de promo, qui ne compte pas de nombreuses expériences professionnelles dans son CV (il aura préféré miser tout sur ses notes), à celui d’un étudiant ayant travaillé dur pour avoir la moyenne tout en ayant accumulé un stage en cabinet d’avocat ou en étude de notaire les week-ends et parfois même une activité associative, le directeur de master pourra déterminer quel étudiant répondra au mieux aux attentes de sa formation. ❤️   Recommandé pour vous : L3 Droit: Comment la réussir ? Il n’y a pas que les moyennes qui comptent pour candidater en master Divers critères sont pris en compte pour l’étude de votre candidature, il n’y a pas que les notes ! Vous avez pu, pendant votre parcours, connaître des difficultés personnelles qui expliquent qu’à un moment donné vous avez fait face à un échec et que vos notes ont dégringolé. N’hésitez pas à l’expliquer dans votre lettre de motivation . Les notes que vous avez eu sont le reflet, non pas juste de votre travail, mais d’une partie de votre personne. Si la plupart du temps il ne vous est pas demandé d’étaler votre vie privée, être accepté dans le master de vos rêves peut être une exception à la règle. Les directeurs de master restent des êtres humains. Et savoir pourquoi vous avez échoué leur permet aussi de vous connaître, de comprendre que vous êtes quelqu’un de motivé, puisque vous n’avez pas laissé tomber. Vous êtes un étudiant rigoureux qui n’abandonnera pas le master à la première difficulté. Vous faire passer pour un candidat parfait pourra vous porter préjudice, personne n’est parfait. Vous pouvez choisir entre être la victime « la vie ne fait pas de cadeau » ou être acteur de votre réussite « la vie ne fait pas de cadeau, mais je ne baisse pas les bras, et j'apprends de nouvelles choses tous les jours ». ❤️ Recommandé pour vous : Comment ne pas regretter son choix de master juridique ? 2- Une candidature de master ne s’arrête pas aux notes 😁Une candidature de master ne s’arrête pas aux notes . Lorsque vous postulerez aux Masters de droit qui vous font rêver, vous verrez rapidement la multitude de documents qui vous seront demandés ! Il ne s’agira pas seulement des notes que vous avez pu avoir : il vous sera sûrement demandé une lettre de motivation, une lettre de recommandation voire un CV. Une fois que l’information est entendue et digérée, vous pouvez respirer un coup ! Mais alors, sur quels critères se fonde l’étude de votre dossier ? L’importance de vos expériences professionnelles Lors de la constitution de votre dossier de candidature, vous fournirez un CV dans lequel vous allez renseigner toutes les différentes expériences professionnelles que vous avez pu avoir. Peu importe que ces jobs aient un rapport avec le droit ou avec votre projet professionnel. Bien sûr, c’est mieux si c’est le cas, mais un étudiant qui a eu différentes expériences professionnelles dans différents domaines prouve qu’il n’a pas peur de remonter ses manches, que ce soit le soir après les cours, les week-ends ou même durant les vacances d’été. Vos expériences professionnelles reflètent votre ténacité , votre ambition ainsi que votre capacité d'organisation et votre motivation . Ce sont des critères qui ne sont pas visibles dans vos notes. Il s’agit, dans votre CV, de montrer au directeur de master que durant votre licence vous n’avez pas été spectateur, vous n’avez pas attendu patiemment d’avoir votre diplôme avec de bonnes moyennes. Vous devez vous montrer acteur de votre avenir et montrer que vous avez toutes ces capacités à mettre en œuvre dans le master dans lequel vous postulez. 😉 Prouvez que « You’re a warrior » ! « Il ne suffit pas d’être passé dans l’année supérieure avec 11 de moyenne ou d’avoir évité de justesse les sessions de rattrapage. Il faut faire en sorte que son dossier ne se trouve pas noyé dans la masse » a dit Patrick Morvan, professeur à l’université Paris II. L’importance de vos expériences personnelles Vos expériences personnelles sont aussi à prendre en considération lorsque vous postulerez dans un Master de droit. Vous devez mettre en avant votre personnalité et vos réussites personnelles, quelles qu'elles soient ! Vous avez fait partie d’une association étudiante ? Vous avez été bénévole à la SPA ou participé à la distribution de repas dans une association caritative ? Vous faites partie d’un club de tricot ? Vous êtes rédacteur chez Pamplemousse Magazine ? Toutes vos activités sont intéressantes, à vous de réussir à trouver ce qu’elles peuvent apporter à la réalisation de votre master ; mais aussi les renseignements qu’elles donnent de vous. 😉 Par exemple : Vous faites partie d’un club de lecture ? Cela montre que vous êtes ouvert d’esprit et sociable, et peut-être maîtrisez-vous mieux la langue de Molière, si importante pour les professions du droit ; Vous faites partie d’une équipe de sport ? Vous êtes un étudiant compétitif et capable de travailler en équipe ; vous êtes peut-être d’ailleurs capitaine de votre équipe et saurez donc mener des projets au sein du master, le directeur appréciera ; Vous avez plusieurs voyages solo à votre actif ? L’aventure et l’inconnu ne vous font pas peur, vous savez vous adapter à de nouveaux environnements et saurez créer du lien dans votre promotion d’étudiants ! Montrez qu’au travers de vos expériences personnelles, vous êtes un étudiant curieux, avide de nouvelles connaissances et de partage ! En conclusion : dans votre dossier de candidature en master, vous devez expliquer au directeur ce qui fait de vous un étudiant indispensable au master . Tout est une question d’équilibre, vos notes sont complétées par vos expériences, il s’agit d’un tout et non pas de critères distincts . N’hésitez pas à appuyer votre candidature autant sur vos hard skills (vos expériences professionnelles) que sur vos soft skills (vos expériences personnelles). Et gardez en tête que ce n’est pas parce qu’une activité n’est pas rémunérée ou parce que vous la faite par plaisir qu’elle est inutile. Bien au contraire, montrez que vous êtes une personne passionnée et persévérante , en plus d’être un étudiant motivé. ❤️ Recommandé pour vous : Master de droit : 6 conseils pour bien réussir ses candidatures [Masters] Tout savoir sur la plateforme de candidatures Monmaster.gouv.fr 3- Comprendre ses notes pour appuyer ses candidatures en master Il est important de comprendre ses notes pour appuyer ses candidatures en Master de droit. Miser sur ses points forts pour candidater en master Dès votre entrée en licence de droit, vous avez certainement pu remarquer que vous avez de meilleures notes dans certaines matières. Que ce soit par affinité avec ladite matière, ou simplement par facilité , il est important de l’appuyer dans votre candidature. Concernant ce point, deux écoles s’affrontent : Ceux qui savaient dès le départ quelle voie ils allaient suivre et qui ont donc tout misé sur les matières fondamentales attachées à ce master. Si vous vous trouvez dans ce cas, montrez que vous êtes une personne déterminée. Prenez cependant garde à ne pas délaisser des matières mineures sur le fondement qu’elles ne concernent pas votre master. Souvenez-vous que dans la vie, on ne fait pas uniquement des choses qui nous plaisent, il faut être prêt à s’adapter et à relever les défis ! Ceux qui n’avaient pas d'idées précises ni de « matières préférées ». Ni major de promo, ni dernier, vous êtes dans la moyenne dans toutes les matières (ou presque). Comment mettre en avant votre dossier ? Soulignez le fait que vous êtes une personne qui garde l’esprit ouvert à toute possibilité et qui s’intéresse à tout. Attention tout de même à ne pas passer pour une personne volage. Vous n’êtes pas indécis, vous êtes curieux et polyvalent ! Tout est question de perception, le secret est de réussir à trouver quels adjectifs vous qualifient le mieux : n’hésitez pas à souligner votre polyvalence, votre capacité à vous adapter à diverses situations ! Ne laissez pas le directeur de master se faire seul une idée de qui vous êtes . Remplissez tous les blancs qui pourraient persister dans votre dossier. ❤️ Recommandé pour vous : Et si vous avez besoin d’en savoir plus sur les possibilités qu’ouvrent une licence de droit, n’hésitez pas à aller lire cet article : Que faire après une licence de droit ? « Connaître les attentes du directeur vous permettra de parler le même langage que lui, si vous avez la chance d’être interviewé pour son master… » - Augustin, co-auteur du livre « Comment hacker sa L2 Droit ? » Justifier ses points faibles lors de sa candidature en master Personne ne vous demandera d’être le premier partout. Nous avons tous nos faiblesses et nos facilités. D'ailleurs, avoir la meilleure moyenne ne vous garantira pas une place au soleil ! ➡ L’important est de comprendre et de pouvoir expliquer pourquoi : Vous avez échoué dans une matière ; Vous avez redoublé votre année ; Est-ce par choix pour améliorer vos notes ? etc. Vous avez des points faibles, certes, mais vous n’avez pas baissé les bras, vous avez su remonter la pente et apprendre de vos erreurs. Les études de droit sont des études qui demandent de la rigueur. Il ne suffit pas d’avoir les meilleures notes parce que vous avez appris vos cours et eu des bonnes notes en partiels. Vos notes doivent refléter votre réflexion et votre capacité de raisonner logiquement ( syllogisme ). ❤️ Recommandé pour vous : Les 10 masters juridiques les plus réputés 💪 Non, vous n’avez pas eu 17 de moyenne depuis la L1, mais vous êtes capable : De réfléchir par vous même ; De proposer des solutions à des problèmes juridiques ; D’avoir une réflexion juridique personnelle. En conclusion : sachez charmer le directeur de master , montrez-lui que vous voulez être là, et que votre dossier ne se limite pas à des notes. Apprenez à vous montrer sous votre meilleur jour au travers de différents aspects, que ce soit vos notes, mais aussi votre personne. L’important n’est pas, pour le directeur de Master, d'accueillir un génie. Il n’aura rien à lui apprendre. Dites vous que le directeur de master « mise » sur vous lorsqu’il vous accueille dans sa formation . C’est comme un investissement, vous devez vous aussi avoir quelque chose à apporter. Gardez à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un jugement sec de vos bulletins de notes de la part des directeurs de master. Les critères de sélection varient d’un master à l’autre , en fonction de la demande et de sa capacité d'accueil, et souvent la moyenne ne fait pas tout. Dans vos candidatures, ne laissez rien au hasard. Essayez d’éclairer au maximum les directeurs sur la personne que vous êtes et gardez confiance. Vous êtes seul à savoir ce que vous valez réellement, à vous de promouvoir au mieux votre profil et votre dossier. L’entrée en master est un échange de procédés. Vous amenez quelque chose au master en échange des connaissances que vous gagnerez. Vous devrez montrer que vous êtes une perle rare, et qu’il est indispensable pour ce master de vous compter dans sa prochaine promotion. Vous pouvez aussi trouver les conseils de Pamp lemousse pour bien réussir ses candidatures . « Puisse le sort vous être favorable ». ❤️ Recommandé pour vous : Refus en master de droit : que faire ? Quels recours ? Emmanuelle Passos 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOÎTE À OUTILS (Flashcards Pamplemousse, Fiches de révisions, Livres de réussite). ️ ❤️ Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • Comment ne pas regretter son choix de master juridique ?

    Orientation > Masters juridiques La période d’inscriptions en M2 juridique et donc de la sélection des étudiants est ouverte ? Alors la compétition est lancée ! Chaque année, le stress est à son comble pour des milliers d’étudiants en droit en quête d’une formation bac+5. Vais-je réussir à être pris quelque part ? À décrocher le Master 2 de mes rêves ? Ou vais-je finir sur le carreau ? Pour ne rien regretter quant à son choix de master juridique, nous vous donnons quelques conseils. 🎓 Sommaire : ⚖️ Choisissez bien votre Master 1, une année charnière pour votre M2 📚 Le Master 2, posez-vous toutes les questions pour ne pas regretter 🏛 C onclusion Commençons par le commencement : qu’est-ce qu’un master ? C’est ce qui vous attend après la licence ! Mais, qui dit master, dit spécialisation. Il faut donc se décider, acter de ce qu’on va devenir. On a beau savoir qu’un jour son choix viendra, on n’est jamais trop préparé. Personne ne vous avait dit que l’éventail de toutes les formations proposées vous donnerait le tournis. Bordel, mais comment ne pas regretter son choix de master juridique ? Choisissez bien votre Master 1, une année charnière pour votre M2 ⚖️ Là on se dit easy peasy lemon squeezy (soit, les doigts dans le nez citron pressé ) : il est ouvert de droit aux étudiants qui ont réussi leur licence (sauf si l’établissement fixe des limites de capacités d’accueil). Mais pas si izi pizi que ça : si en licence on vous demandait déjà de choisir des matières cohérentes avec un quelconque projet, imaginez un peu en master 1. Cette année charnière du M1 sera l’occasion de donner une orientation à votre parcours d’apprenti juriste. Ce n’est pas le moment de déconner : on peut vouloir découvrir une matière, mais pas 15. Des choix logiques montreront que vous êtes un étudiant en droit réfléchi , ce qui ne pourra que vous servir au moment de candidater en master 2. ❤️ Recommandé pour vous : [Masters] Tout savoir sur la plateforme de candidatures Monmaster.gouv.fr Refus en master de droit : que faire ? Quels recours ? Le Master 2, posez-vous toutes les questions pour ne pas regretter 📚 Préparez-vous car un combat s’ouvre à vous : se démarquer des autres étudiants. Car oui, on ne peut jamais être sûr d’avoir un master 2 . Ça ne veut pas dire pour autant que vos rêves s’en trouveront anéantis. Au contraire, ça peut être l’occasion de voir autre chose, le temps d’une année, d’enrichir son parcours d’expériences à faire valoir lors de candidatures futures. Pour vous aider à faire le good choice dans le choice of your life , voici quelques tips . Démarquez-vous par la cohérence de votre parcours et de votre projet Toujours pas fixés sur la carrière rêvée ? Pas de panique ! Ce n’est pas parce qu’à 21 ans vous ne savez pas ce que vous voulez faire de votre vie que vous allez la rater. À l’heure actuelle, la loi du marché est difficile à appréhender . Il faut être conscient que nous sommes de plus en plus nombreux à faire des études de sorte que ce qui va vraiment vous démarquer, c’est la cohérence de vos choix , les stages effectués mais aussi, votre personnalité . L’idée c’est de vous poser les bonnes questions et d’être logique dans votre parcours et dans votre projet. Pourquoi faites-vous du droit ? Quels sont les sujets qui vous intéressent ? Quelle profession vous attire ? Quel sera alors le M2 qui sera la clé vers votre avenir professionnel ? Ainsi, vox choix doivent être cohérents entre eux (dès la L1 même ! À condition de savoir où vous allez). Si vous voulez faire de la RH, ça ne sert à rien de perdre du temps à postuler en pénal. Capice le principe ? Pouvoir expliquer vos choix de matières, de stages, de formation , c’est montrer à un recruteur (que ce soit un directeur de master ou plus tard dans la vie pro) que vous n’êtes pas là par hasard , mais que vous êtes motivés et calibrés pour la voie empruntée. C’est pas mal pour commencer ! Conseil : soyez curieux et sachez tout sur le M2 convoité. La priorité ce n’est pas de postuler à tous les masters réputés pour tenter de se faire mousser. Au mieux, faites votre short list. Au cas où, vous pouvez postuler à d’autres pour assurer vos arrières : mieux vaut trop que pas assez. Mais vous allez devoir investir plus de temps à postuler dans le(s) M2 de vos rêves, que pour les autres. La meilleure façon de ne pas regretter son choix de master, c’est d’en connaître le contenu mais aussi de connaître les attentes de son directeur. Écrire une belle lettre c’est pas une option mais bien que rédigée dans un français parfait, si le contenu ne correspond pas aux attentes, c’est dead . Aussi, on vous conseille d’échanger si possible avec le directeur du master 2 de vos rêves, et de vous barrer de votre ville fêtiche (si nécessaire). Conseil : lancez-vous dans les mondanités pour augmenter vos chances d’être pris en M2. On parle ici de sorties aux portes ouvertes des Universités qui proposent le master convoité. Cette démarche présente plusieurs intérêts. Déjà, vous allez prendre des renseignements auprès d’étudiants qui suivent ou ont suivi la formation. De vrais retours , de vraies expériences et peut être de vraies mises en garde. Ensuite, ça va vous permettre d’avoir un regard concret sur ce qui est proposé par la formation. Mieux, le Directeur de master sera là pour parler de son master. Il sera certainement accaparé par des dizaines d’étudiants en quête d’infos. La patience sera votre alliée, jeunes padawans. Ce sera le moment de vous présenter et de poser vos questions   : qu’est-ce qu’il attend des prochains étudiants (et donc d’une candidature, comment elle doit lui être présentée, etc…). Cela va vous permettre d’éviter pas mal de boulettes au moment de postuler et d’être le plus complet possible . Et, si vous vous êtes bien fendu la poire avec lui avec des blagues juridiques de qualité , il se rappellera peut être de vous au moment de se décider. La concurrence est féroce, il faut se renseigner, se montrer, s’intéresser. Bref, il faut se bouger. Conseil : sachez sortir de votre zone de confort pour trouver le bon M2. Des étudiants de la France entière vont convoiter votre master rêvé. Du coup, il faut convoiter le master rêvé dans la France entière. C’est-à-dire : oui, il fait bon vivre à Strasbourg et maintenant, vous avez vos entrées à l’Happy Hours. Mais, il va falloir peut-être songer à quitter la ville. Et peut-être monter à Paris pour candidater éventuellement au MS Droit & Management International de l’ESCP ? 💡   Le saviez-vous  ? 20 700 masters et 800 doctorats sont délivrés chaque année en droit (INSEE). Ok GOOGLE, dis-moi quelles Universités proposent un master en Droit du contentieux. Munissez vous de la liste des Universités, éplucher leurs plaquettes et voyez ce qu’elles proposent. Par exemple : dans telle Université, on a plus de partenariats avec des professionnels, dans telle autre, on a plus d’heures de cours. Certes, cette démarche est fastidieuse . Mais jouer à chifoumi pour choisir votre master semble être le meilleur moyen de le regretter. Le mieux c’est quand même de savoir si vous souhaitez enseigner, passer des concours, vous orienter en entreprise, ou autre. Des passerelles existent par la suite. Mais dans l’immédiat ça vous permettra d’orienter votre choix : vous aimeriez faire tel métier, ce secteur vous intéresse, du coup il vous faut faire telle formation qui se trouve dans telle université. N’hésitez pas à squatter l’espace avenir de votre université, les salons d’orientation etc… le plus tôt possible. On vous déconseille par contre de faire 50 000 candidatures de M2. Cela va vous faire perdre du temps, mais cela vous empêchera surtout de vous concentrer sur les formations qui vous intéressent réellement. Oubliez la technique du sur un malentendu ça peut marcher. Ce n’est pas la peine de gâcher du papier pour des « candidatures sécurité » si de toute façon vous ne comptez pas vous exiler. Conseil : demandez-vous ce que vous souhaitez faire après votre M2. La vérité c’est qu’ il n’y a pas de différence majeure entre les masters recherche ou pro , si ce n’est le second semestre de la formation. ❤️ Recommandé pour vous : [LISTE] Top 17 des masters de droit les plus originaux Vous souhaitez vous diriger vers une carrière d’enseignant-chercheur ? De professeur ? Un master recherche sera recommandé puisqu’il est une étape obligatoire pour ceux qui veulent préparer un doctorat . Il suppose un travail de recherche personnel, en plus de vos heures de cours et comporte des enseignements essentiellement théoriques . A la fin, vous rédigez un mémoire qu’il vous faudra soutenir devant un jury . Par contre, la réciproque n’est pas vraie : s’engager dans une thèse sans être passé par la case mémoire, c’est quasi impossible. Si vous êtes certains que vous ne vous lancerez pas dans le doctorat, préférez le master pro qui vous introduira dans le milieu professionnel auquel vous vous destinez. En plus, il n’est pas à exclure qu’après votre stage, vous soyez embauché dans la structure d’accueil. JACKPOT . Pour clore votre master professionnel, il vous faudra rédiger un rapport de stage dans lequel il ne s’agira pas de raconter vos journées style « arrivée à 9h, go à la machine à café » , mais de travailler autour d’une problématique juridique rencontrée en stage . A savoir, certaines spécialités proposent les deux options , de sorte que tout le monde est en cours ensemble au premier semestre, et ensuite chacun sa route, chacun son chemin : Jacques va en stage, Michel va à la bibliothèque. ❤️ Recommandé pour vous : Top 3 des meilleurs trophées juridiques ouvrant des perspectives d'avenir CONCLUSION 🏛 Rien ne tombera tout cuit . Attention, ça va faire mal mais gardez en tête qu’aucune formation ne vous garantira un emploi : c’est à vous d’en faire quelque chose. On va vous donner les clés pour vous lancer, à vous de vous les approprier, de bosser pour réussir des concours ou de vous montrer motivés pour intégrer une société. Avant de postuler, posez-vous les bonnes questions : dans quel secteur vous voulez exercer ? Quel métier vous voulez faire ? Quelle formation va vous permettre d’y arriver ? Au niveau des débouchés , c’est sûr qu’un DJCE ouvrira plus de portes qu’un master ultra spécialisé type Droit de l’Homme ou Droit de la mer. Mais si vous êtes sûrs et certains de vouloir bosser dans ce domaine, ce serait dommage de ne pas se lancer. Il faut être réceptif aux difficultés d’un milieu, mais pas pour autant se décourager. Le tout, c’est de pouvoir expliquer vos choix . Vous verrez quand vous intégrerez le milieu professionnel qu’on en apprend encore beaucoup « sur le tas ». On ne peut pas se former à tout . Alors, réfléchissez à ce que vous envisagez, adaptez vos choix en fonction et rassurez-vous , rien n’est figé : se faire confiance, c’est la clé. Aurore Lafond 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS (Flashcards Pamplemousse, Fiches de révisions, Livres de réussite). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • [Masters 2024] Tout savoir sur la plateforme de candidatures Monmaster.gouv.fr

