Vous avez rempli vos candidatures sur Mon Master, mais vous n’avez aucune réponse positive ? Découvrez comment effectuer le recours auprès du rectorat pour trouver un master et les options possibles après votre licence.
Sommaire :
Si vous n’avez pas eu de place en master malgré vos nombreuses candidatures, vous pouvez faire une démarche auprès du rectorat.
En effet, en cas de refus à l’ensemble de vos vœux sur la plateforme Mon Master, vous pouvez exercer un recours auprès du rectorat, au nom de votre droit à la poursuite d’études. Vous disposez de 15 jours après votre dernier refus pour faire valoir votre droit à la poursuite d’études.
Lorsque cette procédure est entamée, le rectorat doit vous faire trois propositions minimum de master. Ces propositions permettront aux formations en question d'étudier à nouveau votre dossier.
Avant de saisir le recteur, il est conseillé de se rapprocher des services universitaires d’orientation (SUIO-IP) afin de vous accompagner pour faire évoluer votre projet et vous conseiller.
Quels recours faire en cas de refus de master ?
En cas de refus de masters, vous pouvez soit faire un recours gracieux, soit saisir le rectorat.
Qu’est-ce qu’un recours gracieux pour les masters ?
Un recours gracieux est un recours administratif* adressé à l’autorité administrative ayant pris l’acte contesté (ici, le refus en master). En l’espèce, il s’agit donc de dénoncer la décision de refus en master comme étant illégale.
Dans ce cas, vous devez démontrer que l’université ou la formation n’a pas appliqué les critères de sélection légale pour avoir refusé votre place au sein master.
*Le recours administratif est différent du recours hiérarchique, qui est un recours adressé à l’autorité hiérarchique de l’autorité dont émane la décision.
Exemples :
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Est-ce que les recours gracieux aboutissent ?
Les recours gracieux aboutissent toujours à une réponse positive lorsque la formation n'a pas répondu dans les délais à votre candidature (car cela équivaut à une réponse implicite). En revanche, les recours gracieux aboutissent rarement quand il faut prouver l’illégalité de la sélection de la formation, car il est très difficile d’arriver à une telle preuve.
⚠️ Attention : il faut bien différencier le recours gracieux et la saisine du rectorat ! Ici, par abus de langage, nous allons utiliser le mot « recours » pour la saisine du rectorat. Mais, d’un point de vue juridique, elle ne constitue pas un recours (contrairement au recours gracieux). Ainsi, sauf si vous voyez la mention « recours gracieux », partez du principe que nous faisons toujours référence à la saisine du rectorat ! |
Qu’est-ce que la saisine du rectorat ?
La saisine du rectorat est une procédure permettant de présenter à nouveau votre dossier à des formations dans le but d’obtenir une deuxième chance d’être accepté en master. Plus précisément, le recteur a l’obligation de représenter votre dossier (ainsi que votre motivation) auprès d'au minimum trois formations.
En d’autres termes, la saisine est un moyen de faire valoir votre droit à la poursuite d’études !
💡 Le saviez-vous ? La saisine du rectorat est permise par l’article L612-6 du Code de l’éducation qui énonce le droit à la poursuite d’études pour les étudiants ayant validé une licence et qui souhaiteraient poursuivre en master. Cet article indique que l’étudiant doit répondre à certaines conditions (on vous explique tout plus bas). |
Est-ce que la saisine du rectorat aboutit ?
La saisine du rectorat n’aboutit pas toujours à une admission dans une formation. En effet, le rectorat a l’obligation de présenter votre dossier au moins à 3 formations, MAIS, les formations ne sont pas dans l’obligation d’accepter votre dossier.
Quelles sont les conditions pour saisir le recteur ?
Pour être éligible au recours et pour pouvoir saisir le rectorat, vous devez respecter 5 conditions cumulatives :
Avoir obtenu votre licence il y a moins de 3 ans ;
N’avoir reçu aucune réponse positive à vos candidatures ;
Avoir envoyé au moins 5 candidatures (compatibles avec votre licence) ;
Avoir au moins 2 mentions distinctes (exemple : la mention « droit des affaires » et la mention « droit des contrats » sont deux mentions distinctes) ;
Avoir au moins postulé dans 2 établissements différents.