    > Orientation Vous voulez un master de droit et redoutez la sélection ? La plateforme des masters a pour objectif de fluidifier le processus  de candidatures ! Avantages, inconvénients, modalités de candidature et conseils pour obtenir le master de droit de vos rêves… Voici toutes les informations à connaître sur la nouvelle plateforme monmaster.gouv.fr  ! 👇 Sommaire La nouvelle plateforme des masters Le calendrier des candidatures Les avantages et inconvénients Le processus de candidature Le droit à la poursuite d’études Conseils pour un dossier de candidature parfait La nouvelle plateforme des masters 🆕 Monmaster.gouv.fr , la nouvelle plateforme de candidature en masters, a vu le jour début 2023 ; parcours de candidature fluidifié ou encore accès aux masters facilité, on vous explique ce qui change avec la nouvelle plateforme. Faciliter l’accès aux formations Cette plateforme qui succède au portail « trouver mon Master », se nomme tout simplement monmaster.gouv (pourquoi se prendre la tête quand on peut faire simple ? 😌). La nouvelle plateforme fait suite à la réforme de la formation professionnelle en France, destinée à faciliter l’accès aux formations de master, notamment pour les jeunes diplômés . D'après le ministère de l'Enseignement supérieur, elle a pour but de faciliter l’affectation des étudiants , en fluidifiant le parcours de candidature de l’étudiant, mais aussi en facilitant le travail de l’administration par l’instauration d’un seul et unique dossier de candidature. « Cette nouvelle plateforme permet désormais une vision globale des places disponibles et également de se rendre compte des filières qui sont particulièrement en tension » explique la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Mme Sylvie Retailleau. L’idée est de centraliser les offres de formations et les candidatures. Le ministère de l’Éducation nationale précise que la plateforme évite aux étudiants d’être confrontés « à une multitude de modalités de recrutement, variant d'un établissement à l'autre ». Des masters de droit toujours sélectifs Aaaah la sélection en master aka les Hunger games des juristes, quelle période ! Entre les candidatures, les délais à respecter, la rédaction des lettres de motivations, vous pouvez être perdus. Mais pas de panique, on est là pour vous aider ! 😉 Nous le savons tous à présent, l’accès à un master de droit se fait par le biais d’une sélection , notamment en raison de la capacité d’accueil limitée des établissements. Les établissements recrutent alors sur dossier des candidats , en prenant en compte plusieurs critères tels que les notes , les motivations ou encore la cohérence du projet professionnel . Globalement, le parcours scolaire de l’étudiant est étudié en long, en large et en travers ! D'ailleurs, d'après un sondage réalisé par @Pamplemousse magazine , 75 % des étudiants en droit pensent que la nouvelle plateforme ne permettra pas plus d'acceptations en master , que les années précédentes. 25 % des répondants ont espoir, qu'à l'inverse, la nouvelle plateforme permettent à plus d'étudiants d'obtenir un master de droit. 💡   Le saviez-vous ?  Depuis la réforme de 2016, la sélection en master se déroule dorénavant à l’entrée du M1, alors qu’elle se déroulait initialement à l’entrée du M2. Pourtant, les professionnels eux-mêmes le disent, il est plus logique d’opérer une sélection à l’entrée du master 2  ! D’ailleurs, Frédéric Douet, avocat et rédacteurs de chroniques juridiques à dit « La meilleure solution serait de revenir à la sélection à l'entrée du master 2. On ne forme pas un juriste en trois ans. Nombreux étaient naguère les étudiants qui, après avoir obtenu laborieusement leur licence, s'épanouissaient en quatrième année. » Un dossier unique pour simplifier les modalités de candidatures Eh bien, nous sommes désolés de vous décevoir, mais il faut admettre que cela ne change pas grand-chose. 😢 Il est vrai que la plateforme simplifie les modalités de candidatures , notamment via l’instauration du dossier unique , mais le vrai problème de place n’est pas réglé pour autant. Les établissements ont toujours le droit de refuser les candidats dont les dossiers ne concordent pas avec les attendus de la formation. Et les capacités d’accueil des établissements restent limitées. Donc le seul changement est que les étudiants pourront mieux gérer leur processus de candidature. C’est déjà bien, dirons-nous ! 🙃 Une plateforme sans algorithme Toutefois, on tient à vous rassurer sur le sujet ; il n’y a pas d’algorithm e qui dit qu’avec un dossier imparfait, vous n’aurez pas de master. Les notes sont évidemment un facteur important, mais il n’y pas que cela qui sera pris en compte. Les expériences professionnelles , associatives et les stages sont des éléments non négligeables auxquels les responsables de formation prêtent une attention particulière. D’où l’importance de mettre en avant TOUTES les expériences que vous avez réalisées au cours de votre parcours. À vous donc, d’agrémenter au mieux vos candidatures pour convaincre les directeurs de master que vous êtes l’élément dont ils ont besoin dans leur formation. 💡   Le saviez-vous :   En juillet 2021, près de 4 300 étudiants sans masters ont adressé une lettre ouverte à l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur en demandant, entre autre, une meilleure gestion des flux en master. La ministre avait alors promis l’ouverture de 4 400  places supplémentaires en master. Le calendrier des candidatures 📆 On vous donne toutes les dates à retenir pour candidater aux masters en formation classique, mais aussi en alternance ! Pour les parcours en master classique : Dès le 29 janvier 2024, tous les étudiants à la recherche de leur futur Master, accéderont à l’offre de formation sur cette plateforme. Il s’agit de 3500 formations et 8000 parcours de Master. Du 26 février au 24 mars 2024, phase de dépôt des candidatures en formation initiale ou en alternance. Du 2 avril au 28 mai 2024, phase d'examen des candidatures. Pour les parcours en master en alternance : Les formations en alternance peuvent publier la liste des candidats placés en recherche de contrat dès qu'elles sont prêtes à le faire et avant le 28 mai. Du 4 juin au 24 juin 2024, phase principale d'admissions. Du 25 juin au 31 juillet 2024, phase complémentaire (nouveau). Du 25 juin au 30 juin 2024, phase de candidature et classement des candidatures encore en liste d'attente, pour la gestion des désistements. Du 15 juillet au 31 juillet 2024, phase d'admission. Jusqu'à mi-septembre 2024, gestion des désistements Les avantages et inconvénients de la nouvelle plateforme Dossier unique, avis obligatoire aux candidats, nombre de vœux maximum ou encore places en master limitées ; on a décrypté pour vous tous les avantages et inconvénients de la nouvelle plateforme. Les avantages de la nouvelle plateforme ✅ Un dossier de candidature en ligne unique , (on entend votre soulagement d’ici, et on le comprend). Vous n’aurez qu’un seul dossier de candidature à constituer, qui sera visible auprès des établissements. Vous pourrez ainsi candidater à 15 masters en formation classique, et 15 en alternance. ✅ Les établissements ont l’obligation d’émettre un avis au candidat , ainsi, vous pourrez davantage comprendre l’état de votre dossier ; ✅ Les places non pourvues seront visibles en tant réel pour les étudiants. Cela vous permettra d’affiner votre projet de candidature, en sachant directement dans quelle formation il y a des places disponibles ; ✅ Aucune hiérarchisation des vœux « de façon à ce que les étudiants ne s’autocensurent pas et gardent la main tout au long du processus d’admission » précise le ministère de l’Enseignement supérieur ; ✅ Un calendrier national unique, les réponses aux candidats et les inscriptions administratives seront réalisées durant une même période, afin de fluidifier le processus. Évidemment, il faut garder en tête que la nouvelle plateforme ne garantit pas pour autant une place en master à tous les étudiants. Quoi qu’il en soit, elle facilite votre parcours et ça, c'est déjà bien ! 🙂  Les nouveautés à absolument connaître pour Mon Master 2024 Les inconvénients de la nouvelle plateforme 2024 Un tableau de bord pour suivre l’évolution des candidatures ; L’introduction d’une phase complémentaire après la phase principale d’admission ; Le calendrier a été ajusté pour que les étudiants reçoivent leur affectation avant fin juillet ; Pour les formations en apprentissage, les candidats acceptés doivent soumettre leur contrat d’apprentissage ou une promesse de contrat sur la plateforme. Les inconvénients de la nouvelle plateforme ❌ Aucune hiérarchisation des vœux : a priori, cette non-hiérarchisation est censée être avantageuse, mais en réalité, chaque étudiant à un ou deux masters de droit en tête de son classement. ❌ 15 vœux maximum : concrètement, chaque étudiant peut postuler à 30 vœux au total, soit 15 vœux en formation initiale et 15 vœux en formation en alternance. Néanmoins, si vous n’êtes intéressé que par l’un ou l’autre, vous ne pourrez postuler qu’à 15 vœux seulement. Dans un contexte où le recrutement est difficile, on a tendance à multiplier les candidatures pour être sûr d’être pris quelque part, or avec ce nombre maximum de vœux, les chances sont forcément plus minces. ❌ Nombre de places disponibles toujours insuffisant : c’est mathématique, il y a trop de candidatures pour trop peu de places en master de droit. Les modalités de candidatures sont améliorées, voire simplifiées, mais cela ne change rien au vrai problème qui concerne les places. 💡   Le saviez-vous ?   À Paris-I-Panthéon-Sorbonne, le master droit privé qui est l’un des plus demandés en France, a reçu, pour la rentrée 2021, 3 200 candidatures pour 95 places , soit un taux d’acceptation de près de 3% seulement. Comment se déroule le parcours de candidature ? ➡️ On vous explique comment se déroule le processus de candidature en master sur monmaster.gouv.fr , les différentes étapes et le nombre de vœux maximum. Les étapes de la candidature ÉTAPE 1️⃣ : Consulter les offres de formations conduisant au diplôme du master Avant toute chose, vous devez vous renseigner sur l’ensemble des masters de droit qui vous sont proposés. Il en existe une multitude et il se peut (fortement) que vous ne les connaissiez pas tous  ! Ce serait dommage de passer à côté de certaines formations, car vous n’aurez pas réalisé assez de recherches. D’autant plus que certaines formations ne sont pas disponibles via la plateforme nationale, mais directement auprès des établissements concernés. Le portail national Monmaster vous donne accès à l’offre de formation en master et particulièrement aux spécificités de celles-ci. Différentes mentions disponibles, capacité d’accueil, enseignements de la formation ou encore taux d’insertion professionnelle , tout y est ! D'après un sondage réalisé par l'équipe @Pamplemousse magazine , 92 % des étudiants envisagent de poursuivre en master , après leur licence de droit. Seulement 8 % pensent se contenter de la licence. Les attendus généraux des établissements Vous devez avoir conscience de ce qui sera attendu de vous afin de postuler aux masters qui vous correspondent le mieux. Chaque master a évidemment ses propres prérequis, mais globalement voici ce à quoi vous devez vous attendre : Avoir un projet professionnel cohérent De bons ou assez bons résultats académiques De bonnes connaissances juridiques dans les matières concernées Un suivi obligatoire des différentes matières concernées Une ou plusieurs mentions sur les trois années de licence Une expérience professionnelle/ associative (au mieux dans le domaine du master). Sur la page de chaque formation, vous trouverez un lien vous menant à la fiche formation directement sur le site de l’établissement, vous y trouverez plus de détails, tels que les modalités d’enseignements, le programme complet du M1 et du M2 ainsi que les débouchés à l’issue de la formation. 💡   Le saviez-vous ?  En moyenne, 85,8 %  des étudiants en droit poursuivent en master, après avoir obtenu leur diplôme de licence. Cette première étape de recherche est primordiale, car elle vous permettra d’évaluer la pertinence de votre candidature au regard des attendus de la formation concernée. D’ailleurs, parmi les nouveautés liées à la plateforme, tous les établissements ont eu l’obligation d’être particulièrement précis sur ce qu’ils attendent des étudiants. Vous trouverez donc les attendus et les critères généraux d’examens des candidatures en marge des formations, sur le portail monmaster.gouv.fr. Un choix de master cohérent Vous devez faire des choix stratégiques . Il vous est impossible de choisir un master juste pour sa renommée ou parce que vous “ aimez bien ” les matières étudiées. Typiquement, si vous postulez au sein d’un Master de droit pénal et sciences criminelles en ayant des notes très faibles dans les matières liées, il sera difficile de considérer positivement votre candidature. ⚠️ Qu’on soit bien clair, l’idée ici n’est pas de vous dire “Ne postulez pas, vous n’avez aucune chance” mais plutôt “ Postulez là où vous pensez le plus en avoir ”, c’est là toute la nuance  ! 🎤 Témoignage :    « Il se trouve que j’ai redoublé chacune de mes trois années de licence, et que j’ai toujours validé mes années aux rattrapages. Alors face à des centaines d’étudiants ayant d’excellents dossiers ou même une mention, je ne pensais pas faire le poids. Mais en parallèle, j’ai agrémenté mon dossier de plusieurs expériences. J’ai été salariée tout le long de mes études, j’ai fait du théâtre et intégré une formation d’éloquence, dont je suis d’ailleurs devenue présidente. Et je dois dire que cela a joué en ma faveur ! J’ai obtenu le Master 1 de Droit privé de mes rêves à l’université Paris 1 Panthéon- Sorbonne. » Maëva, M2 Évidemment, tout est possible et vous pourrez très bien obtenir un master spécifique sans pour autant avoir d’excellentes notes dans les matières liées, mais c’est plus difficile. Mettez-vous à la place des responsables de formation  ; si un étudiant se présente à vous en vous disant qu’il a le profil idéal pour intégrer le Master de droit fiscal, tout en ayant eu 2 de moyenne en droit fiscal au S2, vous allez sûrement hausser les sourcils (au moins un 🤨). Vous devez être conscient que les notes sont particulièrement regardées , notamment celles du S1 de la L3. Vous devez donc être cohérents. Vous avez un nombre de vœux maximum , alors faire les bons choix s’impose ! Vous pouvez également consulter les sites d’établissements , les sites institutionnels ou encore vous rendre aux salons étudiants pour en savoir davantage sur les différentes formations. Cette recherche est indispensable et doit être réalisée en amont des candidatures. L’idée est que vous fassiez le bon choix et mettiez toutes les chances de votre côté ! ÉTAPE 2️⃣ : Entamer la rédaction de votre lettre de motivation et de votre CV Après avoir choisi les formations auxquelles vous allez postuler, entamez la rédaction des documents nécessaires à vos dossiers tels que le curriculum vitae et la lettre de motivation . Petite nouveauté de la plateforme : désormais, vous n’aurez plus qu’à compléter un seul et unique dossier de candidature . Ainsi, vous aurez tout le temps de travailler au mieux vos lettres de motivations afin de convaincre les directeurs de master de vous accepter dans leur formation. Interdiction de bâcler tout ça ! Si vous postulez au sein de plusieurs masters, vous pourrez être amené à réaliser plusieurs lettres de motivations. Si tel est le cas, les règles sont les mêmes ; rédigez une lettre personnalisée , structurée et agréable à lire ! Prenez aussi le temps de réaliser un CV professionnel , qui soit facile à lire et structuré . Il est important que le recruteur puisse voir directement vos expériences professionnelles. Concernant la lettre de motivation, vous devez vous vendre au maximum, alors intégrez-y toutes les expériences que vous avez réalisées (cf nos conseils plus bas). ❤️ Recommandé pour vous :  La team Pamplemousse a mis au point LE guide ultime pour obtenir le master de vos rêves :   le   pack Master   ! Un outil indispensable, comprenant entre autres les meilleurs conseils à mettre en pratique ainsi que des modèles parfaits de lettres de motivation. ÉTAPE 3️⃣ : Candidatez aux masters qui vous intéressent Dès l’ouverture des candidatures (en 2023, c’était entre le 22 mars 2023 et le 18 avril 2023 ), postulez aux masters que vous souhaitez intégrer. Bien que vous ayez environ un mois pour candidater, l’idéal est de le faire le plus tôt possible . Il se trouve que les responsables de formations ont une multitude de dossiers de candidatures à évaluer, c’est un travail chronophage. En tout logique, ils regarderont les dossiers dans leur ordre d’arrivée sur la plateforme. S'ils trouvent leurs candidats idéaux dans les premiers dossiers, ils ne regarderont peut-être pas les suivants. Et le vôtre passera à la trappe. Alors n'attendez pas le stress des derniers jours, c’est rarement une bonne idée. Vous allez donc devoir créer votre compte sur le portail monmaster.gouv.fr . à ce titre, un certain nombre de documents vous seront demandés, certains sont communs à tous les étudiants tandis que d’autre sont spécifiques aux formations. Patrick Retailleau, adjoint à la cheffe du service “stratégie des formations et de la vie étudiante”, dresse une liste de documents généraux qui sont fortement susceptibles de vous être demandés : Les pièces communes à tous les étudiants État civil / cordonnées Curriculum vitae Relevé de notes du baccalauréat Relevé de notes post bac : L1/L2/L3 Justificatifs d’expériences professionnelles ou de stages. ❤️ Recommandé pour vous : Existe-t-il une moyenne idéale pour entrer en master ? 5 conseils pour postuler au MS Droit & Management International Les questions auxquelles répondre Vous devrez également répondre aux questions suivantes, et joindre à votre dossier les justificatifs nécéssaires : Êtes-vous sportifs de haut niveau ? Êtes-vous un artiste ? Êtes-vous en situation de handicap ? Êtes-vous boursier ? Envisagez-vous de faire une année de césure ? Les réponses à ces questions ne seront pas transmises à la Commission des vœux, elles sont seulement destinées à compléter votre dossier et vous aider pour la suite de l’inscription. 💡   Le saviez-vous :   Pour ceux d’entre vous qui envisagent de changer d’académie durant leur année de master, une aide financière à hauteur de 1000 euros est disponible. Il s’agit de l’aide à la mobilité, qui nécessite d’avoir obtenu un diplôme national de licence et d’être boursier. Les pièces individuelles, propres à chaque établissement Chaque établissement a sélectionné les pièces à vous demander, au sein d’une liste fournie par le Ministère de l’Éducation et de la Recherche. Il s’agit de pièces classiques, qui sont obligatoires pour certaines et facultatives pour d’autres. Voici une liste non exhaustive de pièces auxquelles vous pouvez vous attendre : Lettre de motivation Lettre(s) de recommandation Attestations d’expériences professionnelles Attestations de stages juridiques Certifications en langue type TOEIC / TOEFL Certifications en informatiques… Questionnaire de l'établissement D’après une étudiante de l’université Paris Panthéon-Assas, certains questionnaires sont en quelque sort des pièges . Un directeur du Master Droit de la propriété intellectuelle de l’université de la Sorbonne lui aurait indiqué que certaines commissions pratiquent une présélection à l’aide de ces questionnaires. Léa nous explique que « les questionnaires seraient transposés dans un tableau Excell, qui va trier les réponses . Et ainsi, les étudiants qui auraient le malheur de répondre à côté, verront leur dossier évincés , sans même avoir été regardés par les responsables de formation. » On espère que ce n’est pas une pratique commune à toutes les facs, mais quoi qu’il en soit, prenez donc le temps de bien répondre à ces questionnaires ! Deux pièces supplémentaires par établissement : En plus de ces pièces générales, chaque établissement a la possibilité de vous demander le dépôt de deux pièces , non inscrites dans la liste. En effet, si celle-ci ne convient pas aux établissements, ils ont cette possibilité d’ajouter des documents. C’est un choix qui relève exclusivement de chaque université, mais quoi qu’il en soit, il ne pourra que s’agir d’un document en rapport avec votre parcours ou en lien avec les attendus de la formation. Par ailleurs, certaines formations peuvent prévoir une convocation à des épreuves écrites ou à des entretiens oraux, soyez-donc bien préparés ! 🎤   Témoignage :   « Dans ma faculté, parmi l’un des deux documents supplémentaires qu’on pouvait nous demander, on a dû fournir une fiche de synthèse . Celle-ci comprenant elle-même plusieurs documents (déjà un petit vice de procédure 🫢). Mais ce n’est pas le seul problème ; parmi ces documents, on doit indiquer la liste des parcours de masters  qui nous intéressent, classés par ordre de préférence  » nous explique Noémie, étudiante en L3 Droit privé à Assas. Et pour ceux qui ne le savent pas, c’est une pratique formellement interdite par le Ministère de l’Enseignement supérieur ! D’ailleurs, la directrice générale de l’Enseignement supérieur, Mme Anne-Sophie Barthez, appelle à dénoncer les universités qui demandent à leurs étudiants de hiérarchiser leurs vœux. Eh oui, si les vœux ne sont plus hiérarchisés sur monmaster.gouv.fr, ce n’est pas pour rien ! Les universités ont l’interdiction de mettre en œuvre cette pratique. ÉTAPE 4️⃣ : Admission et inscription administrative dans les établissements Dès le mois de juin (le 23, pour l’année 2023) , la phase d’admission débute. Chaque étudiant reçoit donc la réponse à ses candidatures . Si vous avez été admis dans une formation, vous n’aurez plus qu’à vous rapprocher de l’établissement d’accueil afin d’effectuer l’inscription administrative. Concernant les formations en apprentissage, il est possible de recevoir une réponse avant cette date. Cela s’explique par le fait que rechercher une entreprise peut s’avérer être long et difficile. En ce sens, lorsque c’est possible, les commissions reviendront vers vous avant la date annoncée. Combien de vœux ? En principe, la plateforme indique que chaque étudiant peut émettre 15 vœux maximum en formation classique , et 15 vœux maximum pour les formations en apprentissage . Ces deux parcours étant distincts, vous pourrez donc concrètement postuler aux deux en formulant un total de 30 vœux . En réalité, vous pourrez postuler à un peu plus de vœux ; on vous explique ! Chaque master de droit comprend plusieurs mentions. Autrement dit, plusieurs parcours différents au sein de la même formation. Prenons un exemple concret : le Master Droit international de l’université Panthéon-Sorbonne comprend trois parcours différents : Droit international des affaires Droit international général Droit international, européen et comparé En candidatant à ce Master, c'est-à-dire en utilisant un seul vœu , vous pourrez candidater au sein des trois parcours . Ce qui est de ce fait un point positif  ! Vous augmentez vos chances d’obtenir un master. Patrick Courilleau, adjoint à la cheffe du service “stratégie des formations et de la vie étudiante“ explique en ce sens qu’un étudiant “ pourra réaliser environ 45 dossiers de candidatures , dès lors qu’il postule pour plusieurs parcours dans différents masters .” Le droit à la poursuite d’études Si vous n’avez été accepté dans aucun master de droit, pas de panique ! On souffle un bon coup, car il y a toujours des solutions. 👇 La redistribution des places non attribuées Tout d’abord, les places de master non acceptées seront redistribuées. Vous pourrez donc tout à fait recevoir une acceptation dans un master durant les derniers jours. Si vous n’avez pas de places lors des premiers jours de résultats, cela ne signifie pas pour autant que vous n’avez plus aucune chance. L’avantage de cette plateforme est d’avoir une vue globale des places restantes . Ainsi, dès lors que les étudiants sélectionnés auront validé leur choix, les places non distribuées seront réattribuées , au fur et à mesure, aux étudiants sans master. Il vous faudra donc faire preuve de patience, ne vous laissez pas gagner par le stress, car tout est possible ! La saisine au rectorat Ensuite, vous pourrez contester la décision de refus au titre d’un retour gracieux, hiérarchique ou contentieux. À partir de la réception de la décision, vous disposerez d’un délai de deux mois pour le faire (mais vous le savez, puisque vous l’avez vu en droit administratif 😉). 💡   Le saviez-vous ?   