💡 Bon à savoir : s'il n’y a qu’une seule université dans votre académie (comme pour la Corse, la Guyane, la Guadeloupe, La Réunion, la Martinique, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française) alors, vous devez avoir effectué au moins deux candidatures. |
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Quand faire le recours ?
Suite à un refus d’admission en master, il est possible de faire un recours* en saisissant le recteur à partir du 15 juillet 2024, dans un délai de 15 jours après le dernier refus.
*Attention, comme précisé précédemment, cet article concerne la saisine du rectorat qui est souvent appelée (à tort) « recours gracieux ». N’oubliez pas que le recours gracieux concerne une autre situation, décrite en début d’article.
Quel est le délai pour faire le recours pour les masters ?
Le délai pour soumettre votre demande au rectorat est de 15 jours :
À partir du dernier refus reçu ;
OU à partir de l’obtention de votre attestation de réussite* de votre licence (si elle arrive après votre dernier refus).
*L’attestation de réussite est un document équivalent au diplôme : elle a une valeur officielle et elle vous garantit les mêmes droits que le diplôme original. Souvent, elle est délivrée avant le diplôme, car les étudiants en ont besoin pour différentes démarches administratives (et le diplôme est parfois délivré un peu tard dans l’année).
💡 Bon à savoir : les étudiants en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française doivent saisir le vice-recteur. |
Pour les étudiants ayant reçu leur dernier refus ou leur diplôme avant la date d’ouverture de la saisine, ils bénéficient d’un délai de 15 jours à partir de l’ouverture de la plateforme pour effectuer le recours.
Par exemple, si vous avez reçu votre diplôme le 1ᵉʳ juin et votre dernier refus le 20 juin (ou inversement), mais que la plateforme ouvre le 15 juillet, alors le délai de 15 jours court à compter du 15 juillet et non du 1ᵉʳ juin ou du 20 juin. |
💡 Bon à savoir : en 2023, le rectorat a reçu 4 281 demandes recevables pour faire un recours. Parmi celles-ci, seulement 2 638 demandes ont reçu une acceptation – soit environ 60 % – mais uniquement 1 302 étudiants ont accepté la proposition. Autrement dit, plus ou moins 30 % des recours mènent à une proposition d’admission acceptée en master. En comparaison, en 2021, il y a eu 7 013 demandes recevables et 2 845 demandes ont reçu une proposition d’admission, donc 40 % des recours ont mené à une proposition d'admission. On remarque que depuis le passage de la plateforme eCandidat à la plateforme Mon Master, il y a eu une réduction des recours effectués par les étudiants. Pour autant, le nombre de places trouvées après le recours reste le même. |
Que faire si je n’ai que des refus et si je suis sur liste d’attente ?
Si à partir du 15 juillet, vous n'avez que des refus et vous êtes sur liste d’attente, vous devez attendre la fin de la phase complémentaire, soit jusqu’au 31 juillet. Ainsi, à partir du 1ᵉʳ août seulement, il est possible de saisir le rectorat pour suivre la même procédure qu’expliquée précédemment.
Est-ce que si je saisis le rectorat, mes listes d’attentes s’annulent ?
Non, les listes d’attentes continuent à avancer à partir du 1ᵉʳ août même si le candidat saisis le rectorat.
Comment saisir le rectorat si je suis sur liste d'attente ?
Pour saisir le rectorat tout en étant sur une liste d’attente, il faut télécharger une attestation de refus émise par la plateforme Mon Master pour chaque liste d’attente à partir du 1ᵉʳ août. L’attestation n’est disponible qu’à partir de cette date, c’est pour cela qu’il n’est pas possible de saisir le rectorat avant.
Quel est le délai pour saisir le rectorat si je suis sur liste d'attente ?
Le délai est le même (15 jours), mais il démarre à partir du 1ᵉʳ août, soit à partir de l’édition de l’attestation de refus.
Comment faire un recours auprès du rectorat ?
Pour faire un recours auprès du rectorat, il faut suivre 5 étapes :
Saisir le recteur sur la plateforme Mon Master ;
Répondre à des questions ;
Créer un compte ;
Fournir des documents ;
Finaliser la saisine.
Étape 1 : Cliquer sur « Saisir le recteur »
Sur Mon Master, cliquez sur « Saisir le recteur » (en haut à droite de la plateforme).