En 2021, un peu plus de 11 600 candidats de plusieurs filières différentes n’ayant obtenu aucune réponse favorable des établissements ont saisi le rectorat. Il existe deux cas de figures différents : Vous êtes sur liste d’attente , et finalement, vous n’avez aucune acceptation de master d’ici la fin du mois de juillet ; Dès la mi- juillet, vous n’avez que des refus et vous n’êtes pas sur liste d’attente. Que ce soit l’un ou l’autre, vous pourrez saisir le rectorat au titre du droit à la poursuite d’étude, qui est consacré au sein du Code de l’éducation. L’article R. 612-36-3 du code de l’éducation dispose : « […] Cependant, s'ils en font la demande, les titulaires du diplôme national de licence sanctionnant des études du premier cycle qui ne sont pas admis en première année d'une formation du deuxième cycle de leur choix conduisant au diplôme national de master se voient proposer l'inscription dans une formation du deuxième cycle en tenant compte de leur projet professionnel et de l'établissement dans lequel ils ont obtenu leur licence, dans des conditions fixées par décret en Conseil d'État pris après avis du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche. ». L’article R. 612-36-3 du même code confirme : « […] Le recteur de région académique présente à l'étudiant qui a satisfait aux conditions mentionnées au premier alinéa, après accord des chefs d'établissement concernés, au moins trois propositions d'admission dans une formation conduisant au diplôme national de master . ». Ainsi, en lisant ces dispositions, on doit considérer que l’étudiant qui n’a pas d’inscription doit recevoir trois propositions d’inscription en master par le recteur. Les conditions d'accès à ce droit Pour mettre en œuvre ce droit, l’étudiant doit tout de même avoir postulé au sein de 5 masters au moins et y avoir été refusé. Vous devez donc prouver que vous avez bien tout tenté, en postulant au sein de plusieurs masters. Évidement, on vous conseille de candidater à un maximum de masters, et à des parcours différents afin de maximiser vos chances ! Concrètement, il s’agit de permettre à chacun de choisir librement son orientation scolaire et professionnelle. À ce titre, l’État doit vous garantir l’accès à l’éducation en mettant à votre disposition les ressources nécessaires. Toutefois, on se doit de nuancer le propos, et surtout d’être honnête. Ce droit ne garantit pas que vous aurez une place en master. Cela reste un droit difficile à mettre en œuvre. Le recteur doit effectivement chercher des places en master disponibles à vous proposer, mais n’a pas l’obligation de résultat ; il n’est pas obligé de les trouver . Le problème en master n’est pas la sélection en elle-même, mais plutôt le nombre de places disponibles  ! C’est mathématique ; il y a trop de candidatures au sein d’un même master pour trop peu de places . Lorsqu’un master reçoit des centaines de candidatures pour une capacité d’accueil limitée à 30 places, il est difficile de garantir une place à tous. 💡   Le saviez-vous ?   D’après la ministre de l’Enseignement supérieur alors en placeet ancienne directrice de l’université Paris-Saclay, les saisines auprès du rectorat ont diminué de 33 % en 2023. ❤️ Recommandé pour vous : découvrez toutes les étapes pour effectuer le recours pour les masters que faire si vous n'avez que des refus Les conseils pour un dossier de candidature au top 📌 On vous donne tous nos meilleurs conseils pour bien agrémenter vos dossiers de candidature et intégrer le master de vos rêves. Choisir le bon master de droit Le premier conseil à vous donner est de bien choisir le master auquel vous allez postuler. Pour une bonne candidature, il est primordial d’avoir un projet professionnel cohérent et cela implique de choisir le bon master de droit. Vous devez vous poser les bonnes questions (et accessoirement en trouver les bonnes réponses) ! Identifiez vos intérêts professionnels : Vous devriez vous poser des questions sur les domaines du droit qui vous intéressent le plus. Vous êtes intéressé par le monde des affaires, ou plutôt par le droit de la famille ? Faites des recherches sur les programmes : Une fois que vous avez identifié les domaines qui vous intéressent, vous devriez rechercher les programmes de master qui correspondent le mieux à vos intérêts. Vous pouvez commencer par consulter les sites web des universités et des facultés de droit, ainsi que les classements des meilleurs programmes de master de droit. ❤️ Recommandé pour vous : Les 10 masters de droit les plus réputés Comment ne pas regretter son choix de master juridique ? Regardez les programmes de cours : pour voir si les matières proposées correspondent à vos attentes. Vous pouvez également contacter les professeurs et les enseignants du programme pour voir s'ils ont une expertise dans les domaines qui vous intéressent. Considérez les perspectives de carrière : vous pouvez regarder les statistiques d'emploi des anciens étudiants pour voir dans quels domaines ils travaillent et quels types d'emplois, ils ont décrochés après avoir terminé leurs études. Eh oui, comme toute filière, le droit n’offre pas des débouchés certains dans tous les domaines. Les juristes diplômés qui se retrouvent au chômage ça existe ! C’est donc un critère à prendre compte si vous souhaitez pouvoir intégrer le monde professionnel facilement. ❤️ Recommandé pour vous : Que faire après une licence de droit ? Quels sont les métiers d’avenir en droit ? Les expériences à intégrer dans sa candidature Même s’il est vrai que les notes sont la première chose qui seront examinées, il ne faut pas oublier que vous n’êtes pas que ça. Votre profil est un parfait mélange entre les notes et vos expériences  ! Il faut donc essayer de favoriser les stages , qui apporteront une réelle valeur ajoutée à votre CV, mais également d’autres expériences non négligeables. Lors de l’examen des candidatures, plusieurs choses sont prises en compte et peuvent vraiment faire la différence ! Voici les expèriences à mettre en avant dans vos lettre de motivations. 🧑‍🏫 Les stages : ils sont un atout majeur ! Qu’ils soient obligatoires ou non, ils prouvent votre motivation. Le fait d’avoir une expérience professionnelle est clairement un plus, n'hésitez donc pas à détailler ce que vos stages vous ont apporté mais également ce que vous avez apporté à votre organisme d'accueil. 💼 L'expérience professionnelle : même si votre parcours professionnel n’a pas de lien direct avec le monde du droit ou qu’il ne s’agit que d'emplois étudiants, ils permettent de montrer à l'examinateur votre sérieux et votre maturité. C’est d’autant plus valorisant car cela montre que vous avez su vous organiser entre les cours et un emploi, et en conséquence que vous avez géré les deux tel un maître ! L’idée est toujours de mettre en avant l’intérêt de l’expérience par rapport au droit, et notamment à votre domaine. Par exemple, si vous avez travaillé en tant qu’assistant juridique, vous pourrez mettre en avant votre aisance rédactionnelle ou encore le fait que vous ayez contribué à l’élaboration de dossiers. ❤️ Recommandé pour vous : Master : 6 conseils pour bien réussir ses candidatures Les doubles diplômes pour mettre des paillettes dans vos CV 😇 La vie associative : elle peut également influer sur vos candidatures. Que ce soit de manière ponctuelle, ou plus régulière, faites part de votre vie associative au sein de votre dossier. Cela peut en dire beaucoup sur vos qualités humaines et votre savoir-être. Si l’association est en lien avec le droit, c’est encore mieux ! Typiquement, si vous avez rejoint une association juridique favorisant l’accès au droit et que vous avez su mettre en pratique la théorie pour résoudre certaines situations, mettez-le en avant. 🏅 Les activités sportives : au même titre que la vie associative, le sport permet de développer des qualités personnelles indéniables. Il permet de se dépasser, d’avoir l'esprit d’équipe ou encore met en évidence votre rigueur. Et pour ceux d’entre vous qui n’auraient pas d'expériences de ce type, pas de panique, vous pouvez même faire référence à une expérience personnelle ! ⚠️ Le dossier de candidature n’est pas votre journal intime, n’en dites pas trop et surtout parlez d’une expérience dont vous avez su tirer profit. L’idée est de démontrer que vous avez su acquérir de réelles qualités. Encore une fois, que vous ayez un excellent dossier ou quelques mauvaises notes qui vous stressent, gardez en tête que vous avez bien d’autres qualités et compétences à mettre en avant pour vous démarquer. Les examinateurs sont des humains avant tout, et ont bien conscience que les notes ne suffisent pas à juger plusieurs années de travail (même si cela aide). Ils sont même très sensibles aux qualités que vous aurez développées en dehors du cadre universitaire alors no stress ! 😎 ❤️ Recommandé pour vous : 5 techniques infaillibles anti-stress Nour Dhaouadi 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS (Flashcards Pamplemousse, Fiches de révisions, Livres de réussite). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR.

  • [GUIDE] Masters : 6 conseils pour réussir ses candidatures

    Orientation > Masters juridiques Face à la forte sélection après la licence, il est essentiel de bien réussir ses candidatures de masters de droit. Entre les doutes et le stress, la recherche de master est une véritable épreuve pour les étudiants en droit. C’est pourquoi il est important de savoir comment vous y préparer : voici 6 conseils pour réussir votre dossier de candidature. 💪 Sommair e : Les dates à retenir pour la sélection Conseil 1 : Se renseigner en amont Conseil 2 : Viser large sur son choix Conseil 3 : S’organiser Conseil 4 : Personnaliser vos lettres de motivation Conseil 5 : Assumer ses échecs en licence Conseil 6 : Mettre en avant ses réussites Les bourses master pour les étudiants étrangers Cher pépin, si vous lisez cet article, c'est que vous savez que vous devrez y passer : l'étape des candidatures aux masters. Le problème, c'est que les places en masters sont limitées malgré un nombre de candidats en droit important. En résumé, la sélectivité après la licence est forte. Et les critères de sélection sont quelque peu opaques. Début 2023, la plateforme " mon master.gouv " a été lancée avec pour objectif de fluidifier le processus de candidatures et de sélection. La plateforme ne résoudra pas tout et il ne faudra donc pas manquer cette phase de candidatures... Les dates à retenir pour la sélection Voici les dates à retenir pour la sélection et les candidatures de master sur la plateforme Monmaster.gouv.fr . Publication des formations À partir du 29 janvier 2024  : Les offres de formation pour les Masters de droit qui ouvriront en septembre 2024 seront publiées. C'est le moment de commencer vos recherches pour sélectionner le Master qui correspond à vos aspirations professionnelles. Dépôt des candidatures Du 26 février au 24 mars 2024  : Phase de dépôt des candidatures. Préparez vos dossiers avec soin, en veillant à respecter les critères d'admission et les délais imposés par chaque formation. Examen des candidatures Du 2 avril au 28 mai 2024  : Votre dossier sera examiné par les établissements d'enseignement supérieur. Cette période peut être stressante, mais c'est aussi le moment de rester concentré sur votre objectif. Admission Du 4 au 24 juin  : La phase d'admission débute. Les candidats retenus seront informés des décisions et devront confirmer leur acceptation dans les délais impartis. Admission complémentaire Du 25 juin au 31 juillet  : Phase complémentaire d'admission. Si vous n'avez pas été admis dans la première phase, gardez espoir. Des places peuvent se libérer et les listes d'attente évoluer. Gestion des listes d'attente Du 25 au 30 juin  : Phase de candidature et classement des candidatures encore en liste d'attente. Restez attentif à toute communication de la part des établissements. Examen secondaire des candidatures Du 1er au 12 juillet  : Examen des candidatures par les établissements pour les étudiants en liste d'attente ou pour ceux ayant postulé pendant la phase complémentaire. Seconde phase d'admission Du 15 au 31 juillet  : Phase d'admission où les candidats reçoivent une deuxième salve de réponses des formations. Gestion des désistements Jusqu'à mi-septembre  : Gestion des désistements. Cette période permet aux établissements d'ajuster leurs listes d'admis en fonction des confirmations et des désistements. Comment se déroule la sélection en master ? La nouvelle procédure de candidature Pour l'année universitaire 2024-2025, la phase de candidature s'étend donc de février à mars. Chaque étudiant a la possibilité de soumettre jusqu'à 15 candidatures , avec une extension de 15 supplémentaires spécifiquement pour les formations en alternance . Il est à noter que plusieurs candidatures pour différents parcours au sein d'une même mention de Master et dans un seul établissement comptent comme une unique candidature. Les améliorations du système Le système MonMaster introduit plusieurs améliorations notables pour optimiser l'expérience des candidats et des établissements : Un Tableau de Bord Dynamique  : Permettant un suivi en temps réel de l'état des candidatures, cet outil offre une visibilité complète sur le processus de sélection. Des Outils Affinés pour les Établissements  : La gestion et le téléchargement des dossiers de candidature ont été simplifiés, permettant ainsi une meilleure organisation pour les responsables d'admission. Une Phase Complémentaire Post-Admission  : Accessible à ceux qui n'ont pas encore accepté une offre, cette étape offre une seconde chance d'admission. Extension des Vœux  : Il est désormais possible de formuler jusqu'à 10 nouveaux vœux pour des formations en apprentissage ou en formation classique, avec des acceptations qui se solidifient à l'issue de cette phase. Des Règles Clarifiées pour l'Apprentissage  : Les candidats retenus doivent impérativement soumettre leur contrat d'apprentissage ou une promesse de contrat, afin de garantir l'attribution équitable des places. Calendrier Optimisé  : Avec les affectations annoncées avant fin juillet, les étudiants bénéficient d'une organisation améliorée et d'un horizon temporel défini. Conseil 1 : Se renseigner en amont avant de candidater à un master juridique 📝 Enquêter sur l'offre de masters juridiques fait partie des étapes essentielles avant de candidater. Iriez-vous courir un marathon sans connaître le terrain ou sans avoir fait un minimum de préparation ? A priori non (sauf si vous en assumez les risques). Pour candidater à un master de droit, c’est la même chose : préparer un dossier de candidature demande du temps , du travail et de l’organisation. C’est pourquoi vous risquez d’être dépassé si vous vous y prenez au dernier moment. Vous êtes étudiant en droit et pendant votre recherche, vous aurez sûrement d’autres impératifs (études, examens, job(s)…). Dès lors, comment ne pas perdre les pédales pendant cette période stressante ? On entend souvent des discours tels que celui-ci : « - Je veux faire le master de droit du travail de Paris XI ! - Ah oui ? Pourquoi ? - Parce que c’est là que j’ai fait ma licence ». Rester dans la même université a ce côté rassurant : on sait qu’avec M. Gétorix, les sujets en histoire ne changent pas d’une année sur l’autre, que Mme Pénicaud en droit du travail est sympa même si l’on se perd un peu dans ce qu’elle dit ou encore qu’on peut négocier avec M. Kenobi pour rendre un devoir supplémentaire si l’on s’est ramassé au partiel blanc. Cet argument, tout comme celui de la renommée du master visé, n’est pas forcément un bon argument . On ne choisit pas un master parce qu’un professeur est sympa ou parce que le diplôme semble être connu. Tout comme on ne choisit pas un livre à sa couverture (quoique, parfois !), on ne choisit pas un master juste à son nom . Quelles matières sont enseignées ? Quels débouchés après ce diplôme ? Quels partenariats ? 🤔 Beaucoup de questions qu’il vaut mieux se poser avant de commencer à candidater. C’est pour cela qu’il faut viser les masters qui vous permettront : De vous épanouir : deux ans, c’est long ! Si la mentalité du master, la proximité ou l’absence de proximité avec les professeurs, le rythme ou encore le cadre de vie ne vous conviennent pas, il y a de fortes chances que cela impacte votre réussite. Par exemple , certains étudiants souhaiteront intégrer la vie active au plus vite. Les cours c’est bien, mais écouter quelqu’un déballer son cours pendant 3h sans interaction ni réelle réflexion, ce n’est pas forcément pour vous. Dans ce cas là, privilégiez les masters en alternance, qui allient la théorie des cours de droit à la pratique en cabinet d’avocat, en entreprise, ou au sein de l’administration ! Mais pour cela, encore faut-il que vous vous soyez renseigné sur les masters professionnels (oui oui, tous les masters ne sont pas uniquement théoriques) 🧐. De pouvoir atteindre vos objectifs professionnels par la suite : le master n’est qu’une étape vers la vie professionnelle . Avoir un master c’est bien, avoir un master qui vous permettra d’exercer le métier de vos rêves ou de vous préparer aux concours que vous souhaitez passer par la suite, c’est mieux ! D’ailleurs, vous aurez sûrement plus de chances d’avoir un master si celui-ci suit une certaine logique professionnelle . Pour montrer que vous êtes un candidat réfléchi qui a fait des recherches, démontrez en quoi ce master est fait pour vous 😎 . Ainsi, pour maximiser les chances de trouver le master idéal, il est nécessaire de se renseigner sur l’offre existante , et pas uniquement sur celle de son université. Pour cela, il existe plusieurs possibilités : 💻 La plateforme monmaster.gouv répertorie l’ensemble des masters des universités françaises . Elle vous renverra vers les sites des universités, sur la page du master que vous avez sélectionné. 👨‍💻 Les journées portes ouvertes ou les salons (en visio cette année). Ils vous permettent de découvrir des formations, de vous renseigner sur leurs contenus mais aussi de rencontrer des étudiants et/ou professeurs. Les conférences de présentation des masters offrent également un bon aperçu de l’offre disponible. 👩‍🎓 Les anciens étudiants (almuni) : n’hésitez pas à les solliciter pour avoir leur avis (privilégiez ceux ayant fait le master que vous avez dans le viseur - si possible l’année précédente ou il y a deux ans, histoire que l’avis soit pertinent et toujours d’actualité). De même, vous pouvez également regarder sur les groupes Facebook : il existe souvent un groupe par promotion/master, vous pourrez dès lors vous adresser à des étudiants actuellement dans le master que vous dési rez (découvrez le groupe Bordel de Droit dédié aux masters et le Discord officiel des étudants . ❤️  Recommandé pour vous : Comment ne pas regretter son choix de master juridique ? Les 10 masters juridiques les plus réputés Quels sont les métiers d'avenir en droit ? [Masters] Tout savoir sur la plateforme de candidatures Monmaster.gouv.fr Conseil 2 : Viser large sur son choix de master 💗 Les places en masters sont rares, il vous faut donc postuler à un grand nombre de formations si vous voulez vous assurer une place quelque part. Surtout, ne limitez pas vos candidatures à vos seuls masters favoris ! Vous n’êtes pas sûr d’être pris. En ayant candidaté à plusieurs endroits, vous multipliez vos chances d’avoir un master, même si celui-ci vous plait un peu moins. Multiplier les chances = être plus serein lors des entretiens parce que vous avez un filet de sécurité = plus d’assurance = une meilleure réussite générale. Chaque candidature vous permet de peaufiner votre dossier (l’expérience est toujours un atout) et donc d’avoir un dossier béton pour vos masters favoris. Rappelez-vous que vous n’êtes pas le seul candidat à postuler. En revanche, l’idée n’est pas de faire un marathon, vous y perdrez plus votre temps qu’autre chose. En résumé : ne vous limitez pas à des candidatures dans deux/trois masters , mais n’essayez pas non plus d’être accepté dans toutes les universités françaises 🤦. «   Quand le directeur du master m’a demandé si j’avais postulé dans d’autres masters, je lui ai répondu sans sourciller “Écoutez, pour telle, telle, et telle raison, votre master correspond exactement à celui qu’il me faut pour passer à l’étape suivante de mon projet professionnel. Je pense aussi être un élément intéressant pour la prochaine promotion. C'est donc mon choix n° 1, je vous le garantis. Mais pour répondre exactement à votre question, je ne vais pas vous mentir, oui j’ai postulé à d’autres masters. Toute personne raisonnée doit avoir un plan B. Mieux vaut se retrouver avec trop de choix que pas assez » - Augustin, M2 Droit/HEC Paris. 💡   Le saviez-vous ? 20 700 masters et 800 doctorats sont délivrés chaque année en droit (INSEE).  Avec autant de masters, vous comprenez bien qu’il est impossible de postuler partout... Et puis entre nous, c’est quand même vachement plus valorisant et confortable d’avoir le choix à la fin parce qu’on est admis dans plusieurs masters plutôt que d’être frustré parce qu’on est pris nulle part, par faute d’avoir candidaté par défaut partout et/ou à défaut d’avoir fait des dossiers de qualité ? Conseil 3 : S’organiser pour ne pas rater une candidature en master 📚 Bien candidater, c’est savoir s’organiser. Si vous suivez nos conseils, vous aurez plusieurs candidatures à faire, dans plusieurs universités . Chaque université n’ouvre pas les candidatures à la même date, pour la même période, selon les mêmes modalités (dossier papier, électronique, les deux ? Sur quelle plateforme ?). Il est facile de se perdre et de louper une deadline quand on doit en plus réviser ses partiels du dernier semestre de licence non ? Et oui, la vie de candidat est mouvementée… Voilà la solution que nous vous proposons : un tableau 📊. Excel, word, papier, peu importe ! L’important est d’y retrouver l’ensemble des informations de vos candidatures . Voici un petit exemple : Vous pouvez aussi rajouter une colonne avec les “pour” et les “contre” de chaque master, une colonne « alternance/formation initiale », ou encore une colonne « choix n°… ». Autre organisation à avoir : un dossier papier et/ou sur votre ordinateur par candidature . Comme ça, au moment où le dossier est à envoyer, on ne passe pas deux heures à chercher les pièces en paniquant ! « Chaque semaine, je reçois des centaines de messages d’étudiants en stress total causé par la peur de ne pas être pris dans un master. Et ils ont bien raison d’être en alerte : chaque année, des milliers de candidats se retrouvent sur le carreau à devoir trouver un plan B qui n’était pas celui prévu à l’origine. Pour se donner toutes les chances d’être pris dans un master, il faut mettre le paquet sur son dossier de candidature ! » - Poney du Droit Conseil 4 : Personnaliser les lettres de motivation 📨 Ça y est, pour avoir ses chances d'être sélectionné dans un master, l’heure de la constitution du dossier est arrivée. Vous en avez 3, 4, 10, 12, 25 à faire (personnellement, j’en ai fait 27 lors de mes candidatures en master 2, parce que oui, je suis vieux et que de mon temps, les étudiants étaient sélectionnés en master 2), et donc potentiellement 25 lettres de motivation à faire ! ✉ Recommandation essentielle : chaque lettre de motivation doit être unique. Pourquoi ? Chaque master est unique, et chaque directeur de master l’est aussi. Et rien n’est plus insupportable pour un directeur de master (ou un DRH ou futur employeur d’ailleurs), que de recevoir une lettre générique envoyée à d’autres. Alors comment procéder pour personnaliser votre lettre de motivation ? 🖋 1re étape : ne pas se tromper dans l’intitulé du master et le nom du directeur ou de la directrice de celui-ci . C’est une erreur commune qui peut arriver quand on fait 25 dossiers à la chaîne, donc surtout RELISEZ VOUS. 📚 2e étape : montrez que vous vous êtes intéressé au contenu de la formation qui vous est offerte ! Ce qui vous plaît dans ce master, c’est par exemple l’ouverture vers le droit international, la possibilité d’un stage à l’étranger, l’alternance (d’ailleurs, vous êtes déjà en contact avec plusieurs entreprises de la région dans l’optique d’avoir un contrat dès que vous serez accepté dans le master), ou encore les débouchés professionnels (master tourné vers la préparation du métier d’avocat, de juriste d’entreprise, du concours de l’ENM, des concours de police ou de la fonction publique, etc.) ! Bref, démontrez avec de solides arguments que ce master est LE master qu’il vous faut. 📄 3e étape : on soigne l’orthographe et les formules de politesse. Certains directeurs vous demanderont une lettre de motivation manuscrite, d’autres non. Pensez donc bien à LIRE ATTENTIVEMENT LES CONSIGNES (se relire, lire les consignes…en fait, un dossier de master, c’est presque un partiel non ?). «   Avant toute chose, et comme avant la réalisation d’un cas pratique, d’une dissertation ou d’un commentaire d’arrêt, demandez-vous quelles sont les attentes du directeur du master. Mettez-vous donc à sa place : que cherche-t-il ? Que veut-il pour son master ? En gros, quels sont les critères de sélection de sa formation ? Je vais vous le dire : le master, c’est un peu le bébé du directeur. Il en est fou amoureux et en prend grand soin. Il passe des dizaines d’heures par an à le développer, et il veut le meilleur pour lui. Son master le représente dans la société et notamment sur le marché du travail et auprès de ses pairs. Si une entreprise dans laquelle bosse l’un de ses anciens étudiants n’est pas contente de ce dernier, il ne reprendra pas d’autres étudiants du master, l'employabilité de ses étudiants baisse, la renommée du master baisse, son égo en prend un coup, il est dégoûté. Au contraire, si on lui dit “Leyla, diplômée du M1 Droit des affaires et actuellement en stage chez nous, est une star ; ce Master est donc excellent”, son ego prend 10 points (oui c’est aussi une question d’ego). En d’autres termes, sachez que le directeur veut les meilleurs éléments. Sachez montrer que vous êtes une star, pas un étudiant sans relief, sans saveur, qui n’apportera rien au master (dans sa renommée par exemple) et qui, demain, ne sera pas un élément clé de l’entreprise qu’il intégrera. Connaître les attentes du directeur vous permettra de parler le même langage que lui, si vous avez la chance d’être interviewé pour son master…   »  - Augustin, co-auteur du livre “ Comment hacker sa L2 droit ? ” Conseil 5 : Assumer ses échecs en licence pour rebondir en master 😭 Pour passer l'épreuve de la sélection en master, il faudra assumer et argumenter ses résultats de licence. « J’ai redoublé et je n’ai pas de mention, c’est mort j’aurai jamais ce master ». Si certains directeurs de master sont extrêmement exigeants et rigides sur leurs critères de sélection, la plupart ont aussi un cœur (dingue, non ?) et cherche avant tout des profils. Pour paraphraser l’un de mes anciens professeurs qui fût directeur de master : « Les juristes avec une tête en forme de code du travail ça n’intéresse personne ». Oui, on ne va pas vous mentir, les notes sont un critère de sélection, un critère important et régulièrement déterminant. Mais avoir redoublé, être passé avec 10,01 de moyenne générale, s’être gamélé sur une ou deux matières mais avoir brillamment réussi dans d’autres, ce n’est pas rédhibitoire 🥵. D’abord, les échecs ça s’explique, ça se justifie ; mais surtout, c’est une forme d’expérience . L’important est de démontrer que l’on a su tirer quelque chose de positif de cette expérience. On vous donne 2 exemples différents : « J’ai eu 8 en économie en L2 parce que j’avais pas révisé, mais bon, j’ai tellement bien réussi les autres matières que c’est pas important étant donné que je suis passé du premier coup en L3 ». « J’ai pris économie au 1er semestre de L2 parce que je n’en avais jamais fait et que j’étais curieux de savoir ce que cela recouvrait. Il s’avère que ce n’était pas du tout ma tasse de thé et je suis donc retourné à mes premiers amours, notamment l’histoire, lors de mon redoublement. Je l’ai d’ailleurs réussi avec succès parce que je suis passionné d’histoire et je me suis beaucoup investi dans cette matière. » Franchement, entre les 2, qui prenez-vous ? Et surtout, avec qui avez-vous envie de discuter en entretien derrière ? Pour mieux assumer ses échecs, il est donc préférable de les assumer en les mettant en avant : oui vous avez échoué, mais vous savez pourquoi et vous avez su en tirer une leçon. Affirmez-vous, soyez à l’aise et montrez que vous n’avez pas honte de cet échec : vous avez évolué grâce à celui-ci. ❤️  Recommandé pour vous : Refus en master de droit : que faire ? Quels recours ? Conseil 6 : Mettre en avant ses réussites pour appuyer sa candidature ✅ La sélection après la licence de droit est forte et vous n'avez d'autre choix que de vous différencier des autres étudiants en mettant en avant vos réussites. On a tous des atouts à mettre en valeur. Qu’ils soient académiques, qu’ils relèvent de la vie associative, qu’il s’agisse d’un projet professionnel atypique que vous construisez à travers des expériences, que vous ayez un sens du travail et des réalités accru parce que vous travaillez depuis vos 16 ans, que vous fassiez preuve d’une volonté de fer parce que vous vous êtes accroché et vous avez tiré les leçons de vos erreurs… L’idée, c’est de savoir comment se mettre en avant pour renforcer sa candidature en master . Encore une fois, les notes c’est bien, mais la volonté de réussir, la force de caractère et la personnalité qui transparaissent dans vos actions, c’est mieux ! Votre directeur de master ne cherche pas un robot qui récite ses cours, mais un étudiant qui réfléchit et sait se servir intelligemment de ses connaissances. Le problème, c’est que faire transparaître tout cela à l’écrit avant l’entretien peut être compliqué. D’où l’extrême importance du vocabulaire employé et de la tournure de vos phrases 💬. Exemples : « En dehors du droit, mon activité principale est tournée vers les jeux vidéos ». «En dehors du droit, mon activité principale est tournée vers les jeux vidéos communautaires. Ils m’ont permis de développer mon esprit d’équipe, de stratégie, et ma volonté de progresser conjointement avec mes camarades par le biais de compétition hebdomadaires ; le tout en pratiquant une langue étrangère (l’anglais) et en découvrant d’autres cultures via les échanges que j’ai pu avoir avec d’autres joueurs ». Vous avez plus envie de rencontrer le second, n’est-ce pas ? Petit conseil : attention à ne pas créer l’effet inverse. Les tournures pompeuses sont aussi mal vues par le jury. « Je recommande aux étudiants que je coache de  faire transparaître l'humain qui se trouve derrière la plume . Pour moi, la clé est de rester naturel, le lecteur doit voir que derrière ces écrits, il y a un humain extraordinaire qu’il veut vouloir rencontrer. Montrez vos émotions, que vous avez un projet ambitieux, une volonté féroce d’apprendre, une connaissance parfaite du master et du secteur. Pensez à celui qui lira votre lettre, faites le voyager, faites le vibrer. Différenciez-vous des autres, c’est ce qui doit guider chaque candidature  ». Le développement de l’argumentation, le vocabulaire employé, les secteurs évoqués : tous ces points permettent de vous démarquer. Sachez trouver des points positifs dans chacune de vos activités. A titre d’exemples : Vous faites un sport de groupe : mettez en avant votre capacité d’intégration dans une équipe, votre esprit solidaire ou encore votre profil de leader hors-pair. Et si vous avez gagné des trophées, mettez-les en avant. Vous voyagez beaucoup : appuyez votre profil d'aventurier, le fait que vous aimez découvrir de nouveaux domaines, mais aussi votre caractère déterminé dans vos objectifs. Avoir voyagé solo démontre par exemple une curiosité sans faille. Attention néanmoins, rappelons que TOUT LE MONDE place “sports” et “voyages” dans son CV. Ces éléments ne sont donc plus des éléments différenciants. Nous vous conseillons de mettre en avant d’autres activités : Rédacteur Pamplemousse Magazine, Collectionneur de timbres... Voici un exemple de master et des conseils adaptés : 5 conseils pour postuler au Mastère Spécialisé® Droit & Management International (ESCP BS) Les bourses master pour les étudiants étrangers Les Bourses Erasmus Mundus pour les Masters Conjoints Une voie prestigieuse pour obtenir une bourse est le programme Erasmus Mundus. Ce programme européen permet aux étudiants du monde entier de suivre un Master conjoint, s'étalant sur deux ans et se déroulant dans au moins deux pays différents, dont la France peut faire partie. Les bourses Erasmus Mundus sont compétitives et couvrent généralement les frais de scolarité, les frais de voyage, d'installation, et incluent une allocation mensuelle. Comment Postuler ? Éligibilité  : Ouvert à tous, sans distinction de nationalité. Démarche  : Candidature à travers le consortium de votre choix de Master conjoint Erasmus Mundus. Les critères spécifiques et les délais varient selon le programme. Quel est le montant de la bourse en Master ? Le montant varie considérablement en fonction de la bourse et du programme d'études. Pour Erasmus Mundus, par exemple, l'allocation mensuelle peut aller jusqu'à 1 000 euros, sans compter l'aide au voyage et à l'installation. Conclusion La sélection est forte en master, notamment dans la filière juridique. Peu de places sont offertes face aux amphi bondés des facultés de droit. La clé est de savoir ce qui rend votre profil attractif aux yeux des directions de masters, de postuler dans plusieurs formations pour éviter de vous retrouver sans rien l'année prochaine. Prenez donc soin de faire les choses dans l’ordre , de vous organiser tant dans vos recherches en amont que dans vos candidatures, et surtout, assumez votre parcours à fond (réussites comme échecs). C’est l’ensemble de celui-ci qui a fait de vous ce que vous êtes et, comme dirait les coaches de The Voice, JE VOUS VEUX DANS MON MASTER 🎤. Geoffrey Olivier 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOÎTE À OUTILS (Flashcards Pamplemousse, Fiches de révisions, Livres de réussite). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR.

  • Que faire après une licence de droit ?

    Orientation > Masters juridiques Vous venez de terminer votre licence de droit et vous vous demandez : Que faire après ? Master, réorientation, rejoindre un métier juridique, de nombreuses possibilités s'offrent aux étudiants en droit. Pamplemousse Magazine est là pour vous aider à bienfaire votre choix et ne pas le regretter. 🤔 Sommaire : Poursuivre vos études en Master Vous réoriente r Vous lancer dans le monde professionnel Conclusion Après une licence en droit il est possible de :  Poursuivre sa formation en master ; Se réorienter ( passerelle école de commerce ou changer de filière à la faculté) ; Se lancer dans le monde professionnel (assistant juridique, éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, greffier des services judiciaires…). Le droit fait partie des domaines les plus sollicités au moment de l'arrivée dans le monde estudiantin. Cette appétence pour cette discipline peut se justifier par la volonté d'apporter des solutions concrètes à des problèmes, la vocation dans la défense d'une cause noble ou l'exercice d'un métier qui exige une formation juridique. Ce qu'il faut savoir dès le début des études de droit, c'est que cette formation est assez rigoureuse et nécessite le développement de l' esprit de synthèse, de l'autonomie, un travail régulier et méthodologique . Ces éléments permettront au candidat de réussir son insertion dans ce milieu et pouvoir ainsi se dessiner un avenir professionnel. Une fois le projet du lycéen (ou d'une personne en réorientation) formalisé, celui-ci peut alors débuter son parcours en s'inscrivant en licence de droit au sein de l'université. Au cours de ces trois années, l'étudiant va découvrir les disciplines juridiques et aura l'occasion de se projeter ou pas dans ce même domaine. Généralement, à l'issue de la dernière année de licence de droit, l'étudiant fait le bilan des trois années écoulées afin de déterminer son avenir. Ainsi, après une L3 de droit, plusieurs possibilités s'offrent à l'étudiant : la poursuite en Master juridique, la réorientation vers un autre domaine de formation ou l'insertion dans le monde professionnel. Poursuivre vos études en Master de droit Un Master 1 comme suite logique 👨‍🎓 Durant ces trois années de droit, l'étudiant va pouvoir découvrir différentes matières, qu'elles soient plutôt du domaine privé que du domaine public. Dès la L3, il pourra déjà savoir s'il souhaite rejoindre un master de droit privé ou public au sens large, ou s'il veut candidater dans une spécialité plus spécifique (M1 Propriété intellectuelle, M1 Droit social, Droit des affaires, Droit international, etc.). Notre conseil est donc de rester alerte, pendant la Licence, sur les cours que vous aimez, sur les spécialités. Explorez les influences de ces matières sur la société, les débouchés... Enfin, étant donné que la sélection en Master tient compte de nos choix de matières durant le cursus licence ainsi que les notes obtenues, il vous faut travailler à fond ces matières afin d'augmenter vos chances d'être sélectionné en master. Constituez très tôt votre dossier de candidature Durant l'année de licence 3, on vous recommande de regarder sur les sites des universités les maquettes des formations qui correspondent à vos aspirations et de commencer à les sélectionner. Une fois cette étape réalisée, vous pouvez envisager la préparation de votre dossier de sélection. Pour cela, n'hésitez-pas à interroger les anciens étudiants de ces masters (via les groupes de promo sur Facebook par exemple ou sur le discord officiel des étudiants en droit ) pour connaître les pièces exigées pour candidater. Plus tôt vous serez préparé, moins vous serez stressé à l'ouverture de la plateforme e-candidat (la procédure étant essentiellement dématérialisée de nos jours). ❤️ Recommandé pour vous :   Masters de droit : 6 conseils pour bien réussir ses candidatures Dans quels masters candidater après une Licence de droit ? Voici une liste non exhaustive de masters que vous pouvez rejoindre après un Bac+3 en droit (si vous êtes pris, bien sûr !) : Master Droit public 🛠 Master Droit bancaire et financier 💰 Master Droit de l'environnement / Droit de l'écologie 🌲 Master Droit du numérique 💻 Master Droit européen / Master Droit de l'Union européenne 🇪🇺 Master Droit fiscal 💸 Master Droit humanitaire 🌍 Master Droit de l'immobilier 🏠 Master Droit notarial 🏡 Master Droit international 🌍 Master Droit des affaires 🤝 Master Droit privé 👩‍👧‍👧 Master Droit Justice, procès, procédure ⚖️ Master Droit pénal 🔫 Master Droit de la concurrence 💣 Master Droit maritime 🚤 Master Droit social / Master Droit du travail 👨‍ Master Droit du sport 🏃‍♂️ Master Droit de la propriété intellectuelle 🧠 Master Droit de la santé 💉 Master Droit des assurances 📝 Master Droit des personnes / Master Droit de la famille 👨‍👩‍👧‍👦 ❤️  Recommandé pour vous : [LISTE] Top 17 des masters de droit les plus originaux Candidater à un DJCE C'est quoi le DCJE ? Cette formation a été créée en 1966 grâce à l'entente entre des professionnels et les universités. Comment être pris en DJCE ? Le diplôme de juriste conseil d'entreprise est ouvert avec une licence de droit validée (et bien validée !). 1500 candidatures seraient étudiées chaque année pour 300 admis seulement environ. Les heureux élus rejoindront l'un des 11 centres DJCE en France : Bordeaux Caen Cergy Lyon Montpellier Nancy Paris II Poitiers Rennes Strasbourg Toulouse Enrichissez votre CV 📝 C’est un autre élément important pour s'accorder les meilleures chances d'être accepté dans la plupart des masters sollicités après ce bac+3. En effet, lors de la sélection des candidats en master, un CV enrichi d'expériences juridiques ou de formations complémentaires constitue une valeur ajoutée à votre dossier non négligeable. - Les diplômes universitaires ou « DU », ces formations courtes et payantes , non reconnues par l'Etat, offertes par les universités, en présentiel ou à distance, sur des thématiques particulières - Les stages C'est donc dès la première année de droit que nous vous invitons à vous engager dans des expériences professionnelles. Cela vous permettra aussi de découvrir concrètement un métier et de savoir si vous êtes fait ou non pour l'exercer. - Les associations : engagez-vous aussi dans le milieu associatif. Evidemment, plus l'association sera en lien avec la spécialité de votre master , plus elle apportera un plus à votre CV. Faire partie 2 ans d'une asso d'oenologie ou du volley-ball laissera le comité de sélection du master sans réaction, croyez-le ! ❤️ Recommandé pour vous : Refus en master de droit : que faire ? Quels recours ? Vous réorienter après la licence de droit ⚖️ Si la plupart des étudiants poursuivent les études en master de droit, une petite partie de cette population se rend compte que le droit n'est pas fait pour elle. Dans ce cas, l'étudiant doit penser à des formations en dehors du juridique. Et ça tombe bien, la filière offre pas mal de débouchés ! Les passerelles en écoles de commerce après une licence de droit 🛍 Il est tout à fait possible de changer de domaine de formation après les études juridiques. D'abord, vous pouvez intégrer une école de commerce . Cela peut se faire par le biais des admissions parallèles ou par les procédures spéciales prévues par les grandes écoles de commerce. Ces écoles proposent des formations dans des domaines tels que le marketing, le management, la gestion des ressources humaines, la communication ou les finances. Dans certains cas, vous pourrez même bifurquer dès la fin du premier semestre sans perdre pour autant une année. C’est ce qu’on appelle les rentrées décalées (janvier, février). La rigueur acquise durant votre parcours de licence de droit contribue généralement à la réussite dans ces domaines de formation. Ces établissements privés offrent une formation et une expérience quelque peu différente de celles des universités publiques. Une école de commerce permet de faire des projets de groupes, de faire des stages en entreprise (grâce à leurs partenariats), voire de l'alternance. En somme, les écoles de commerce sont professionnalisantes , ce qui manque à toute la théorie enseignée à la faculté de droit. De plus, vous aurez alors sur le CV une double-compétence (droit + école de commerce), plutôt bien valorisée dans certains secteurs. ❤️ Recommandé pour vous : Comment se réorienter en cours d'année de droit ? Pourquoi faire une école de commerce après des études de droit ? Quels sont les métiers d'avenir en droit ? Changer de filière et de faculté 🏫 L'étudiant peut aussi penser à des formations telles que le journalisme , les sciences politiques ou les ressources humaines . Le change ment de faculté/filière est possible, à la fin du semestre ou en été, dans votre faculté ou dans une autre. Il vous suffira de constituer un dossier (lettre de motivation, relevé de notes du bac et de faculté…) qu’une commission étudiera. Là aussi, la formation juridique constitue une bonne base pour entamer et réussir votre projet dans ces domaines. En effet, en trois ans de formation, la rigueur qu'exige le droit et que vous aurez acquise vous permettra de réussir dans beaucoup de domaines. Rejoindre une école spécialisée Il existe de nombreuses formations spécialisées que vous pouvez intégrer après une licence de droit. Guerre économique, école d'arts, ressources humaines, école de communication... le panel d'écoles spécialisées est plutôt large ! Interrogez vos amis, les parents de vos proches, votre famille, participez aux Journées Portes Ouvertes des écoles, allez sur les salons d'orientation, naviguez sur les sites des écoles. Là aussi, votre Licence de droit pourra être vue d'un bon œil par ces écoles. 🍊   Le conseil de la Team  :    si ces options ne vous paraissent pas intéressantes ou envisageables, vous pourrez éventuellement aller voir un conseiller d'orientation dans le but d'établir votre projet professionnel et ainsi, choisir une formation adéquate. En effet, il peut vous aider à exprimer vos besoins en termes de formation professionnelle. Ce qui est sûr, faites en fonction de votre coeur , la vie est trop courte pour être assis des heures à apprendre des choses qu'on n'aime pas ! ❤️ Nous vous recommandons aussi de réaliser différents stages le plus tôt possible. N.B. : renseignez-vous auprès de votre administration, et celle de la faculté visée, et faites attention aux périodes d’inscription. Vous lancer dans le monde professionnel Intégrer un métier du droit 🚶Une autre option qui s'offre à l'étudiant à la sortie de la licence de droit est son insertion dans le monde professionnel. En effet, le droit peut conduire à l'exercice de certains métiers. Il existe des professions juridiques accessibles avec un bac+2 ou bac +3, via les concours ou non. Comment devenir assistant juridique ?   Assistant juridique : ce métier permet à celui qui l'exerce de participer à l'amélioration de l'organisation des conditions de travail de son supérieur. L'accès se fait avec un niveau bac +3. Comment devenir EPJJ ? Éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse : c'est un métier qui permet à celui qui l'exerce de devenir un acteur de la justice des mineurs, en conduisant des investigations et des actions d'éducation auprès des jeunes et leur famille. ❤️ Recommandé pour vous : Revise ton concours grâce aux annales du concours de la protection de la jeunesse. Comment devenir greffier ? L'accès se fait par concours avec un niveau minimum de bac +3, et la formation est assurée à l'école nationale de protection judiciaire de la jeunesse. Greffier des services judiciaires : ce métier permet à celui qui l'exerce de travailler au sein des juridictions de l'ordre judiciaire en assistant les magistrats et en authentifiant les actes juridiques. L'accès se fait par concours avec un niveau minimum de bac +2, et la formation rémunérée qui dure 18 mois est assurée par l'école nationale des greffes de Dijon. Comment devenir CPIP ? Conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation : ce métier permet à celui qui l'exerce d'aider à la prise de décision judiciaire, de participer à l'individualisation des peines et à leur exécution. Il permet aussi de proposer des mesures d'aménagement de peine au magistrat compétent et de veiller au respect des obligations prononcées par l'autorité judiciaire. L'accès se fait avec un niveau minimum de bac +3 et la formation rémunérée se fait en 2 ans à l'école nationale de l'administration pénitentiaire à Agen. ❤️ Recommandé pour vous : Découvrez l'interview d'une CPIP Comment devenir collaborateur de notaire ? Collaborateur de notaire : l'exercice de ce métier implique une préparation du diplôme des métiers du notariat. L'accès se fait avec un niveau minimum de bac +3 et la formation d'un an se prépare dans un institut des métiers du notariat. ❤️ Recommandé pour vous : Découvrez l'interview d'un notaire Comment devenir lieutenant de police ? Lieutenant de police : ce métier permet à celui qui l'exerce d'être chargé d'informer les services actifs de la police. L'accès se fait avec un niveau bac +3 et la formation qui dure 18 mois s'effectue à l'école nationale supérieure des officiers de la police à Cannes-Écluses. ❤️ Recommandé pour vous : Les conseils d'une commissaire de police pour réussir le concours de police Comment devenir commissaire de justice ? Commissaire priseur/ commissaire de justice : ce métier permet à celui l'exerce de s'occuper de l'inventaire, de l'expertise et la vente d'œuvres d'art. Il permet aussi de s'occuper des ventes judiciaires et des ventes volontaires. L'accès se fait avec un niveau minimum de bac +3 et dure 2 ans avec stage obligatoire mais la profession fusionne avec le métier de huissier de justice pour devenir « Commissaire de justice ». ❤️ Recommandé pour vous : L'interview d'un commissaire de justice Comment devenir attaché territorial ? Attaché territorial : ce métier permet à celui qui l'exerce de travailler dans la fonction publique territoriale en exerçant des fonctions et des responsabilités de direction dans plusieurs domaines. L'accès se fait sur concours avec un niveau minimum de bac +3 et la formation s'effectue à l'école nationale d'application des cadres territoriaux. Comment devenir administrateur territorial ? Administrateur territorial : ce métier permet à celui qui l'exerce de devenir un cadre supérieur de la fonction publique territoriale et permet d'occuper des fonctions de directeur dans les grandes collectivités territoriales. L'accès se fait sur concours avec un niveau minimum de bac +3. ❤️ Recommandé pour vous : Pour réviser tes concours, tu peux utiliser annales du concours territorial (IRA et Attaché territorial). Comment devenir contrôleur des finances publiques ? Contrôleur des finances publiques : ce métier permet à celui qui l'exerce de s'occuper de la gestion des fonds publics de L'Etat et des collectivités territoriales. L'accès se fait sur concours avec un niveau bac, et la formation est assurée par l'école nationale des finances publiques. Comment devenir contrôleur du travail ? Contrôleur du travail ou inspecteur du travail : ce métier permet à celui qui l'exerce de veiller à l'application de la législation du travail, de contrôler les entreprises et de conseiller les acteurs du monde du travail. L'accès se fait avec un niveau bac +3, et la formation rémunérée de 18 mois se déroule au sein de l'institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle à Marcy-L'étoile. ❤️ Recommandé pour vous : Quels métiers exercer après des études de droit privé ? Tous les Masters de Droit Comment devenir conseiller des affaires étrangères ? Conseiller des affaires étrangères : ce métier permet à celui qui l'exerce d'avoir des responsabilités sur les plans politique, culturel, économique ou diplomatique à l'étranger. L'accès se fait tous les ans par concours avec un niveau minimum bac +3 Comment devenir directeur d’hôpital ? Directeur d'hôpital : ce métier permet à celui qui l'exerce de gérer un hôpital en respectant. L'accès se fait sur concours tous les ans avec un niveau minimum bac +3, et la formation dure 24 mois à l'école des hautes études en santé publique. ❤️ Recommandé pour vous : Découvrir aussi « L’assistant de justice fait le même job qu’un magistrat, mais payé au SMIC » Postuler en entreprise avec une licence de droit Si après votre bac+3 droit, vous souhaitez joindre la théorie de la faculté à la pratique, mais que vous ne souhaitez pas forcément faire un métier classique du droit (ils sont mentionnés plus haut) à proprement parler, vous pouvez postuler dans d'autres fonctions en entreprise : ▶️ en droit immobilier (agent immobilier ou gestionnaire locatif par exemple) ; ▶️ en droit des assurances (courtier ou gestionnaire de contrats d'assurance, par exemple) ; ▶️ en banque (conseiller bancaire par exemple) ; ▶️ en ressources humaines (assistant ou responsable RH). Dans bien d'autres domaines encore, de nombreuses entreprises sont à la recherche de jeunes juristes ou de diplômés bac+3 pour rejoindre leurs rangs. Conclusion L'obtention d'une licence de droit vous offre une pluralité de débouchés : continuer en master 1, vous réorienter en école ou dans une autre filière d’université, ou bien rentrer directement dans la vie active. Il vous appartient de faire le choix correspondant à vos aspirations profondes et en adéquation avec vos objectifs professionnels. Mais dans tous les cas, multipliez les expériences, les stages, les associations. C’est en forgeant qu’on devient forgeron ! Tracy Robin 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS . 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • [COMMENTAIRE D'ARTICLE] Désaffectation d'un bien du domaine public