Vous allez atterrir sur ce lien pour effectuer le recours de Mon Master.
Étape 2 : Répondre aux questions
Ensuite, vous allez répondre à des questions afin de vérifier que vous entrez dans les conditions du recours.
Étape 3 : Créer un compte
Après avoir répondu aux questions, vous devrez créer votre compte. Pour cela, il faut remplir un dossier de saisine en ligne.
Étape 4 : Fournir les documents demandés
Quatrième étape, fournissez les documents suivants :
Attestation de réussite au diplôme ou diplôme ;
Relevés de notes de vos 3 années de licence (vous pouvez le demander à votre administration) ;
Tous les refus que vous avez reçus (les lettres de refus ou si ce n’est pas possible, faire une capture d’écran du mail indiquant votre refus) ;
CV ;
Lettre de motivation.
Étape 5 : Cliquer sur « Saisir mon rectorat »
Dernière étape pour faire un recours, cliquez sur le bouton « Saisir mon rectorat ».
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Que faire après le recours ?
Après avoir effectué votre recours, vous n’avez plus qu’à attendre que le rectorat vous fasse trois propositions de formation (au minimum).
S’il ne le fait pas, vous pourrez formuler une demande auprès d’un tribunal administratif afin qu’il enjoigne le rectorat de respecter son obligation. Toutefois, cette démarche devra se faire par le biais d’un avocat.
Lorsqu’une proposition est faite, il est possible de l’accepter ou de la refuser. Votre réponse est attendue sous huit jours. Si vous ne répondez pas dans le délai, alors votre non-réponse sera considérée comme un refus.
Si vous trouvez une autre formation ou si vous voulez arrêter le recours, car vous ne souhaitez pas continuer en master, vous pouvez abandonner votre saisine (bouton en bas de la page de votre dossier).
Si la saisine n'aboutit à aucune formation avec une acceptation, une commission d’accès au deuxième cycle de l’enseignement supérieur (CAES) examinera votre dossier. Cette commission se réunit généralement du 1ᵉʳ au 21 septembre.
Elle a pour objectif de conseiller le recteur afin qu’il fasse des propositions d’admission en lien avec les projets des étudiants selon les places restantes disponibles suite aux désistements de la rentrée.
Si après tout ce procédé, vous n’avez aucune réponse, vous ne pouvez plus qu’exercer un recours gracieux (soit démontrer l’illégalité de la décision de votre refus, en démontrant avec des fondements juridiques en quoi la sélection du master n’a pas respecté la loi). Mais, dans ce cas, il faut être sûr que le refus soit illégal. Sinon, vous devrez vous tourner vers d’autres options (on ne vous spoile pas, on vous explique plus bas).
⚠️ Attention : le rectorat a l’obligation de faire trois propositions à des universités en soutenant votre dossier (pour faire simple : elle repropose votre dossier à des formations), MAIS les formations ne sont en aucun cas obligées d’accepter votre dossier ! Il est donc possible de n’avoir aucun master malgré le recours (ce qui est rarement expliqué). Mais on vous explique que faire plus bas si c’est le cas ! |
Pour les personnes en situation de handicap, il est possible de faire réexaminer vos candidatures dans des formations adaptées.
Vous pouvez retrouver toutes les informations sur le recours aussi sur le site directement de Mon Master.
Témoignages d’étudiants ayant effectué la saisine du rectorat
🎤 Témoignage : « J'ai postulé dans 30 masters et j’ai reçu que des refus, alors j’ai fait le recours et le rectorat m’a fait 12 propositions à des formations. Mais, je n’ai jamais eu de réponses de ces masters. J’ai dû me réorienter et changer de voie, je vais commencer un master MEEF », Mélina, M1 MEEF. |
🎤 Témoignage : « J’ai postulé dans plus de 100 formations (un an avant la mise en place de Mon Master), j’ai été refusée de partout, et une fois avoir fait le recours, j’ai eu une seule proposition dans une filière qui n’était absolument pas mon domaine (du droit public alors que je voulais et faisais du droit privé), je comptais me tourner vers une formation en Belgique, mais c’est la responsable de la formation qui m’a encouragé à accepter. », Inès, Master Droit européen. |
Enfin, pour éviter de vous retrouver sans aucune formation et sans projet(s) durant une année, sachez que plusieurs options s'offrent à vous.