    Cours et copies > Droit Administratif La désaffectation d'un bien du domaine public est le sujet de cette copie ayant obtenu l'excellente note de 17/20 (en droit administratif). Il s'agissait de commenter 2 articles du CG3P sur les exceptions consacrées par le législateur concernant la désaffectation d'un bien du domaine public. 🤓 Sommaire I. Le déclassement par anticipation d’un bien appartenant au domaine public prévu par le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques : une dérogation au principe d’inaliénabilité des biens publics A) La vente d’un bien public par le déclassement par son déclassement par anticipation du domaine public : une dérogation consacrée par l’article L.2141-2 B) L'échange d’un bien public affecté à un service public : une procédure de déclassement par anticipation consacrée par l’article L.2141-3 II. Un déclassement d’un bien appartenant au domaine public prévu par le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques, répondant au principe actuel de management public A) Les préoccupations économiques du Législateur au centre de la codification de la procédure dérogatoire de désaffectation d’un bien anticipé B) La restriction du domaine public comme conséquence des dispositions législatives novatrices issues du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques N.B : Cette copie est le fruit de la réflexion d’un étudiant en droit. La découvrir vous permettra de comprendre le raisonnement de ce dernier, qui lui a valu la note indiquée. Elle vous aidera à ce que vous ayez les outils pour formuler votre propre réflexion autour du sujet donné. Pour rappel, le plagiat est formellement interdit et n’est évidemment pas recommandé si vous voulez vous former au droit. En d’autres termes, réfléchissez vous-même ! Enfin, cette copie n’a pas eu 20/20, gardez un œil critique sur ce travail qui n’est donc pas parfait. Disclaimer : attention ! N’oubliez pas que selon les facultés et les enseignants, l’approche méthodologique peut varier. La méthodologie utilisée dans cette copie n'est donc pas universelle. Respectez la méthodologie enseignée par vos chargés de travaux dirigés et par vos enseignants 😊. Nous avons laissé en orange les commentaires du correcteur. Commentaire général de l'enseignant : un devoir intéressant, une vraie analyse des articles. Il y a des éléments qui auraient pu être revus en termes de structure et les titres devraient également être simplifiés et précisés mais c'est un devoir vraiment intéressant ! Commentaire des articles L.2141-2 et L.2141-3 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques Une partie de la doctrine et notamment Pierre Legendre, s’accorde à dire que depuis une vingtaine d’années, le droit administratif a été révolutionné par le management public. En effet, aujourd’hui l’État ne cherche plus qu'à répondre à ses missions régaliennes. Il cherche aussi à générer du profit, tout comme une entreprise. L’appareil étatique serait donc une grande entreprise. Les biens publics (entendus les biens soumis à la propriété publique) quant à eux, seraient un des moyens pour l’État de générer de la richesse (entendue pécuniaire). « Cette accroche est très bien, cela rend le devoir intéressant. » C’est dans cet esprit que le législateur a rédigé le Code général de la propriété des personnes publiques (Code Général de la Propriété des Personnes Publiques). Si avant celui-ci existait le code du domaine de l’État entré en vigueur en 1957 ; celui-ci paraissait ne pas s’adapter aux nouvelles exigences du management public. De plus, ce dernier n’avait subit qu’une seule réforme et c’était en 1970. A cette époque les exigences et la doctrine étatique étaient différentes qu’aujourd’hui. « Ce point historique est intéressant, c'est bien. » C’est pourquoi, le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques vient lui, s’adapter aux nouvelles exigences et notamment en venant permettre le déclassement de biens publics par anticipation. En effet, si de principe, comme mentionné à l’article L.2141-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques, le déclassement d’un bien du domaine public est conditionné par le fait que celui-ci ne réponde plus à son affectation à l’utilité publique ; au contraire aux l’article L.2141-2 et 2141-3, on retrouve notamment des régimes de déclassement dérogatoires, qui étaient inconnus dans le code du domaine de l’État, qui répondent, et cela timidement puisque pas réellement affirmé par le législateur, à un objectif de management public, et aux soucis de valorisation économique des propriétés publiques « OK mais alors expliquez plus précisément ce qu'est le management public, car vous avez évoqué deux fois cette idée. » ; puisqu’ils permettent de déclasser un bien du domaine public alors même que celui-ci est toujours affecté à une mission de service public [ Ndlr : Voir un commentaire d'arrêt sur la notion de service public ] ou à l’usage direct du public. Ce sont des procédures dérogatoires de déclassement par anticipation. C’est ainsi que l’entrée en vigueur du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et de ces dispositions législatives novatrices en matière de déclassement d’un bien du domaine public, amènent à s’interroger sur la portée de tels mécanismes à valeurs législatives. « OK bien » Les article L.2141-2 et L.2141-3 du Code général de la Propriété des Personnes Publiques, permettent le déclassement par anticipation d’un bien public (I) . Le législateur en effet, répond aux exigences du management public, et donc à l’objectif de valorisation économique des propriétés publiques (II) . « OK pour le découpage mais je maintiens que le II fait intro ou II.B. » ❤️ Recommandé pour vous : [DISSERTATION] Les principes généraux du droit et le pouvoir créateur du juge I. Le déclassement par anticipation d’un bien appartenant au domaine public prévu par le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques : une dérogation au principe d’inaliénabilité des biens publics « L'intitulé est trop long, il faut raccourcir. » Deux procédures permettent le déclassement par anticipation d’un bien du domaine public. L’une permet la vente d’un bien (A) et une autre, voisine, permet l’échange d’un bien (B) . « OK bien pour les deux modalités. » A) La vente d’un bien public par le déclassement par son déclassement par anticipation du domaine public : une dérogation consacrée par l’article L.2141-2 « Répétition. » L’article L.2141-2 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques prévoit que « par dérogation à l’article L.2141-1 le déclassement d’un immeuble appartenant au domaine public artificiel des personnes publiques et affecté à un service public ou à l’usage direct du public peut être prononcé dès que sa désaffectation a été décidée alors même que les nécessités du service public ou de l’usage direct du public justifient que cette désaffectation ne prenne effet que dans un délai fixé par l’acte de déclassement. Ce délai ne peut excéder trois ans toutefois » . De manière générale, il résulte de cet alinéa de cet article, qu’il est désormais possible de déclasser (donc de désaffecter juridiquement) un bien immeuble appartenant au domaine public, alors que celui-ci continue d’être matériellement affecté à l’utilité publique. Ceci va donc à l’encontre du principe, d’ailleurs visé dans ce même article où il est disposé qu’il qu’il fait dérogation à l’ article L.2141-1 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques . (« Bien ! ») Ce dernier prévoyait que le déclassement pouvait être prévu dès lors que le bien n’est plus affecté à un service public ou à l’usage direct du public. Ici, ce principe de déclassement est en fait une codification de la jurisprudence ( CE, 1930, Marot ; CE, 1977, Michaud ). (« Très bien, vous liez commentaire des articles avec connaissances de cours pour appuyer vos propos. ») Le principe est en effet que la désaffectation de fait ne suffit pas pour que le bien appartienne désormais au domaine privé et donc soit aliénable et prescriptible ; en effet elle doit être accompagnée d’un déclassement, signifiant en droit, la manifestation formelle de volonté de désaffecter ( CE, 1967, Leclerc ; CE, 1967, Ranchon ; CE, 1995, Tête ). Autrement dit, c’est parce que le bien n’est plus affecté à l’utilité publique, qu’on peut le déclass er. « Très bien cette explication du régime appuyée de connaissances pour mieux commenter les articles. » Donc en fait, cet article est une novation, puisqu’il résulte de celui-ci qu’il est possible de déclasser une bien par anticipation, et donc de reporter à une date ultérieure (« AH bien vous en parlez ici ! Cela ne ressortait pas des titres c'est dommage. ») la désaffectation effective d’un bien déclassé du domaine public, afin de faciliter la réalisation de certaines cessions. C’est à dire que même si le bien en question, est toujours affecté à une mission de service public ou à l’usage direct du public ; la personne publique peut très bien prendre un acte de déclassement afin de le faire sortir du domaine public. Par conséquent, la désaffectation de fait interviendra a posteriori du déclassement. « Bien cette dissociation déclassement / désaffectation. C'est une seule idée qui aurait dû faire l'objet d'une sous-partie à part entière. C'est dommage que vous n'ayez pas structuré votre devoir de cette manière. » D’ailleurs pour mo ntrer le caractère novateur de l’article, on peut citer l’arrêt du Tribunal Administratif de Nice du 6 février 1997, AROEVEN de l’académie de Versailles où le ministre de la Jeunesse et des sports avait procédé au déclass ement d’un immeuble public alors que celui-ci continuait d’être affecté au besoin du service public assuré par une association. Le tribunal administratif rendit que ce ministre avait commis une erreur de droit en procédant à son déclassement du domaine public de l’État. Le tribunal administratif, donc en 1997, disait que ce n’était pas possible de procéder au déclassement d’un bien par anticipation. « Bien d'appuyer vos propos pour démontrer ce caractère novateur que vous relevez, avec des fondements juridiques. Vous commentez, vous appréciez l'article et en tirez qqch en reliant cela avec des fondements juridiques. » Pour autant, même si c’est une novation, il demeure que cette procédure est une procédure dérogatoire. Elle n’est pas le principe. Et le législateur nous le prouve au regard de la rédaction des dispositions. Par exemple, si la désaffectation est différée dans le temps, le délai de désaffectation ne pourra excéder trois ans. Toutefois lorsque la désaffectation dépend d’une opération de construction, restauration, ou réaménagement ce délai peut être porté à 6 ans. De plus, en cas de vente de l’immeuble, il est précisé que l’acte de vente stipule que celle-ci sera résolue de plein droit si la désaffectation n’est pas intervenue dans le délai fixé par le déclassement. Mais aussi, toujours en cas de vente, l’acte de vente doit comporter des clauses relatives aux conditions de libération de l’immeuble par le service public ou de reconstitution des espaces affectés à l’usage direct du public afin de garantir la continuité des services publics ou l’exercice des libertés dont le domaine est le siège. Mais ce qui est notamment très important et qui montre la dureté des conditions qui démontre que cette procédure est vouée à être une procédure dérogatoire et non de principe (« Cette phrase est très lourde « qui montre (...) qui démontre » cette démonstration en cascade est difficile à suivre. ») ; ce sont les conditions relatives à la cession par les collectivités territoriales. En effet, la cession doit intervenir sur la base d’une étude d’impact pluriannuelle faite après une délibération motivée de l’organe délibérant de la collectivité. Or concernant cette étude d’impact pluriannuelle, elle est assez contraignante ce qui affirme que les conditions de la procédure (pour les collectivités territoriales en tout cas) sont très compliquées. De plus, il est à rappeler que cette condition a été ajoutée par ordonnance en 2017 , ce qui montre qu’il faut conditionner, et surtout imposer un régime rigide à cette procédure. « Intéressant mais une autre idée qu'il aurait vraiment fallu développer dans une autre sous-partie. » La procédure de déclassement par anticipation est donc certes une novation ; mais dans l’intérêt de la sécurité juridique, les conditions d’application d’un déclassement alors même que le bien est affecté à l’utilité publique, sont contraignantes. ❤️ Recommandé pour vous :   [COMMENTAIRE D’ARRÊT] T. confl., 2 nov. 2020, Sté Eveha contre INRAP (Service public au coeur du contrat administratif) B) l’échange d’un bien public affecté à un service public : une procédure de déclassement par anticipation consacrée par l’article L.2141-3 L’article L.2141-3 du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques prévoit que « Par dérogation à l’article L.2141-1, le déclassement d’un bien affecté à un service public peut, afin d’améliorer les conditions d’exercice de ce service public, être prononcé en vue de permettre un échange avec un bien d’une personne privée ou relevant du domaine privé d’une personne publique. Cet échange s’opère dans les conditions fixées à l’article L.3112-3 » . Premièrement, d’un point de vue formel, deux choses sont à relever. La première est que cet article vient juste après celui consacrant la procédure de déclassement par anticipation ; et la deuxième est qu’il est fait référence à l ’article L.2141-1 pour signifier que celui d’espèce en fera dérogation. De plus, certes il intervient après l’ article L.2141-2 , mais l’article d’espèce ne vise pas explicitement ce dernier. La raison : elle peut être double : soit ça va de sens qu’il faut se réf érer à l’article précédent ; soit au contraire cet article est autonome du précédent . (« Bien cette analyse du positionnement des articles rend votre raisonnement vraiment intéressant ! ») Quoi qu’il en soit, le législateur est silencieux sur la raison, ce qui laisse plutôt penser que cette procédure est autonome vis à vis de celle vue précédemment. « Oui, surtout si la jurisprudence n'en dit pas plus non plus. » Ce qui pourrait laisser penser ça aussi , (« Syntaxe à revoir. ») c’est le fait que l’ article L.2141-2 fait référence à un acte de vente, une cession ; alors que celui-ci, celui d’espèce parle d’un échange. Il y a donc un jeu de terminologie. En effet, l’échange est voisin de la vente, qui cette dernière a pour contrepartie non pas un bien déterminé comme pour l’échange, mais une somme d’argent dont la fongibilité est absolue. On différencie donc l’ article L.2141-2 et L.2141-3 qui l’un prévoit une vente, et l’autre un échange ; quand bien même ce sont toutes deux des procédures dérogatoire s, puisque permettent le déclassement d’un bien public par anticipation. Mais dans le fonds, il résulte de cet article qu’il est possible de désaffecter juridiquement un bien affecté à un service public sans qu’il y est eu de désaffectation matérielle préalable en vue d’un échange. La condition, qui est en fait le but que doit poursuivre l’échange par le déclassement par anticipation, n’est rien d’autre que « l’amélioration des conditions d’exercice du service public » auquel est affecté le bien en question. Contrairement à l’ article L.2141-2 , il n’y a pas réellement de condition, de règles contraignantes à l’application de c et article. « Ce paragraphe aurait peut-être dû venir avant car vous semblez expliquer ce qu'il dit. Intéressante, l'idée d'absence de règles contraignantes. » Par ailleurs, il appert que le législateur a raisonné par rapport à l’intérêt général . (« De quoi le déduisez-vous ? Précisez-le en citant des parties de l'articles qui vous le laissent penser. ») L’intérêt général qui est l’objectif du service public doit être satisfait. Or le législateur met en évidence que des biens publics ne peuvent pas nécessairement répondre aux exigences du service public. Donc pour répondre à l’exigence du service public, il est nécessaire de s’accorder sur les « meilleurs » matériaux, les « meilleurs » biens. Donc la conséquence c’est qu’une fois le bien déclassé et donc appartient désormais au domaine privé ; il est donc aliénable et prescriptible. Puisqu’il est aliénable, le bien peut être échangé avec celui d’une personne privée. « Bien votre raisonnement par syllogisme pour apprécier l'article ! » Et pour être sûr que l’échange s’opère bien dans le but d’améliorer le service public, conformément à l ’ article 3112-3 , « l'acte d'échange comporte des clauses permettant de prése rver l'existence et la continuité du service public ». La référence à l’ article 3112-3 est une sécurité juridique. Parce que certes le législateur vient affirmer une réelle exception au principe selon lequel le déclassement d’un bien n’a de portée juridique que s’il correspond à la réalité, mais il vient aussi poser une condition de telle sorte que même si le bien est déclassé, il demeure affecté à un service public, du moins jusqu’à son échange. Par ailleurs, l’échange de biens du domaine public est possible entre personnes publiques, sans besoin de déclassement. Cela était auparavant impossible ( CE, 11 octobre 1995, Tète ) : même si l’affectation n’était pas modifiée, l’échange n’était pas possible entre personnes publiques. On peut donc constater que l’affectation et l’inaliénabilité sont des principes fortement liés. Le législateur entend donc assouplir le régime de déclassement d’un bien du domaine public. S’il parle « d’amélioration des conditions du service public » par exemple ; la réelle raison à cet assouplissement c’est la conformité aux exigences du management public. II. Un déclassement d’un bien appartenant au domaine public prévu par le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques, répondant au principe actuel de management public « Il y a une idée de temporalité dans les deux articles que vous ne mettez nulle part en avant dans votre plan, je m'attendais à le voir dans le II mais non. C'est dommage car cela est une idée centrale de ces articles par dérogation à l'article L. 2141-1 du Code. Du moins de cette idée de désaffectation qui dépend, en principe de l'acte de déclassement (L. 2141-1 du Code) mais qu'il y a des modalités qui varie et en particulier un délai pour le 2141-2, dans certains cas. » Il appert en effet à la lecture de ces deux articles, que le législateur est motivé par des préoccupations économiques (A) . Ces préoccupations amènent directement à la restriction du domaine public et l’extension du domaine privé (B) . A) Les préoccupations économiques du Législateur au centre de la codification de la procédure dérogatoire de désaffectation d’un bien anticipé « OK mais cette idée est plutôt une idée introductive ou d'ouverture à la limite (donc dans un II.B.). Ici, vous n'êtes plus en train de commenter les articles, du moins, ce titre ne le laisse pas penser. » On constate qu’il y a une réelle facilité désormais de céder ou d’échanger un bien du domaine public. Si avant, l’affectation d’un bien au domaine public se différenciait de sa désaffectation ; aujourd’hui cela semble moins évident. En effet, la différence de la désaffectation avec l’affectation c’est que cette première nécessite une déclaration préalable expresse. En effet, la seule désaffectation de fait ne suffit pas pour désaffecter un bien du domaine public. « OK » Cet acte administratif de déclassement qui est la condition, se voit être contraignant, puisqu’on ne peut le prendre qu’à certaines conditions en principe (il y a eu une désaffectation de fait). Pourtant, le législateur, en permettant un régime dérogatoire, une procédure dérogatoire, assouplie de jure le caractère contraignant que se veut être l’acte administratif de déclassement. En effe t, désormais, depuis 2006, il est tout à fait possible de venir déclasser un bien du domaine public, alors même qu’il est toujours affecté à l’utilité publique ; c’est ce que nous démontrent les articles L.2141-2 et L.2141-3. « Cette idée me semble trouver sa place en I.A. finalement car vous expliquez le régime. » Le législateur ne veut pas faciliter la procédure de désaffectation d’un bien du domaine public sans aucune raison . (« Intéressant ! ») En effet, l’idée est de faire circuler les propriétés publiques. Mais pourquoi les faire circuler ? Parce que l’État se doit de générer de la richesse et que la circulation des propriétés publiques le lui permet. En effet, l’État pense valorisation économique. Il est sorti de ses missions régaliennes depuis biens longtemps. Le législateur, pire encore , (« Nuancez ») se sert du service p ublic, une des missions de la puissance publique, pour justifier de la circulation de ces biens ( art L.2141-3 : « afin d’améliorer les conditions d’exercice du service public »). Cela est en grande partie dû à la doctrine du management public étatique . (« Définissez ») La conséquence est telle que l’État semble être une forme d’organisation sociale sur le déclin comme l’affirme une partie de la doctrine, et notamment Pierre Legendre. Ce dernier d’ailleurs affirme que « la réflexion sur ce que l’on appelle un État n’est plus. La gestion, la simple gestion occupe le devant de la scène ». « Bien de faire un lien avec la doctrine » Afin d’appuyer encore plus cette affirmation que le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques est régie par les exigences du management public étatique, il convient de rappeler que ce code est issu d’une ordonnance. Or une ordonnance, conformément à l’ article 38 de la Constitution , c’est une procédure par laquelle le Gouvernement va prendre dans un délai lim ité des mesures qui sont normalement du domaine de la loi. C’est une procédure caractérisée par sa rapidité. On veut aller vite. Or le Gouvernement c’est lui qui fixe l’intérêt général. De plus, le gouvernement, c’est un corps de personnes issues généralement de l’ENA pour la plupart. Or à l’ENA on apprend à gérer, à faire de la gestion essentiellement. Il n’y a qu’à se renseigner sur le programme d’enseignement pour en être convaincu. Par conséquent l’intérêt général a évolué, il est désormais définie par des personnes qui pensent : management public. « OK mais à nuancer, tout le monde ne serait pas d'accord et l'on perd de vue les articles que vous devez commenter. » D’ailleurs le législateur n’en est pas à son coup d’essai. D’un point de vue budgétaire (cause en fait de la rédaction du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques en réalité) la LOLF de 2001 ou encore le DGBCP de 2012 montrent bien la prise en compte des nouvelles exigences apportées par le management public. Tout ceci est fait dans un but de valorisation économique des biens publics. Le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques et notamment les articles L.2141-2 et L.2141-3 ont pour objectif la valorisation économique des biens publics conformément aux exigences du management public. « OK mais à nuancer, tout le monde ne serait pas d'accord et l'on perd de vue les articles que vous devez commenter. » La valorisation économique a en effet un grand intérêt. Il s’agit désormais de déterminer et d’utiliser au mieux la valeur économique des ressources des personnes publiques. À ce titre, l’activité commerciale liée au domaine des personnes publiques est aujourd’hui en plein essor, tels en témoignent les articles L.2141-2 et L.2141-3 prévoyant en définitive le déclassement par anticipation d’un bien public afin de le vendre ou de l’échanger ; ou encore le colloque organisé par le Conseil d'Etat le 6 juillet 2011 à l'Ecole nationale d'administration, « La valorisation économique des propriétés des personnes publiques » qui démontre l’essor de l’activité commerciale liée au domaine des personnes publiques. « Très intéressante cette idée. Elle aurait dû être votre II.A. » De même, le domaine pu blic s’avère particulièrement captif pour le secteur privé. Effectivement, les usag ers du service public font ainsi naître la future clientèle des activités économiques connexes, et les opérateurs bénéficient des infrastructures marchandes déjà présentes, ce qui permet de réduire le coût de l’investissement. Pour autant, il convient toutefois de rappeler qu’une stricte conciliation entre la valorisation du domaine public et la logique de réalisation du service public, qui y est attachée, doit être sauvegardée. Les collectivités ne doivent pas privilégier leur rapport au budget à la qualité des services publics. C’est pour ça d’ailleurs que l’ article 2141-2 prévoit des conditions à la vente d’un bien privé tout juste désaffecté par anticipation du domaine public ( cf= I.A ). Ces exigences du management public qui amènent à la valorisation économique des propriétés publiques ont pour conséquence, la restriction du domaine public, et l’extension du domaine privé. ❤️ Recommandé pour vous :   [COMMENTAIRE D'ARRÊT] T. confl., 9/01/2017 (Compétence juge des services publics) B) La restriction du domaine public comme conséquence des dispositions législatives novatrices issues du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques « Même remarque que pour le titre du II-A. » Il appert que le Législateur avait donc en tête de vouloir créer de la richesse par la circulation des biens. Cependant, si le domaine public caractérisé par ses caractères d’inaliénabilité et d’imprescriptibilité semble tomber en désuétude ; le domaine privé des propriétés publique semble lui en plein essor. « OK intéressante cette idée et plutôt bien placée pour un II. B. » Pour autant, si ces deux articles du Code Général de la Propriété des Personnes Publiques en sont un exemple (de la volonté du législateur de vouloir restreindre le domaine public), il est en réalité que tout le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques est motivé par ce but. En effet, le Code Général de la Propriété des Personnes Publiques concernant le domaine public immobilier artificiel général (DPIAG), au vu de la formulation des critères posés par celui-ci pour qu’un bien appartienne effectivement au DPIAG, a vocation à restreindre le champ de la domanialité publique. Ou sinon, comme l’affirme l e professeur Christian Lavialle , la dynamique contemporaine de valorisation économique amène à une extension du domaine privé affecté à un service public (exemple : la privatisation de ADP). Corollaire, le domaine public affecté au service public tombe en désuétude. « Bien ce lien avec la doctrine pour appuyer. » Les articles L.2141-2 et L.2141-3 f acilitent, assouplissent, en permettant deux procédures dérogatoires au déclassement d’un bien public, la circulation des biens. Il y a une réelle volonté d’étendre le domaine privé comme l’affirme le professeur Christian Lavialle. « Intéressant ! » En effet, à l’inverse du domaine public, le domaine privé n’est pas soumis au principe d’inaliénabilité, ni au principe d’imprescriptibilité. Ainsi, les dépendances du domaine privé peuvent donc être vendues ou échangées ou faire l’objet d’une usucapion par le jeu de la prescription trentenaire. Pour autant, certaines aliénations sont réglementées, soumises à des dispositions particulières (pour le transfert de propriété d’entreprises du secteur public au secteur privé) et doivent respecter certains principes (principe d’incessibilité des biens au dessous de leur valeur, et le cas de la vente d’immeubles au franc symbolique autorisée si elle est assortie de contreparties suffisantes et effectuée dans un but d’intérêt général CE 3 nov 1997, Commune de Fougerolles ). Le domaine privé étant plus attrayant car permet la vente et l’échange de propriétés publiques, le législateur se permet donc, notamment par les article L.2141-2 et L.2141-3 d’assouplir le déclassement d’un bien du domaine public dans un objectif de valorisation économique des propriétés publiques. Retrouvez aussi une copie du major sur la notion de la théorie de la loi-écran ! 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOÎTE À OUTILS ( Flashcards Pamplemousse , Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

  • [LISTE] Top 17 des masters de droit les plus originaux

    Orientation juridique > Masters juridiques Dans la guerre à l'obtention d'un master, certaines universités ont mis sur pied des formations juridiques des plus originales. Droit de la vigne, droit spatial... qui a dit que les masters juridiques étaient ennuyeux ? Parce qu'il n'existe pas que le droit pénal ou le droit des affaires, découvrez un top des Masters de droit les plus originaux ! Et pour découvrir tous les masters de droit, c'est ici. Sommaire : ⛰️  1/ Master Droit de la Montagne 🗣️  2/ Master Communication Juridique, Sociologie du Droit et de la Justice 🍷  3/ Master Droit de la Vigne et du Vin 🚀  4/ Master Droit des Activités Spatiales et des Télécommunications 🦞  5/ Master Droit de l'Environnement Littoral et Marin 🏢  6/ Master Droit et Économie de l'Entreprise Pharmaceutique et Dentaire 👪  7/ Master Gestion Patrimoniale des Conflits Familiaux 👩‍🌾  8/ Master Droit de l'Activité Agricole et de l'Espace Rural 📊  9/ Master Droit Algorithmique et Gouvernance des Données 📈  10/ Master Droit des Données, des Administrations Numériques et des Gouvernements Ouverts 🔎  11/ Master Recherche, Histoire de la Pensée Juridique Moderne 🕵️‍♀️  1 2/ Master Criminologie et Victimologie 🇪🇺  13/ Master Spécialistes de l'Intégration Communautaire et Politique Européenne de Voisinage 🌍  14/ Master Cadre Supérieur d'Administration des Services Publics et du Secteur Privé en Afrique 🧑‍🔬  15/ Master Recherche et Professionnel Droit International et Européen - Spécialités Dynamiques Africaines 🌊  16/ Master Droit de la Mer et des Activités Portuaires 🚋  17/ Master Droit Douanier, des Transports et de la Logistique 🎓  Diplômes universitaires (DU) originaux Concernat la liste qui suit, sachez que les Universités changent régulièrement leurs offres de formation. Il se pourrait qu'un master ne soit plus disponible ou ait changé de titre. On vous laisse vous renseigner ! 1/ Master Droit de la Montagne (Université de Grenoble) ⛰️ Pour les rois du tire-fesses. Bienvenue dans le monde unique du droit de la montagne, où les sommets sont vos amphis ! De l'histoire du droit alpin à la gestion des remontées mécaniques, plongez dans un panorama alpin à couper le souffle. Matières étudiées Histoire du droit de la montagne ; Sociologie et montagne ; Droit des sports ; Modalités de gestion des remontées mécaniques ; Assurance des activités en montagne ; Droit de la protection de la montagne ; Droit et gestion de la forêt ; Droit rural ; Droit de la planification et de l’aménagement en montagne ; Prévention des risques naturels et gestion des crises, etc. Débouchés de ce master Avocat spécialisé en droit de la montagne ; Responsable de la gestion des activités touristiques en montagne ; Expert en prévention des risques naturels. 2/ Master Communication Juridique, Sociologie du Droit et de la Justice (Université Paris II Panthéon-Assas) 🗣️ Pour les étudiants qui veulent manier leur plume comme personne. Explorez les arcanes de la communication juridique avec un soupçon de sociologie du droit. De la plaidoirie aux techniques rédactionnelles, apprenez à manier votre plume avec la puissance d'un avocat influent. Matières étudiées Sociologie juridique ; Légistique et autres techniques d’élaboration des normes ; Anthropologie juridique ; Sociologie historique du droit ; Sociologie des professions de la justice ; Politique criminelle, sociologie du crime et des institutions répressives ; Lobbying ; Journalisme et communication judiciaire ; Management de l’information juridique, etc. Débouchés de ce master Consultant en communication juridique ; Attaché de presse spécialisé en droit ; Analyste en politiques criminelles. 3/ Master Droit de la Vigne et du Vin (Université Montesquieu- Bordeaux IV) 🍷  Pour les étudiants qui aiment la vinasse. Au verre ou à la bouteille, découvrez le monde enivrant du droit de la vigne et du vin. De la géographie viticole à la fiscalité de l'exploitation vitivinicole, devenez incollable en matière de vin. Matières étudiées Géographie viticole ; Histoire du droit de la vigne et du vin ; Initiation à la dégustation œnologique ; Droit social viticole ; Fiscalité et comptabilité de l’exploitation vitivinicole ; Droit des appellations d'origine et des indications géographiques ; Droit comparé: Europe et nouveau monde ; Droit de la vente et du vin, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit vitivinicole ; Responsable juridique dans une cave coopérative ; Expert en droit des indications géographiques. ❤️  Recommandé pour vous : Tout savoir sur le métier de juriste en Droit du vin 4/ Master Droit des Activités Spatiales et des Télécommunications (Université Paris Saclay) 🚀 Pour les Thomas Pesquet du droit. Unique en France, ce master vous propulse dans l'espace du droit spatial et des télécommunications. Des activités spatiales au droit du renseignement, préparez-vous à embrasser les étoiles. Matières étudiées Droit des activités spatiales ; Droit spécial de la concurrence (numérique, aviation, espace) ; Droit des activités aéronautiques ; Programmes spatiaux habités ; Droit du renseignement ; Management des risques aéronautiques et spatiaux ; Droit des télécommunications ; Politique de cybersécurité, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit spatial ; Consultant en cybersécurité ; Expert en droit des télécommunications. 5/ Master Droit de l'Environnement Littoral et Marin (Université du Littoral Côte d’Opale) 🦞 Pour ceux qui savent nager dans les eaux troubles du droit. Explorez les aspects juridiques des environnements littoraux et marins. De la conservation du littoral au droit international de la mer, plongez dans les profondeurs du droit de l'environnement maritime. Matières étudiées Principes et politiques de développement durable des territoires littoraux et marins ; Droit international et européen de la mer et de la pêche ; Histoire internationale, européenne et nationale des espaces littoraux et marins ; Fiscalité environnementale littorale et marine ; Droit de l'urbanisme littoral approfondi ; Sciences de la vie et de la terre : les écosystèmes côtiers et marins ; Droit de la conservation du littoral et de la mer, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit de l'environnement maritime ; Consultant en politiques de développement durable ; Expert en droit international de la mer. 💡  Le saviez-vous ? Les Éditions Pamplemousse sont une marque solidaire. Chaque année, nous choississons une cause qui nous tient à coeur pour reverser une partie de nos fonds à une association. Cette année, nous soutenons France Nature Environnement. 10 % des ventes réalisées grâce aux Flashcards en Droit des sûretés seront reversés à cette asso ❤️. 6/ Master Droit et Économie de l'Entreprise Pharmaceutique et Dentaire (Université de Lorraine) 🏢 Pour ceux qui pratiquent l'auto-médication. Un doliprane et c'est parti ! Ici, ce sont les méandres du droit lié à l'industrie pharmaceutique et dentaire. De l'expérimentation sur l'homme à la fiscalité des professionnels de la santé, explorez le domaine juridique au service de la santé. Matières étudiées L’expérimentation sur l’homme ; Droit de la santé, médical et des personnes ; Droit pénal médical ; Droit des patients ; Droit pharmaceutique ; Le secret professionnel ; Le dossier patient ; Les prélèvements d’organes, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit pharmaceutique ; Conseiller juridique dans le secteur de la santé ; Expert en droit médical. 7/ Master Gestion Patrimoniale des Conflits Familiaux (Université de Limoges) 👪  Pour ceux qui veulent la paix des foyers. Dans l'univers parfois tumultueux du droit familial, ce master vous prépare à gérer les conflits. Du droit du divorce à la fiscalité des successions, ce sera à vous d'appaiser les tensions. Matières étudiées Droit spécial de la famille en conflit ; Droit spécial de la filiation ; Droit du divorce ; Contrats de prévoyance ; Droit patrimonial de la famille et techniques liquidatives ; Psychologie des conflits familiaux ; Fiscalité des particuliers et traitement des ruptures ; Fiscalité des successions et des libéralités, etc. Débouchés de ce master Médiateur familial ; Conseiller en gestion patrimoniale ; Avocat spécialisé en droit familial. 8/ Master Droit de l'Activité Agricole et de l'Espace Rural (Université de Poitiers) 👩‍🌾  Pour ceux qui adorent l'émission L'Amour est dans le pré . Au cœur des préoccupations rurales, ce master explore les facettes juridiques de l'activité agricole et de l'espace rural. Des baux ruraux à la transmission des entreprises agricoles, plongez dans un champ fertile de connaissances juridiques ( pas mal, celle-ci ! ). Matières étudiées Introduction au droit rural et activités agricoles ; Baux ruraux et statuts du fermage ; Transmission de l’entreprise agricole ; Protection sociale des exploitants agricoles ; Exploitation agricole et rapports familiaux ; Contentieux agricole ; Entreprises agricoles en difficultés, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit agricole ; Conseiller en gestion d'exploitation agricole ; Expert en contentieux agricole. 9/ Master Droit Algorithmique et Gouvernance des Données (Université Côte d'Azur) 📊 Pour ceux qui ne veulent pas se faire dépasser par l'intelligence artificielle. Dans l'ère numérique, ce master combine le droit avec les technologies émergentes. De la justice prédictive à la blockchain, en passant par l'IA, préparez-vous à être le juriste des défis technologiques du XXIe siècle. Matières étudiées Justice prédictive ; Crypto finance ; Cyber risque ; Blockchain ; Droit des données ; Cryptographie ; Statistiques appliquées, etc. Débouchés de ce master : Juriste spécialisé en droit numérique ; Consultant en cybersécurité ; Expert en gouvernance des données. ❤️  Recommandé pour vous : 14 façons d’utiliser ChatGPT en faculté de droit 10/ Master Droit des Données, des Administrations Numériques et des Gouvernements Ouverts (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne) 📈  Pour ceux qui veulent bosser à la DGSE. C'est parti pour rejoindre l'univers complexe du droit numérique et de la gouvernance des données. Du contentieux de l'internet à la fiscalité de l'économie numérique, explorez les méandres du cyberespace juridique. Matières étudiées Droit des administrations numériques et gouvernements ouverts ; Droit des communications numériques et cybercriminalité ; Contentieux et gouvernance de l'internet ; Droit fiscal et financement de l'économie numérique ; Droit des données publiques et privées ; Droit des contrats publics informatiques ; Droit de la dématérialisation des marchés publics ; Droit et pratique des services en ligne ; Droit étranger du numérique, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit des données ; Consultant en gouvernance numérique ; Expert en cybercriminalité. ❤️  Recommandé pour vous : Quels sont les métiers d'avenir en droit ? 11/ Master Recherche, Histoire de la Pensée Juridique Moderne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) 🔎 Pour ceux qui sont nostalgiques des temps anciens. Retour aux racines de la pensée juridique moderne avec ce master de recherche. De l'analyse des grands penseurs du droit à la compréhension des évolutions conceptuelles, explorez les fondements historiques du droit. Matières étudiées Épistémologie juridique ; Méthodologie de la recherche en histoire du droit ; Étude des grands juristes et philosophes du droit ; Analyse des textes juridiques anciens ; Histoire des idées politiques et juridiques, etc. Débouchés de ce master Chercheur en histoire du droit ; Enseignant-chercheur en droit ; Conservateur du patrimoine juridique. 12/ Master Criminologie et Victimologie (Université de Poitiers) 🕵️‍♀️ Pour ceux qui ont trop vu la série NCIS. Explorez le monde criminel et la protection des victimes avec ce master en criminologie et victimologie. Des profondeurs de l'esprit criminel à la justice pour les victimes, plongez dans une exploration captivante. Matières étudiées Criminologie générale ; Victimologie ; Psychologie criminelle ; Sociologie de la délinquance ; Droit pénal spécial ; Politiques criminelles ; Victimologie clinique, etc. Débouchés de ce master Criminologue ; Expert en victimologie ; Consultant en prévention de la délinquance. 13/ Master Spécialistes de l'Intégration Communautaire et Politique Européenne de Voisinage (Université de Reims Champagne-Ardenne) 🇪🇺 Pour ceux qui ont un drapeau européen dans leur jardin Découvrez les rouages complexes de l'intégration européenne avec ce master spécialisé. De la politique européenne de voisinage à la compréhension des institutions, devenez un expert des enjeux communautaires ( vous noterez toutes les rimes que l'on essaie de faire... ). Matières étudiées Droit institutionnel de l'Union européenne ; Politique européenne de voisinage ; Droit de la concurrence européenne ; Contentieux européen ; Économie politique de l'intégration ; Relations internationales de l'Union européenne, etc. Débouchés de ce master Chargé de mission européenne ; Expert en politiques européennes ; Lobbyiste auprès des institutions européennes. 14/ Master Cadre Supérieur d'Administration des Services Publics et du Secteur Privé en Afrique (Université de Reims Champagne-Ardenne) 🌍 Pour ceux qui veulent aller bosser au chaud. Explorez les défis spécifiques de l'administration en Afrique avec ce master dédié aux cadres supérieurs. De la gestion publique aux enjeux du secteur privé sur le continent, préparez-vous à devenir un leader juridique en Afrique. Matières étudiées Droit administratif africain ; Management public ; Éthique des affaires en Afrique ; Droit des investissements internationaux en Afrique ; Droit de l'énergie en Afrique, etc. Débouchés de ce master Cadre supérieur dans l'administration publique africaine ; Consultant en affaires africaines ; Avocat spécialisé dans le droit africain des affaires. 15/ Master Recherche et Professionnel Droit International et Européen - Spécialités Dynamiques Africaines (Université Montesquieu-Bordeaux IV) 🧑‍🔬 Pour ceux qui aiment les baobabs et les girafes. Explorez les dynamiques juridiques de l'Afrique dans le contexte international et européen. De la diplomatie aux enjeux économiques, plongez dans les questions juridiques cruciales du continent africain. Matières étudiées Droit international public ; Droit international privé ; Droit européen des affaires ; Droits de l'homme et dynamiques africaines ; Économie politique de l'Afrique ; Contentieux international, etc. Débouchés de ce master Diplomate spécialisé dans les affaires africaines ; Expert en droit international en contexte africain ; Consultant en développement africain. 16/ Master Droit de la Mer et des Activités Portuaires (Université du Havre) 🌊  Pour ceux qui ont trop bu la tasse en licence. Ah le Havre, ce port... Allez go dans l'univers fascinant du droit maritime et des activités portuaires Des enjeux juridiques en haute mer à la gestion portuaire, soyez équipé pour découvrir les profondeurs du droit maritime. Matières étudiées Droit de la navigation maritime ; Droit des activités portuaires ; Contentieux maritime ; Droit de l'assurance maritime ; Droit de la pêche ; Transport maritime et droit de la logistique, etc. Débouchés de ce master Juriste spécialisé en droit maritime ; Responsable juridique dans un port ; Expert en assurance maritime. 17/ Master Droit Douanier, des Transports et de la Logistique (Université de Rouen) 🚋 Pour ceux qui rêvent de choper la descendance de Pablo Escobar. Traversez les frontières juridiques avec ce master dédié au droit douanier, des transports et de la logistique. De la réglementation douanière aux enjeux logistiques, devenez un expert des échanges internationaux. Matières étudiées Droit douanier ; Droit des transports terrestres, maritimes et aériens ; Logistique internationale ; Contentieux douanier ; Réglementation des échanges internationaux, etc. Débouchés de ce master Spécialiste en droit douanier ; Responsable logistique internationale ; Consultant en commerce international. Diplômes universitaires (DU) originaux 🎓 Les diplômes universitaires (DU) offrent des opportunités uniques pour approfondir vos connaissances dans des domaines juridiques spécifiques. Découvrez quelques DU originaux pour les étudiants en droit. 1/ DU Droit International et Comparé (Cambodge) ▶️ Pour ceux qui aiment manger le amok trey. Ce DU délocalisé au Cambodge vise à soutenir le développement de formations universitaires cambodgiennes francophones. Il répond aux besoins croissants en expertise juridique internationale. 2/ DU Fabrique du Politique (Université Lyon 2) - « Déconstruire la Vie Politique Démocratique » ▶️ Pour les politiciens. Centré sur la Fabrique du Politique, ce DU en Science politique explore les modalités de production de la vie politique démocratique. Une plongée captivante dans les rouages du pouvoir. 3/ DU Sûreté Aérienne (Aix-Marseille) ▶️ Pour ceux qui veulent un ciel plus sûr. Explorez le monde de la sûreté aérienne avec ce DU dédié à la sécurité dans le domaine de l'aviation. Un programme essentiel pour comprendre les enjeux juridiques liés à la sécurité aérienne. 4/ DU Marketing et Tourisme du Transport Aérien (Aix-Marseille) ▶️ Pour les aviateurs du dimanche. Plongez dans le marketing et le tourisme spécifiques au transport aérien. Ce DU vous prépare à comprendre les défis juridiques et économiques du secteur du transport aérien. 5/ DU Criminologie Renforcée : Psychologie Criminelle (Université Toulouse 1) ▶️ Pour ceux qui sont passionnés par les tueurs en série. Ce DU propose une approche renforcée de la criminologie avec un accent particulier sur la psychologie criminelle. Une plongée dans l'esprit criminel pour mieux comprendre les causes du crime. 6/ DU Pollution, Nuisances et Résilience - Acteurs de la Protection de l'Environnement (Université de Tours) ▶️ Pour une planète plus saine. Explorez les défis de la pollution, des nuisances et de la résilience environnementale. Ce DU forme les acteurs de la protection de l'environnement, offrant des solutions juridiques pour une planète plus saine. 7/ DU Droit Local Alsacien-Mosellan (Université de Tours) ▶️ Pour ceux qui aiment l'est de la France. Plongez dans le droit local particulier de l'Alsace-Moselle. Ce DU explore les spécificités juridiques de cette région, offrant une compréhension approfondie entre tradition et modernité. Ces DU offrent des opportunités uniques d'exploration dans des domaines spécifiques, permettant aux étudiants en droit d'acquérir une expertise pointue et de se démarquer sur le marché du travail. 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOÎTE À OUTILS ( Flashcards Pamplemousse , Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR.