Comment faire si on n'est pas pris en master ?
Si la saisine du rectorat et/ou le recours gracieux n’aboutit pas et ne vous permet pas d’être pris en master, d’autres options s’offrent à vous. Après tout, vous n’avez pas fait des études de droit durant trois ans pour « rien », n’est-ce pas ? La sélection en master est rude, mais cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas retenter !
Alors, transformez cet « échec » en réussite en étant proactif : faites un stage, trouvez un emploi étudiant, effectuez un autre diplôme ou bien, faites un service civique. Peu importe ce que vous ferez, sachez le mettre en avant pour avoir un meilleur dossier l’année prochaine !
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Option 1 : Préparer votre master avec un diplôme universitaire
Un diplôme universitaire (DU), ou encore un diplôme d’établissement (DE), est une certification académique délivrée par une université (donc, différent des autres diplômes [licence, master, doctorat] délivrés au nom du ministère) qui peut durer entre 6 mois et 2 ans (généralement 1 an).
Il ne valide aucune année supplémentaire (si vous avez une licence et un DU, cela n’équivaut pas à un bac + 4), mais il vous apporte une spécialisation dans un domaine déterminé.
Et quoi de mieux pour postuler en master qu’avoir effectué une année d’études concentrée sur les thématiques dispensées par LE master de vos rêves ? C’est un véritable argument en votre faveur !
Par exemple, si vous souhaitez faire un Master parcours Droit du sport, suivre un DU Droit du sport (UPEC, Université de Bordeaux, Université de Montpellier, etc.) vous avantage par rapport aux candidats qui ne connaissent encore rien en la matière ! Ce sera à vous de mettre en avant cette expérience auprès de votre directeur de master afin de lui prouver que vous êtes motivé et passionné. |
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Option 2 : Élargir vos horizons et faire un master.ère de droit dans une école privée
Faire le choix de partir dans une école privée n’est pas toujours facile, car à la différence de l’université, les masters en école* sont souvent réalisés en alternance.
Pourtant, effectuer une alternance peut être une réelle opportunité pour obtenir une expérience professionnelle et faire la différence auprès des autres candidats.
💡 Bon à savoir : *avant de vous inscrire, vérifiez le nom de votre diplôme ainsi que sa reconnaissance auprès de l’État. Il s’agit souvent de mastères (et non masters) et/ou de MBA. |
En effet, l’alternance propose de nombreux avantages :
En principe, vous ne payez pas les frais de scolarité ;
Vous êtes rémunéré durant vos études (contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) ;
Vous bénéficiez d’une formation professionnelle en plus d’une formation théorique (ce qui manque beaucoup aux étudiants en droit, car la fac n’est pas représentative du monde du travail).
💡 Bon à savoir : en école, les périodes d’inscription sont généralement plus tard qu’en faculté. Il est donc encore possible de trouver un master pour votre rentrée ! |
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Option 3 : Développer vos connaissances avec une formation en dehors de Mon Master
S’inscrire dans une formation en dehors de Mon Master est une option qui vous permettrait d’acquérir d’autres compétences et connaissances.
Par exemple, aux Éditions Pamplemousse, nous avons des rédacteurs spécialisés en droit (maîtres de conférences et chargés de TD) qui sont aussi experts en SEO (Search Engine Optimization = optimisation pour les moteurs de recherches). Cette double casquette leur permet de faire de la rédaction juridique sur le web (et accessoirement, de vous proposer des articles complets et pertinents). |
Ces savoirs font souvent la différence sur le marché du travail (même si cela dépend évidemment du métier que vous souhaitez exercer).
Faites une formation en langues si vous souhaitez travailler à l’international ;
Suivez une formation en édition si vous souhaitez travailler dans l’édition juridique (Dalloz, LexisNexis, les Éditions Pamplemousse, etc.) ;
Inscrivez-vous dans une école de commerce pour avoir une formation plus « généraliste » et complète.
Ne vous fermez pas de portes, il y a beaucoup de possibilités !
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Option 4 : Réaliser un stage juridique (association, cabinet, entreprise)
Effectuer un stage juridique, que ce soit dans une association, un cabinet d’avocat, une entreprise ou une maison d’édition juridique peut permettre d’enrichir votre CV et votre expérience professionnelle.
En effet, ce qui fait défaut à de nombreux étudiants en faculté de droit est le manque d’expérience professionnelle.
Une avocate avec qui nous avons collaboré pour une interview nous disait que « la faculté forme mal les étudiants au monde du travail, à tel point que certains avocats ne veulent plus donner leur chance à des stagiaires. Cela demande un investissement financier et personnel bien trop conséquent… Malheureusement, cela ne sert pas la cause étudiante. Les étudiants devraient bénéficier de plus d’enseignements pratiques ».
Vous l’aurez compris, avoir une expérience pratique est donc un vrai bonus pour une candidature en master. Et évidemment, c’est encore mieux si ce stage est en cohérence avec votre projet et le master que vous souhaitez.
D’un point de vue pratique, si vous choisissez l’option du stage, il vous faudra absolument obtenir une convention de stage. Deux possibilités :
Soit vous êtes inscrit dans une formation autre que votre master (une autre licence, un autre diplôme) et votre faculté/école peut vous délivrer une convention de stage ;
Soit vous n’êtes pas inscrit à l’université/à l’école et vous ne pouvez pas avoir une telle convention.
Dans ce dernier cas, sachez que vous pouvez demander une convention de stage à un organisme privé moyennant une certaine somme (environ une centaine d’euros). Mais, on vous conseille de bien vous renseigner avant toute inscription.
Exemples d’organismes privés : fac for pro, be student again. |
Vous pouvez également vous renseigner auprès de votre région, car il existe des programmes de convention de stage (généralement pour des stages découvertes).
Exemple : la région Hauts-de-France propose l’aide « Proch’Orientation », qui permet d’obtenir une convention de stage durant les vacances scolaires pour découvrir un métier. |
Enfin, n’oubliez pas les structures d’aides à l’emploi et à l’insertion (mission locale, France Travail, structure d’insertion par l’activité économique [SIAE]), qui peuvent aussi vous aider*.
*Même si en l’espèce, il s’agira plutôt de « période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) » que de stage.
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Option 5 : Trouver un job étudiant en rapport avec le droit
Le stage n’est pas le seul moyen d’acquérir de l’expérience professionnelle : vous pouvez essayer de trouver un emploi étudiant en rapport avec le droit (et surtout, en rapport avec votre master).
D’une part, cela vous permettra de développer des compétences (et probablement des connaissances juridiques) ; d’autre part, vous aurez une source de revenus.
Évidemment, avec une licence de droit, toutes les portes ne vous seront pas ouvertes. Mais retenez deux choses :
Qui ne tente rien n’a rien ;
Le droit est partout autour de vous. Il y a des postes nécessitant des compétences juridiques dans de nombreux domaines, soyez attentif et ouvert !
🎤 Témoignage : « Depuis que je suis en L1, je fais des stages. Néanmoins, je n’ai jamais eu la “chance” d’avoir des pistons, donc j’ai dû réfléchir autrement. Quand on me fermait les portes des cabinets ou des entreprises, j’ai cherché d’autres types de contrats, et notamment des emplois étudiants. J’ai ainsi pu travailler dans des tribunaux ou même dans des prisons, en tant qu’assesseur. Naturellement, on ne pense pas du tout à solliciter des stages/emplois à ces postes ! Pour autant, aujourd’hui, ces expériences me permettent de me différencier des autres candidats, car elles sortent du lot et ont été extrêmement formatrices », Élisa, M2 Droit. |
Voici quelques pistes pour vous aider :
Assistant de recherches pour un enseignant de droit ;
Assistant en ressources humaines ;
Auxiliaire au greffe du tribunal ;
Conseiller d’accueil dans une administration publique ;
Documentaliste juridique ;
Hôte d’accueil dans un cabinet d’avocat ;
Rédacteur web/SEO spécialisé dans le contenu juridique ;
Téléconseiller dans un service de réclamation juridique.
On se répète, mais n’oubliez pas que cette expérience doit être un argument pour convaincre votre directeur de master. Alors, avant de candidater, réfléchissez à ce que cet emploi vous apportera.
Option 6 : Faire un service civique en rapport avec votre master
Le service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général. Il peut durer de 6 à 12 mois, à raison d’environ 24 heures par semaine.