  • Licence de droit à distance : le guide complet

    Conseils > Organisation & Productivité La licence de droit à distance (ou la voie « EAD », enseignement à distance) attire de plus en plus. Ce diplôme d’État, réalisé en trois années, est accessible dans de nombreuses universités. Comment y entrer ? En quoi consiste-t-il ? Comment le réussir ? Voici tous nos conseils pour réussir avec brio votre licence à distance ! 💻 Sommaire : 🏠  Quelles sont les licences de droit à distance ? 🤔  Pourquoi faire une licence de droit à distance ? 🔀  Comment choisir une licence à distance ? 👨‍🎓  Qui peut faire une licence de droit à distance ? 📋 Quel est le programme d’une licence de droit à distance ? ❓  Comment faire une licence de droit à distance ? ⚖️  Avantages / inconvénients de la licence de droit à distance ✅  Comment réussir sa licence de droit à distance ? 😀 Bonus : 3 conseils vitaminés pour bien gérer ses études à distance 📝  E n résumé, comment réussir ses études de droit à distance ? La Licence de droit à distance, c'est quoi ? La licence de droit à distance est un diplôme d'État réalisé à distance (virtuellement, via ordinateur), accessible en formation initiale ou en formation continue, grâce à des cours en ligne écrits, cours audio ou cours en vidéos. C'est le programme d'enseignement à distance dit "EAD" mis en place dans certaines universités qui organise ce type d'enseignement.  Les études de droit ont la réputation d’être prestigieuses. Raison pour laquelle elles attirent de nombreux étudiants. Or, ils n’ont pas tous la possibilité de réaliser leur cursus en présentiel. C’est pourquoi les offres de formation à distance se multiplient : Paris, Lille, Marseille, Grenoble ou encore Lyon 3 proposent des diplômes « EAD » en droit. Avec les bons conseils, vous saurez non seulement choisir la licence à distance qu’il vous faut, mais surtout la réussir. Suivre les cours depuis chez vous va devenir un vrai jeu d’enfant ! Quelles sont les licences de droit à distance ? 🏠 La liste des licences de droit à distance s’allonge. Eh oui, les formations de cours en ligne sont de plus en plus nombreuses ! Mais alors, comment choisir parmi la variété de tous ces parcours ? Deux points seront déterminants dans votre choix de formule : votre profil et votre projet (un peu de patience, on en dit davantage dans quelques lignes). La liste des licences de droit à distance Depuis quelques années, les universités proposent de plus en plus de licences de droit à distance. Le cursus peut être réalisé dès la première année de droit et certaines vont jusqu’aux masters. Parmi les facs qui disposent d’une offre EAD se trouvent : 🎓 La Sorbonne à Paris I avec l’IED-EDS (anciennement CAVEJ) ; 🎓 AgorAssas à Paris II  ; 🎓 L’Université de Paris 8 ; 🎓 L’Université d’Aix-Marseille ; 🎓 L’Université de Toulouse Capitole ; 🎓 L’Université de Grenoble ; 🎓 L’Université de Lille ; 🎓 L’Université de Rennes. 💡 Le saviez-vous  ? Il est possible de suivre un « diplôme universitaire » à distance. Il s’agit d’une formation sanctionnée par un diplôme délivré par l’université dans laquelle il est suivi. Ces « DU » apportent un complément aux connaissances juridiques de bases, en traitant de sujets divers et variés comme le droit du sport, le droit comparé, le droit de la mode, ou encore le droit de la santé. La meilleure licence de droit à distance La meilleure licence de droit à distance est celle qui répond le mieux à vos besoins . Vous devez donc vous poser les bonnes questions : Avez-vous absolument besoin d'interactions régulières et rapides avec les enseignants  ? Si oui, il vous faut une licence avec une messagerie instantanée vers l'équipe pédagogique ; Avez-vous besoin de supports papiers ? Dans ce cas, évitez les licences qui ne proposent que des cours en vidéos ; Etc. Le meilleur moyen pour avoir des informations sur la qualité des licences est d' avoir directement des retours d'étudiants . Regardez les commentaires qu'ils laissent sur le site des licences, ou essayez de les contacter via les groupes de promotions. 🎤 Témoignage : « Bonjour Pamplemousse, je tenais à vous envoyer ce témoignage, car au début de ma licence de droit à distance, j’étais très anxieuse. J’avais peur de ne pas y arriver, et surtout, peur de me retrouver seule, sans pouvoir me faire d’amis. Heureusement, cela n’est pas arrivé. J’ai fait ma licence à la Sorbonne avec l’IED-EDS, et j’ai eu des enseignants en or. Chaque semaine, ils nous recevaient dans des permanences en présentiel, ce qui m’a permis de rencontrer des étudiants dans ma situation. Il y avait également une ligne téléphonique pour les étudiants qui ne pouvaient pas se déplacer. Tout ceci pour vous dire de ne pas trop vous inquiéter, je suis sûre que ça se passera bien », Marina, L2 Droit. Pourquoi faire une licence de droit à distance ? 🤔 Les raisons de faire une licence de droit à distance sont nombreuses. Mais quelle que soit la raison qui vous motive à choisir ce format, vous devez réaliser un audit pour évaluer la pertinence de votre choix de suivre une formation depuis chez vous. Les raisons d’étudier le droit à distance Les raisons pour faire le choix d’une licence en droit à distance sont diverses : ✅  Reprendre des études  ; ✅  Cumuler un travail à temps plein ou partiel  ; ✅  Gérer sa vie de famille  ; ✅  Faire un double cursus (par exemple, des études en présentiel et une formation en droit à distance) ; ✅  Être étudiant étranger ; ✅  Cumuler une pratique sportive ou artistique intensive  ; ✅  Vouloir la flexibilité pour organiser son emploi du temps  ; ✅  Choix d’être à l’étranger pour renforcer sa pratique linguistique (ou autre) ; ✅  Besoin de quitter le cursus universitaire classique (après un redoublement par exemple)  ; ✅  Incapacité (maladie quelconque qui impose d’être à distance). 💡 Le saviez-vous  ?  Il est tout à fait possible de rejoindre un cursus en présentiel avec des études à distance (en cours de licence ou en master). Il faudra simplement passer les rouages de la sélection et présenter un bon dossier ! Les débouchés de la licence de droit à distance Les débouchés de la licence de droit à distance sont similaires à ceux d’une licence de droit en présentiel (puisque le diplôme à la même valeur). Vous pouvez : 👩‍🎓 Intégrer un master en droit en présentiel ou à distance, en affrontant l’épreuve de la sélection ; 👨‍🏫 Passer des concours de la fonction publique ; ☎️ Trouver un emploi en tant qu’assistant juridique ; 📓 Se réorienter dans un Master d’une discipline différente. À distance ou en présentiel, le droit ouvre beaucoup de portes ! Comment choisir une licence de droit à distance ? 🔀 Tout d’abord, pour faire le bon choix et choisir la meilleure licence de droit pour vous (vos besoins et vos attentes), n’hésitez pas à vous rendre aux portes ouvertes des établissements, à consulter les groupes LinkedIn ou Facebook des anciennes promotions, à contacter les étudiants qui en font partie ou à vous renseigner sur des forums. Tous les avis sont bons à prendre. Ensuite, interrogez-vous sur les aspects qui suivent : 🤑  Vos moyens financiers par rapport au tarif de la formation en droit à distance ; ⏱️  Votre temps pour concilier activité/travail et études de droit à distance ; 📜 La réputation du diplôme (et oui, c’est malheureux, mais l’image joue encore un rôle central dans notre société).C’est la même chose que pour une licence de droit classique. Renseignez-vous sur les forums et auprès d’anciens étudiants au préalable pour en savoir plus sur la réputation du diplôme et son taux de réussite ; 🏫 Les modalités de la formation . Il est indispensable d’évaluer la manière dont sont assurés les enseignements, et on ne parle pas des cours en ligne, mais de tout le reste ! 🧠 Examens en présentiel ? ; 🧑‍🤝‍🧑 Fréquence des regroupements en présentiel ? ; 🗣️ Possibilité d'interagir facilement/souvent avec les intervenants ? ; ✏️ Sessions de rattrapages ? ; 👨‍💼 Sessions de consultation de copies/échanges avec les enseignants ? ; 📝 Travaux dirigés obligatoires ? 🎤 Témoignage : « Si vous avez un job étudiant ou des enfants, je vous conseille fortement de vous orienter vers une faculté qui fournit les cours écrits/sur des supports papiers. Regarder les vidéos pour prendre des notes est long et fastidieux (bonjour la charge mentale 👋). Pendant ma première année, je passais mes soirées et mes nuits à retranscrire les cours, ce qui ne me laissait pas suffisamment de temps pour réviser convenablement. À la fin, avec d’autres camarades, nous avions mis en place un groupe sur Discord pour alterner les retranscriptions et se les partager, mais j’ai tout de même opté pour une autre faculté l’année suivante ». Nissrine, L3 Droit. Il faut que vous choisissiez celle qui répondra le plus à vos attentes . Si vous préférez travailler en autonomie sans qu’on vous impose de rendre un TD ou de suivre des visios à des moments spécifiques, il est évident qu’une formule plus flexible sera préférable. Qui peut faire une licence de droit à distance ? 👨‍🎓  Tous les étudiants qui répondent aux prérequis de chaque formation peuvent réaliser une licence de droit à distance, y compris les étudiants étrangers. Ces derniers doivent cependant fournir des documents supplémentaires, ce qu’il convient de vérifier auprès des universités qui proposent des cursus en droit à distance. Au-delà du tarif et donc des moyens financiers, ces prérequis imposent d’ avoir le diplôme de l’année qui précède celle envisagée (une L1 pour intégrer une L2 droit à distance ou encore la L2 pour rejoindre la L3, par exemple). Donc : ✅  Étudiant-salarié ; ✅  Demandeur d’emploi ; ✅  Candidat à mobilité réduite ; ✅  Candidat vivant à l’étranger ou loin de l’université en question, etc. Et tout étudiant qui répond aux prérequis exigés par les formations peuvent intégrer une licence à distance. Venez comme vous êtes les pépins ! Quel est le programme d’une licence de droit à distance ? 📋 En principe ( mais, vous le savez peut-être, en droit, il y a toujours des exceptions, c’est la même chose ici ), le programme des formations à distance est le même que celui des licences de droit en présentiel. Il s’agit donc des mêmes matières et des mêmes modalités (CM/TD/examens) ! Quant au rythme des cours en ligne, il peut être légèrement différent. Les matières étudiées en licence de droit à distance Le droit regorge de nombreuses dimensions, c’est pourquoi les matières étudiées en licence de droit à distance (et en présentiel) sont relativement diverses : Première année de licence droit à distance Première année de licence droit à distance Deuxième année de licence droit à distance ​ Troisième année de licence droit à distance ​ Introduction générale au droit  ; Droit constitutionnel (introduction et droit constitutionnel de la Vᵉ République) ; Droit des personnes  ; Droit de la famille  ; Droit des biens  ; Organisation juridictionnelle  ; Histoire du droit ; etc. ​ Droit administratif (et x2 pour plus de plaisir) ; Droit des obligations (contractuelles et responsabilité civile ) ; Procédure pénale / droit pénal général  ; Droit commercial (parfois rebaptisé droit des affaires) ; Histoire du droit (oui, encore, mais une autre branche. Ex. : histoire du droit pénal, histoire du droit de la famille, etc.) ; Finances publiques  ; Institutions de l’Union européenne (ou une autre matière de droit de l’UE) ; etc. ​ Libertés publiques (ou libertés fondamentales, on ne sait jamais quel intitulé est retenu par les universités) ; Droit du travail (relations individuelles et relations collectives) ; Droit des sociétés ( général et spécial ) ; Droit administratif des biens  ; Histoire du droit (oui, oui !) ; Une matière de droit de l’Union européenne en général ; Droit international public (ou privé) ; etc. ​⚠️ Attention les pépins, gardez à l’esprit que la présentation des matières juridiques enseignées à la fac varie d’un établissement à l’autre . Pendant les études à distance ( et pas que ! ), il se peut donc qu’elles ne soient pas forcément étudiées en L1, L2 ou L3 comme indiqué dans le tableau ci-après. L’organisation de la formation à distance L’organisation des formations en droit à distance varie selon les universités, mais il faut savoir que la formule peut se décomposer ainsi : Pour ce qui est des « cours magistraux » → vidéos, cours en visio, audios ou encore supports écrits ; Pour ce qui est des « travaux dirigés » → il n’y en a pas forcément. Parfois, des travaux facultatifs ou obligatoires sont à rendre, et des corrections sont mises à disposition. ​ 📚 Si les TDs sont facultatifs, nous vous recommandons de les réaliser. L’entraînement est la clé de la réussite. Il vous permet de progresser, de comprendre la méthodologie juridique , de savoir l’appliquer et d’apprendre à gérer correctement votre temps pour réussir avec succès vos examens ! Pour ce qui est des examens (partiels, contrôles continus) → là encore, la formule dépend de la faculté concernée, mais il y a forcément au moins des examens finaux qui permettent d’évaluer le niveau de l’étudiant. Selon les universités, ils se passent en présentiel (c’est le cas de l’IED-EDS, ex-CAVEJ à Paris), ou encore à distance, comme le propose l’offre de formation à distance de Assas. Les examens peuvent être écrits, oraux ou les deux ! 💡 Dans les cursus à distance, il n’y a pas forcément de rattrapages. Là encore, les modalités dépendent des universités. Le rythme d’une licence de droit à distance Le rythme des cours dépend de la licence intégrée . Certaines suivent le calendrier universitaire classique , d’autres débutent plus tard et se terminent plus tard . Il faut consulter les modalités de formation sur le site internet des établissements. Les rattrapages se déroulent généralement au début de l’été ou en septembre dans le cadre de ces formations. Comment faire une licence de droit à distance ? 🔀 Pour faire une licence à distance, il faudra évidemment procéder à une inscription qui fait suite au dépôt d’une candidature. Il vous faut penser au financement de cette formation, plus coûteuse qu’une licence classique à la fac de droit. Le dossier de candidature Qu’il s’agisse d’une reprise d’études ou de leur commencement, il va falloir établir un dossier de candidature pour intégrer une offre de formation à distance. Eh oui, même à distance vous n’échapperez pas à la paperasse administrative… Les modalités varient selon l’année que vous souhaitez intégrer, mais les documents et justificatifs à transmettre pour vous inscrire sont généralement toujours les mêmes. Les modalités de candidature Les modalités de candidature varient selon l’année d’étude à distance envisagée . Les plateformes pour déposer sa candidature ne sont pas les mêmes en L1, L2/L3 voire en Master. De plus, les universités peuvent avoir des conditions de candidature spécifiques. Pensez à vous renseigner auprès d’elles ! ✅ Pour une L1 droit à distance , il faudra en principe passer par ParcourSup (mais encore une fois, il faut consulter les sites internet des facultés qui proposent des offres EAD pour vérifier qu’elles n’imposent pas un autre mode) ; ✅ Pour une L2 ou encore une L3 à distance , le site par lequel passer sera eCandidat  ; ✅ Enfin, les masters imposent de passer par la plateforme MonMaster . 💡 Le saviez-vous  ? Il est possible d’envisager une capacité en droit. Il s’agit d’un cursus qui n’impose pas d’avoir le baccalauréat et est accessible dès 17 ans. À l’issue des deux années de capacité, l’étudiant peut rejoindre un cursus classique à l’université (en L1, voire L2 s’il a un très bon dossier). La capacité en droit peut se faire à distance, il faut se renseigner auprès des universités. Par exemple, l’IED-EDS (ex-CAVEJ) de la Sorbonne à Paris propose une capacité en droit en distanciel. Vous pouvez également passer par le CNED pour une capacité en droit à distance. Les modalités d’inscription sont à consulter directement sur le site de l’organisme. Les documents à préparer Comme pour tous types de candidatures, il y a des documents classiques à préparer (un CV ou encore une lettre de motivation), puis d’autres, un peu plus spécifiques (relevés de notes ou encore recommandations). ✅  Le CV doit être classique , mettant en avant vos expériences (savoir-faire /savoir-être), vos qualités (savoir-être), vos centres d’intérêt (savoir-faire/savoir-être voire savoirs) et vos diplômes obtenus (savoirs). Voici quelques conseils vitaminés pour valoriser le contenu de votre curriculum vitae : 🍊 Prenez garde aux fautes d’orthographe ; 🍊 Pensez à classer vos diplômes et/ou expériences par ordre antéchronologique ; 🍊 Si vous insérez une photo, soyez devant un fond neutre ; 🍊 Évitez le CV multicolore, il vaut mieux rester dans la sobriété ; 🍊 Mettez en évidence vos centres d’intérêt (sans « s » à intérêt s’il vous plaît). Les recruteurs sont humains, un point commun avec vos passions peut vous permettre de décrocher votre place ; 🍊 L’énumération de qualités telles que « rigueur » ou « ponctualité » n’est pas vraiment équivoque. Il faudra penser à les étayer dans votre lettre ( et puis, qu’on se le dise, la ponctualité n’est pas une qualité, c’est juste la base… ). Quant aux langues et aux logiciels de bureautique, pensez à indiquer le référentiel sur lequel vous fondez votre niveau, car « A2 » ne veut pas dire grand-chose. En revanche, « A2 selon le CECRL » ou encore « B1 TOEIC 900 2 janvier 2023 » sont plus parlants pour un recruteur. ⚠️ Les jauges remplies à 70 % ou encore les étoiles ne permettent pas d’évaluer un niveau de langue ou la maîtrise d’un logiciel. Pensez-y. Soyez précis, vous souhaitez faire des études de droit, la rigueur commence dans votre dossier de candidature pour des études à distance ! ✅ La lettre de motivation doit être personnalisée . La lettre de motivation est destinée à mettre en évidence votre intérêt pour la formation en droit à distance . Il ne s’agit pas d’un récapitulatif écrit de votre CV, mais d’un moyen de faire comprendre aux recruteurs l’attrait que vous avez pour leur formation (« VOUS »), les qualités et le projet que vous avez (« JE »), et ce que vous allez mutuellement vous apporter (« NOUS »). L’idéal est de la structurer dans l’ordre indiqué : « VOUS » (parlez de la formation à distance, ses avantages, ses matières, etc.) ; « JE » (ici, vous mettez en évidence votre projet professionnel et les qualités acquises durant vos expériences, quelles qu’elles soient) ; « NOUS » (la cohérence entre la formation et votre projet, l’étudiant brillant que vous allez être et l’intérêt de suivre ces études de droit à distance dans cette université précise).  ✅ Les relevés de notes pour appuyer la demande . Il faudra envoyer tous ceux qui précèdent l’année envisagée. Par exemple, pour une L1 droit à distance, seul le relevé de notes du baccalauréat sera requis. Si le relevé de notes n’est pas exceptionnel, cela ne signifie pas que vous n’avez pas vos chances. Il faut justifier, dans la lettre de motivation, vos atouts pour contrebalancer les notes (des expériences professionnelles, du bénévolat, des voyages linguistiques, des concours d’éloquence : mettez en vos atouts, il faut savoir charmer les recruteurs). ✅ Les recommandations pour valoriser le dossier . Les lettres de recommandation ne sont pas nécessairement exigées, mais celles-ci peuvent apporter une véritable plus-value aux dossiers. Si vous postulez pour une L2 ou L3 droit à distance, demandez-les plutôt aux maîtres de conférences ou aux professeurs. Ils ont un poids plus important que les chargés de TD doctorants. Vous pouvez également faire appel aux professionnels que vous avez rencontrés (lors de vos expériences pros ou dans le cadre des TD, les chargés de TD sont parfois avocats, notaires, magistrats, etc.). ✅  Justificatifs d’identité . ⚠️  Il se peut évidemment que selon les offres EAD, d’autres documents soient requis selon l’université en cause. Nous avons relaté les documents classiques exigés. L’inscription en licence de droit à distance Est-ce qu’on doit vous redire que l’inscription administrative (on n’est plus sur le dossier de candidature) pour les études à distance dépend de l’université ? Il faut néanmoins relever que majoritairement les dossiers se font de manière dématérialisée (au travers des plateformes) et que l’inscription définitive suit généralement la même voie. Cependant, il est possible que certaines facultés préfèrent un dépôt de dossier papier (par voie postale par exemple). 