Chaque mois, vous recevez une indemnité d’environ 620 euros nets (ce montant varie d’année en année) en contrepartie de vos missions (source : service-civique.gouv).
C’est une option intéressante pour appuyer une candidature en master, puisqu’elle prouve votre bonne volonté et elle peut vous apporter une expérience en lien avec votre domaine d’étude (droit social, droit culturel, etc.).
💡 Bon à savoir : si vous êtes intéressé par le droit international et/ou le droit européen, sachez que vous pouvez réaliser un service civique à l’étranger. Et ce n’est pas fini ! L’autre avantage du service civique est qu’il vous permet de conserver votre statut étudiant, ce qui est plutôt intéressant pour un bon nombre de services et réductions. |
Par exemple, vous pouvez participer à des missions :
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Pour trouver votre mission, c’est simple : il suffit de vous rendre sur le site du service civique.
Et que faire si aucune mission ne vous intéresse ?
Eh bien, il est toujours possible de se tourner vers les missions humanitaires et caritatives. Mais, attention, ne perdez pas votre objectif de vue : il est nécessaire qu’il y ait un lien avec votre projet professionnel et le master que vous souhaitez.
Option 7 : Partir à l’étranger travailler une langue
Partir à l’étranger travailler une langue est un excellent moyen d’acquérir une bonne maîtrise d’une langue étrangère (= compétence très recherchée par les employeurs et par certains directeurs de master).
D’ailleurs, c’est une compétence indispensable si vous prévoyez de travailler à l’étranger (ou même en France, mais en étant en lien avec des ambassades, par exemple).
Si cette option vous intéresse, sachez qu’il existe des organismes encadrant vos séjours linguistiques à l’étranger en proposant des stages, des emplois ou même des cours.
En revanche, encore une fois, renseignez-vous bien sur l’organisme choisi avant de partir. On se répète, mais il vaut mieux prendre le temps de savoir où vous mettez les pieds plutôt que de vous retrouver sans suivi à l’étranger !
Exemples d’organismes pour partir à l’étranger : NACEL, EF. |
Et si vous ne souhaitez pas opter pour un organisme, car c’est trop onéreux, vous pouvez tout à fait partir seul et faire votre propre parcours.
Par exemple, vous pouvez vous inscrire dans une faculté de langues à l’étranger durant 1 an et tenter de trouver un emploi étudiant en rapport avec le droit en parallèle. |
Néanmoins, n’oubliez pas que ce séjour a pour but d’améliorer votre candidature pour votre master. Alors, afin de montrer que vous avez acquis un bon niveau de langues, pensez à valider votre niveau grâce à des tests officiels comme le TOEIC ou le TOEFL.
Option 8 : Passer des concours juridiques
Enfin, si les études ou les emplois ne vous intéressent pas, vous pouvez aussi passer des concours juridiques !
Eh oui, il existe plusieurs concours qui sont accessibles si vous avez validé votre licence de droit. Et pour vous aider, nous avons établi une liste des concours juridiques.
Si vous le réussissez, vous pouvez exercer la profession concernée jusqu’à l’ouverture de la prochaine session des candidatures en master. Et n’oubliez pas : encore une fois, le but est de rattacher cette expérience à votre dossier pour obtenir votre master.
Par exemple, vous pouvez passer le concours de greffier, puis postuler de nouveau dans un master en procédures afin de passer le concours de l’ENM. Il existe également des passerelles entre concours, donc, renseignez-vous si vous ne voulez pas reprendre les études, mais que vous souhaitez évoluer entre des concours ! |
En résumé, si vous choisissez une des options présentées précédemment, pour mieux retenter votre chance en master, retenez qu’il faudra mettre en avant ce que vous avez accompli et ce que cette année de « césure » aura permis :
Une expérience professionnelle dans le milieu du droit (stage, emploi, service civique) ;
Une certification ou un diplôme supplémentaire ;
Une amélioration en langues, en rédaction, etc. ;
Un réseau et donc de potentielles personnes pour vous recommander, etc.
Et quoi qu’il en soit, croyez en vous, car il existe de nombreuses possibilités après une licence de droit.
Article co-rédigé par Marine Balay, rédactrice SEO
et Cassandre Thevin, responsable éditorial
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