🎤 Témoignage : « Petit conseil d’un étudiant négligent : n’attendez SURTOUT pas pour vous faire votre paperasse. Constituez votre dossier dès le premier jour, et ne retardez surtout pas votre inscription pédagogique ! Je déteste m’occuper de ces tâches, et l’an dernier, je me suis retrouvé à 3 semaines de mes premiers partiels, sans avoir fait mon inscription pédagogique. L’administration de la fac n’étant pas connue pour sa rapidité, je vous laisse imaginer ce que cela peut donner si vous ne faites pas vos démarches en temps et en heure… », Aurélien, L2 Droit. Les coûts en licence de droit à distance Le coût des études de droit à distance varie selon… roulement de tambours … les universités ! Néanmoins, il faut avoir en tête que les prix sont bien plus élevés que pour des études de droit en présentiel . Pensez à aller consulter les avis disponibles pour avoir une idée de l’organisation de la formation à distance. Un tel investissement mérite de véritables investigations pour voir s’il est adapté à ce que vous recherchez. Globalement, les informations tarifaires sont accessibles depuis les sites internet des universités ou du CNED. Par exemple, pour une licence de droit à distance à la Sorbonne, le tarif à l’année est 400 euros (le coût des études en présentiel s’élève à 170 euros par an). À Toulouse, la licence de droit en SED coûte aux alentours de 2000 euros 💡 Bon à savoir : certaines universités, comme Toulouse, Grenoble, ou encore le CNED proposent des formations à distance qui sont prises en charge par le compte CPF. Plus généralement, les modes de financement dépendent de vous : pôle emploi, finances personnelles ou encore compte CPF, tout peut y passer. Renseignez-vous auprès de ces organismes pour voir s’ils peuvent vous prendre en charge dans le cadre d’une reprise d’études par exemple. Avantages / inconvénients de la licence de droit à distance Pour réussir sa licence de droit à distance, il faut avoir à l’esprit les avantages et les inconvénients d’un tel cursus. Les avantages des études à distance Les études de droit à distance comportent plusieurs avantages sur les études en présentiel. Avantage n°1 : La flexibilité ✅ Si vous avez une activité professionnelle en parallèle ou encore un train de vie particulier (sportif de haut niveau, artiste, etc.), les études de droit à distance ont l’avantage de la flexibilité  ! Vous disposez de plus de temps pour vous organiser comme vous le désirez. Avantage n°2 : L’autonomie ✅ Si vous êtes du genre à vous organiser à votre guise sans qu’on vous impose un emploi du temps, les formations EAD vous laissent cette marge d’autonomie (ce qui peut aussi être un inconvénient pour un étudiant qui a du mal à se prendre en charge). Avantage n°3 : Un apprentissage plus efficace ? ✅ Étant livrés à eux-mêmes, les étudiants à distance doivent redoubler d’efforts pour intégrer les cours. Ils vont alors pousser les recherches, travailler avec implication, lire des arrêts, de la doctrine ou encore les plaquettes de TD facultatifs. S’ils réalisent toutes ces démarches, ils ont l’avantage de réaliser un apprentissage efficace . Ils retiendront mieux sur le long terme et sauront mieux appliquer la méthodologie juridique . Il est important de relever que les études à distance sont diplômantes comme le sont celles à l’université en présentiel, lorsqu’elles sont suivies dans des facultés qui les proposent. Les inconvénients des études à distance Les études de droit à distance peuvent comporter plusieurs inconvénients, dépendant du profil de l’étudiant. Inconvénient n°1 : Un prix plus élevé ❌  Un des inconvénients dans les études en distanciel se retrouve dans le prix, relativement plus élevé que pour les études en présentiel. Souvent, les étudiants à distance recourent à des cours particuliers, car ils ne sont pas autant accompagnés que les étudiants en présentiel ( qui ont la chance, l’honneur, le privilège d’avoir des chargés de TD plein d’amour 🫶 ) ; ce qui génère un coût supplémentaire. L’autonomie requise peut vite devenir un inconvénient pour un jeune étudiant qui a du mal à s’organiser et à se discipliner. La charge de travail peut s’accumuler et à l’arrivée des partiels, le jeune Pamplemousse se retrouve dépassé… Inconvénient n°2 : La solitude ❌  La solitude est l’un des inconvénients les plus marquants : les étudiants en droit à distance n’ont pas de camarades qu’ils voient tous les jours en amphi. Cela peut créer un sentiment de solitude et d’isolement, ce qui peut affecter le moral, et à long terme, la réussite de vos études. Inconvénient n°3 : La charge de travail ❌  La charge de travail est plus intense, car l’étudiant à distance n’a pas l’aubaine d’assister aux cours magistraux et ainsi, de favoriser sa mémorisation en intégrant des souvenirs de la position de l’enseignant, son ton de voix ou encore des exemples qu’il aurait donnés sur le tas. De plus, il est important d’approfondir pour bien comprendre le cours qui n’a pas été dispensé de vive voix. De ce fait, il peut se retrouver avec une charge de travail plus conséquente couplée à un rythme effréné s’il a un emploi en parallèle. La fatigue peut donc être plus marquée. ⚠️ Attention : cet inconvénient est à relativiser, car tout dépend de votre type de mémoire. Certains étudiants, comme Diane, pensent qu’il n’est « nécessaire d’assister aux cours magistraux [...]. Acheter le manuel et faire des fiches est bien plus rapide, nous n’avons pas besoin qu’on nous fasse une dictée pendant 3 heures ». Comment réussir sa licence de droit à distance ? ❓ Pour réussir sa licence de droit à distance, 7 qualités sont absolument indispensables . Ajoutez à cela un bon matériel , et vous avez la recette vers la réussite ! Les qualités requises pour réussir sa licence à distance Les qualités nécessaires pour réussir sa licence de droit en distanciel vont de pair avec les avantages et inconvénients . Qualité n°1 : Se discipliner Lorsque vous faites des études de droit à distance, la discipline est la première des qualités que vous devez impérativement acquérir . Pourquoi ? Tout simplement parce que parfois, vous n’aurez pas envie de vous mettre au travail. Eh oui, vous n’êtes pas seuls ! Nous aussi, on a déjà eu envie de rester devant Netflix toute une journée, loin des TD… Mais en présentiel, il est moins facile de succomber à vos pulsions, car a priori, les absences en TD sont comptées. À distance, si vous cédez, vous allez mettre de côté le travail et la charge de révisions va s’accumuler, grandir, grandir, jusqu’à vous ensevelir. Il est donc indispensable d’être discipliné, afin de vous imposer des temps de travail réguliers. Qu’il pleuve, qu’il vente, ou que votre personnage de série préférée soit mort, vous devez travailler sur les plages horaires que vous aurez sélectionnées, sans y déroger. Bon, OK, si vous êtes malade ou n’avez pas le moral, il faut savoir couper. Mais, ne laissez jamais la flemme prendre le dessus ! Qualité n°2 : Être régulier La régularité est la clé de la réussite. Il vaut mieux travailler avec assiduité pour éviter de laisser le travail s’entasser et devoir tout intégrer en fin de semestre. Et c’est scientifiquement prouvé ! Une information apprise une fois rapidement est moins bien retenue qu’une information qui est revue plusieurs fois dans le temps. Ce principe repose sur la courbe de l’oubli d’Hermann Ebbinghaus, qui explique que : À l’issue de 20 minutes de cours = oubli d’environ 42 % des informations ; 24h plus tard = oubli d’environ 66 % des informations ; Au bout d’une semaine = oubli d’environ 75 % des informations. Vous l’aurez compris, l’apprentissage massif n’est pas aussi efficace que l’apprentissage répétitif . Or, si vous n’êtes pas régulier, c’est ce que vous devrez faire la veille des partiels ! Travaillez donc régulièrement en revoyant vos cours chaque semaine. Même si vous êtes chez vous, vous devez prévoir un temps pour : ✅ Suivre vos cours ; ✅ Réviser vos cours ; ✅ Préparer vos TD (si vous en avez). Qualité n°3 : Être organisé Pour arriver à être régulier, une autre qualité est indispensable : l’organisation. Grâce à elle, vous pourrez atteindre vos objectifs et respecter vos timings . C’est important, car lorsque vous étudiez chez vous, vos temps de travail ne doivent pas empiéter sur le temps dédié à d’autres activités. L’organisation doit vous permettre de conserver un semblant de vie sociale ou de famille. Les études ne doivent pas vous priver du plus important ! Ayez une organisation militaire, découpez votre emploi du temps entre vie personnelle (il faut en garder !), vie professionnelle (pour ceux qui en ont) et vie scolaire . Chaque temps doit être scrupuleusement respecté. Pour ce qui est de la vie universitaire, fixez-vous des objectifs de travail ou d’apprentissage à court (jour), moyen (semaine) et long (mois) termes. Petit conseil by Pamplemousse : pensez à la méthode SMART pour des objectifs atteignables ! Elle est très efficace. Qualité n°4 : Être autonome Si déjà à l’université l’autonomie s’impose, à distance vous devrez l’être deux fois plus. Personne ne va vous demander de réaliser des exercices juridiques (sauf s’ils sont obligatoires) ou de réviser vos cours. Pour réussir votre année à distance, vous devez être suffisamment autonome et vous imposer les choses. Vous devez vous prendre par la main vous-même pour vous guider sur le chemin de la réussite ! Cela signifie qu’au-delà des cours qui vous seront dispensés, vous devrez réaliser des entraînements régulièrement pour acquérir les bases de la méthodologie juridique . Eh oui, la méthodo, c’est un peu comme le sport : c’est en s’entrainant que l’on devient meilleur ! 💡 Le saviez-vous  ? il est communément admis que l’année la plus dure est la L2 droit , car il s’agit de celle où l’on apprend à raisonner juridiquement. Alors, si vous la faites à distance, vous devez impérativement vous entrainer et réviser, car personne ne vous encadrera pour le faire. Qualité n°5 : Être rigoureux La rigueur, c’est l’art d’être cohérent, précis et structuré (dans sa pensée ou dans son organisation !). Et en droit, que vous soyez en présentiel ou à distance, vous ne pourrez pas réussir votre année si vous ne faites pas preuve de rigueur dans votre travail mais aussi dans votre langage. Curieux que vous êtes, vous vous demandez certainement comment cela se traduit en droit… Eh bien, la rigueur implique : ✅  De savoir employer les bons termes au bon endroit. Chaque terme juridique à un sens, et souvent, un régime en découle. Employer le mauvais terme peut conduire à appliquer le mauvais droit ; ✅  De justifier son raisonnement . Pour des exercices juridiques réussis, vous devez impérativement argumenter, donner des exemples, et surtout, citer les sources de vos propos ; ✅  De respecter scrupuleusement les délais pour rendre les devoirs (le cas échéant). Qualité n°6 : Être curieux La curiosité, c’est ce qui peut faire la différence entre un étudiant lambda et un étudiant excellent. Quand vous êtes curieux, vous allez plus loin que le cours : vous vous documentez, vous croisez vos sources, et cela vous permet de découvrir des points de vue différents. De cette façon, vous comprendrez mieux certains principes, certaines thèses, etc., ce qui est important pour bien appliquer la méthodologie juridique. Allez chercher des informations au sein de la doctrine juridique, interrogez vos enseignants s’il y a des forums ou échangez vos plus profondes réflexions avec vos camarades à distance. Qualité n°7 : Avoir le mental Les études à distance ne sont pas adaptées à tous les profils d’étudiants, il faut avoir un mental solide (ou être très solitaire par nature). En effet, pour faire face à la solitude, la fatigue, le rythme ou encore la charge de travail, il faut avoir les reins solides. Mais, le mental, c’est comme tout, ça se travaille . Préparez-vous psychologiquement, faites face aux épreuves, au stress, voyez le verre à moitié plein, devenez meilleur chaque jour au travers des expériences (bonnes ou moins bonnes). Lisez des livres relatifs au développement personnel , à l’ organisation , à la motivation , au t élétravail ( oui oui, ça existe ). Apprenez à travailler chez vous, dans un environnement sain, en étant bien dans votre tête. Tout s’apprend ! Avec une bonne préparation, nous croyons en vous et en votre capacité à réussir. Attention les pépins ! il faut aussi savoir vous ménager , prendre des temps de pause et de repos pour maintenir les performances et entretenir votre bien-être mental ! Le matériel pour réussir des études à distance Comme elles sont à distance, ces études requiert plus de matériel que d’autres : 💻 Un ordinateur performant ; 📶 Une connexion internet rapide ( on veut éviter les images qui figent en visio, souvent dans des positions peu flatteuses… ) ; 🎧 Si cours en visio il y a, munissez-vous d’un casque et d’un micro , il vaut mieux isoler le son pour mieux suivre ; 📒 Des cahiers/feuilles pour schématiser ou prendre des notes OU des logiciels bureautiques si vous préférez les prendre à l’ordinateur ; 🖨️ Une imprimante pour sortir vos notes de cours dactylographiées, vos supports EAD fournis par les enseignants, ou encore vos fiches de travaux dirigés ; 🖊️ Des stylos en tous genres, faites-vous plaisir ( avec des petits animaux, c’est très mignon ) ; ✍️ Des surligneurs : les fameux, on ne les présente plus ! ; 📒 Un carnet de notes 90 citations sur le Droit et la Justice ; 📆 Un agenda pour bien organiser vos semaines, car le rythme est différent et assez intense. 3 conseils pour garder une vie sociale malgré la distance Pour réussir vos études à distance, le travail n’est pas suffisant : il est impératif que vous gardiez une vie sociale ! On vous le répète encore, mais le mental est très important, et ce, d’autant plus lorsque vous étudiez chez vous. En effet, il peut arriver que des études EAD coupent l’étudiant de toute vie sociale. Au travail la journée, en cours le soir, vous vous retrouvez très vite seul ( et triste, oui, l’interaction humaine est importante, quoiqu'on en dise ) Pour garder une vie sociale malgré la distance, Pamplemousse vous donne 3 conseils ( à appliquer, sans modération ! ). Conseil n° 1 : Voir vos amis ou vos proches de manière régulière Ces retrouvailles avec vos amis et vos proches doivent être intégrées dans votre agenda , tout comme vos cours ! Quand vous écrivez une information, inconsciemment, vous la concrétisez et ferez en sorte qu’elle se réalise. Sortir entre amis, aller boire un verre de thé, aller au cinéma, faire un goûter, aller prendre l’air avec vos enfants, préparer un grand repas sont des événements qui vous aideront à réussir vos études à distance. Ils seront vos moments privilégiés, vos récompenses après avoir travaillé assidûment . Alors, ne les mettez jamais de côté, intégrez-les à votre emploi du temps. Réussir, c’est aussi s’épanouir. Conseil n° 2 : Échanger avec les étudiants de votre promotion Ne vous contentez pas d’échanger en ligne par messages avec les étudiants de votre pormotion. A minimai, des visios pourront être faites mais au mieux, retrouvez-vous et interagissez ensemble. Ces dialogues vous permettront de mieux vivre vos études à distance , de visualiser autrement vos cours et de conserver un semblant de vie sociale . Conseil n° 3 : Ne pas refuser toutes les sorties qu’on vous propose Quand vous commencez à étudier le droit, vous avez tendance à refuser les sorties, car vous culpabiliser. 💡  Le saviez-vous  ? D’après un sondage réalisé sur @ pamplemousse_magazaine , 81 % des étudiants en droit déclarent culpabiliser lorsqu’ils ne travaillent pas, font des sorties ou prennent des pauses. Certes, il va falloir être sélectif, c’est évident. Vous ne pourrez pas aller faire la fête tous les soirs. Pour autant, décompresser une fois de temps en temps ( en plus de celui que vous intégrez dans votre agenda ! ) ne fait pas de mal, au contraire. Alors, ne négligez pas vos relations et dites « oui », lorsque le besoin s’en fait sentir. 3 erreurs que Léa a faites Léa, étudiante EAD à l’IED-EDS (ex. CAVEJ) à La Sorbonne se confie sur 3 erreurs qui lui ont coûté sa santé mentale et son année. Erreur 1 : Ne voir personne ❌ « Je ne voyais plus personne, j’étais coupée du monde, seule, isolée, avec mon bureau, mes cours et ma chaise ». Grand sentiment de solitude et début de déprime, nous confie-t-elle. Erreur 2 : Ne pas s’organiser correctement ❌ « J’ai laissé le temps prendre le dessus. J’ai remis au lendemain, encore et encore, jusqu’à ce que les examens arrivent, et là, c’était la panique ! ». Elle en a eu des crises d’angoisses, des insomnies, des nuits blanches. Se mettant sur ses cours pour se rassurer, sans pour autant en retirer quoi que ce soit, la fatigue altérant nécessairement ses capacités. Erreur 3 : Ne pas (suffisamment) s’entraîner ❌ « Je ne me suis pas entraînée. À l’arrivée des examens, je ne savais pas réaliser une dissertation juridique. Je pensais que ma méthodologie de dissertation du bac était suffisante ». L’entraînement est la clé de la réussite, qu’il s’agisse des cours en présentiel ou en EAD. Il faut réaliser des exercices régulièrement pour progresser. La seule manière d’y arriver n’est pas d’acheter des béquilles à tout va, mais de marcher, d’y aller, d’avancer. Bonus : 3 conseils pour bien gérer ses études à distance 😀 Conseil n° 1 : Créez-vous une routine le matin avant le début des visio Quand vous étudiez à distance, la mise en place d’une routine est essentielle. Elle vous permet de garder une bonne hygiène de vie et de vous mettre dans le rythme dès le début de la journée. Eh oui, on le sait, c'est tentant de repousser le réveil pour rester couché (ou même de travailler dans votre lit). Le problème, c'est que vous allez vite avoir l'impression de tourner en rond et vous allez assimiler votre chambre au travail... À partir de là, où sera donc votre safeplace ? Ne plus prendre les transports en commun le matin ne signifie pas que vous devez arrêter de vous préparer. Levez-vous, prenez un petit-déjeuner ( avec un jus très vitaminé ! ), préparez-vous, et en fonction de votre logement, travaillez le plus loin possible de votre lit ! Gardez un esapce pour la détente. ⏰   Voici un exemple de routine basée sur la mise en place d'habitudes positives : Chaque matin, réveillez-vous aux mêmes horaires (au moins 30 minutes avant le début du cours en visio). D’une manière générale, visio ou non, levez-vous chaque matin tôt (8 h par exemple) : 🛏️  Faites votre lit : ainsi, vous voir réussir dans cette action et voir votre lit bien fait vous mettra de bonne humeur et dans le rythme de bien faire les choses ( et surtout, cela limitera la tentation de s'y recoucher ! ) ; 🚿  Prenez votre douche et apprêtez-vous ( adieu le pyjama de nuit ) ; 🥐  Préparez-vous un bon petit déjeuner équilibré plein de vitamines pour garder la forme et rester concentré toute la journée. Céréales, lait, tartines, jus d’orange, café, prenez ce que vous voulez tant que cela vous permet de tenir pour les 8 prochaines heures de cours (ou plus) et de travail personnel ; 🗞️  Profitez du petit-déjeuner pour faire votre petite revue de presse juridique afin de vous tenir au courant de l’actualité. Un étudiant en droit doit s’informer ! Conseil n°2 : Créez-vous un espace de travail optimal Pour ne se pas se laisser distraire ou être dans l'inconfort pendant vos cours, vous devez vous créer un espace de travail optimal. Encore une fois, le lit ne compte pas ! Il doit rester un endroit de détente et de relaxation. ❤️ Recommandé pour vous : Top 5 des techniques de relaxation pour les étudiants en droit Cet espace est donc essentiel pour maximiser la productivité, la concentration et le bien-être ( plutôt intéressant comme combo, non ? ). Voici quelques étapes pour vous aider à aménager un espace de travail efficace : 1️⃣  Le bon emplacement vous choisirez : l'idéal serait évidemment d'avoir une pièce différente de votre chambre. Mais quoi qu'il en soit, il faut privilégier un endroit calme , éloigné des distractions (pas de télé, d'animaux de compagnie trop mignons, etc.) et bien éclairé naturellement (eh oui, pensez à vos yeux et à la fatigue occulaire !). 2️⃣  Dans le bon mobilier vous investirez : évidemment, tout dépend de votre budget. Mais vous serez amené à passer une majeure partie de votre temps chez vous. Un bureau confortable et une chaise ergonomique sont donc essentiels pour éviter les maux de dos et favoriser la concentration ! Assurez-vous aussi d'avoir assez d'espace pour dispoer toutes vos affaires... Vos codes et vos surligneurs prendront plus de place que ce que vous pensez ! 3️⃣  Votre espace vous organiserez  : perdre 30 minutes à chercher votre surligneur préféré ? Le mauve, celui qui est incroyable ! Non, vous n'avez pas ce temps. Alors organisez votre espace : étagères, tiroirs, boîtes. Tant que c'est rangé, libre à vous de choisir mobilier. Pensez également à ranger vos câbles. :un chargeur d'ordinateur pris dans les pieds d'une chaise est vite arrivé... Conseil n°3 : Maintenez une activité physique En faisant des études à distance, il est primordial de maintenir une activité physique, car vous allez passer beaucoup d'heures assis devant votre écran. Eh oui, que ce soit pour vos os, vos muscles, ou même votre moral, il n'est pas bon de ne pas bouger... Attendez, on vous fait un exposé rapide  ! Prêt à être convaincu ? 1/ Maintenir une activité physique est nécessaire à votre santé physique , et ce, pour 2 raisons  : 🏃‍♀️  Pour maintenir votre forme : lorsque vous travaillez à distance, vous êtes souvent assis pendant de longues périodes, ce qui peut entraîner une perte de tonus musculaire et une prise de poids. Une activité physique régulière vous permet de rester en forme et de maintenir un poids corporel sain ! ; 🏃‍♀️  Pour améliorer votre la santé cardiovasculaire : l'exercice aide à renforcer le cœur ( on sait qu'il est soumis à rude épreuve avec le stress des partiels... ), à réduire le risque de maladies cardiovasculaires et à maintenir une pression artérielle saine. 2/ Maintenir une activité physique est nécessaire à votre santé mentale , et ce, pour 2 raisons  : 🧘‍♂️  Pour réduire le stress et l'anxiété : l'exercice déclenche la libération d'endorphines, des hormones du bien-être, ce qui peut aider à réduire le stress et l'anxiété, qui peuvent être exacerbés par le travail à distance. Boxe, yoga, course... À vous de trouver votre activité ! ; 🧘‍♂️  Pour maintenir un équilibre travail-vie personnelle : prendre le temps de faire de l'exercice peut vous aider à établir une frontière claire entre vos cours et votre vie personnelle, en évitant que les deux ne se chevauchent de manière excessive. Vous l'aurez compris les pépins, ne négligez pas les bienfaits d'un footing, ou d'une petite séance de musculation au poids du corps ! ❤️ Recommandé pour vous : 5 techniques infaillibles anti-stress pour les étudiants en droit En résumé, comment réussir ses études de droit à distance ? 📝  Pour nos pépins les plus flemmards ( ou pour ceux qui sont pressés ), voici un résumé de tout ce que nous venons d'expliquer. La licence de droit à distance est un diplôme d'État réalisé en trois années, accessible dans de nombreuses universités. Le programme, les débouchés et le diplôme sont équivalents à ceux de la licence en présentiel. Pour choisir votre licence de droit à distance, 5 critères sont à prendre en compte : 💰 Le coût de la formation ; 📚 Les supports proposés (écrits ou en ligne) ; 🗒️ Les modalités de la formation (organisation des travaux dirigés, des examens, des rattrapages, etc.). Vous devez enquêter pour choisir la licence à distance la plus adaptée à vos besoins ; 🗣️  L'encadrement : pouvez-vous échanger simplement et rapidement avec les enseignants ? Y a-t-il un service de messagerie direct ; 👪 Les rassemblements en présentiel : sont-ils nombreux ? Pour réussir votre licence de droit à distance, retenez 5 conseils : ✅ Préparez un dossier d’inscription rigoureux et intéressant pour avoir des chances de rejoindre la licence ; ✅ Faites preuve d’autonomie, de rigueur, de discipline, de curiosité, d’assiduité, de force mentale et surtout d’organisation ; ✅ Ayez à l’esprit les inconvénients d’un cursus en distanciel ; ✅ Demandez de l’aide aux camarades ou enseignants pour bien comprendre les cours et les attentes méthodologiques ; ✅ Conserver un semblant de vie sociale pour éviter l’isolement. Article rédigé par une attachée temporaire d'enseignement et de recherche en Introduction générale au droit 🧰 Parce que votre réussite nous tient à cœur, augmentez vos chances de valider votre année en découvrant toutes les ressources de la BOITE À OUTILS ( Flashcards Pamplemousse , Fiches de révisions , Livres de réussite ). 💖 Recevez aussi des good vibes, des conseils confidentiels et réductions exclusives en recevant la NEWSLETTER DU BONHEUR .

Si des dizaines de milliers d'étudiants nous font confiance, c'est qu'il y a une bonne raison, non ?

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