[BRUITS DE COULOIR] "Chez LeKbinet, l'humain est au cœur de tout"
- Pamplemousse
- il y a 11 minutes
- 6 min de lecture
Peut-on trouver sa voie d’avocate en conciliant exigence, bienveillance et esprit d’équipe ? C’est ce qu’a vécu Sonia. À 25 ans, après plusieurs expériences en droit social, elle rejoint le cabinet LeKbinet, jeune structure parisienne au croisement du social et du pénal. Là-bas, Sonia découvre un environnement à la fois bienveillant et exigeant, qui transforme sa vision du métier. Dans ce témoignage vivant, elle partage sans filtre son quotidien au cabinet, ses premières plaidoiries, ses doutes... et comment elle a compris que devenir avocate était fait pour elle.
SOMMAIRE :
I. De juriste à élève-avocate : changer de regard sur la profession
II. Une nouvelle aventure au cœur du droit social et pénal
III. Prendre sa place dès le premier jour
IV. L’autonomie valorisée : apprendre en étant soutenue
V. Une immersion complète dans la réalité du métier
VI. Le droit social comme vocation confirmée
VII. Le conseil d’une jeune avocate aux futurs stagiaires
"J’ai compris qu’on pouvait exercer autrement : avec bienveillance, équilibre et passion."
I. De juriste à élève-avocate : changer de regard sur la profession
J’ai 25 ans et je suis actuellement élève-avocate à l’EFB. Après un Master 1 en droit privé général à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, j’ai poursuivi avec un Master 2 en droit social à l’Institut Supérieur du Droit.
Je me suis rapidement tournée vers cette matière, en effectuant, en parallèle, des stages dans des cabinets en droit social.
Si j’ai toujours eu un attrait pour le droit social,
le métier d’avocat n’était pas ma vocation.
Ce sont mes expériences en stage, notamment mon stage final, qui m’ont convaincue de vouloir exercer ce métier.
II. Pourquoi j'ai rejoint Lekbinet
J’ai effectué mon stage final à l’EFB au sein du cabinet LeKbinet, une structure récente fondée en septembre 2023, organisée en deux pôles : social et pénal. J’ai intégré le pôle social.
L’équipe pénale a été classée par Le Point parmi les meilleurs cabinets en droit pénal des affaires et en droit pénal général (5 étoiles).
Elle est connue pour avoir défendu la partie civile dans l’affaire du meurtre de Loïc Kamtchouang, dont un des coupables est le rappeur MHD ainsi que la défense de l’association Les Enfants d’Argus qui œuvre contre la pédocriminalité.
J’ai choisi LeKbinet car ce stage était dans la continuité de mes expériences passées : j’avais déjà travaillé aux côtés de Maître Sophie Elias en alternance, puis en tant que juriste en CDI au sein de son ancien cabinet.
Nous avons poursuivi cette collaboration dans la nouvelle structure qui comprenait désormais un pôle pénal également.
J’ai pu y développer mon autonomie, réaliser des missions variées et même plaider.
L’ambiance conviviale et la confiance qui règne au sein de l’équipe ont également été déterminantes dans mon choix.
III. Mon quotidien d’élève-avocate chez Lekbinet : missions, ambiance et responsabilités
J’étais enthousiaste à l’idée de passer un cap : je n’étais plus juriste, mais élève-avocate, avec davantage de responsabilités. C’était à la fois motivant et stressant.
Mais j’ai transformé ce stress en moteur
Je voulais me montrer à la hauteur et apprendre concrètement le métier.
Mon intégration s’est très bien déroulée. J’ai été accueillie chaleureusement par l’équipe. On a pris le temps de me présenter les outils de la nouvelle structure, les méthodes de travail et les nouvelles façons de conclure.
L’équipe est composée de six personnes, réparties entre le pôle pénal et le pôle social. L’ambiance est à la fois professionnelle et bienveillante.
La journée commence toujours par un moment convivial autour de la machine à café.
Ensuite, je consultais mes mails, vérifiais le calendrier des audiences et des échéances, et j’organisais mes tâches selon leur priorité.
J’alternais entre les missions de contentieux : rédaction de conclusions, préparation des dossiers en vue d’audiences, ainsi que des missions de conseil, tant pour les employeurs que pour les salariés (consultations, lettres de licenciement, contrats de travail, transactions).

IV. L’autonomie valorisée : apprendre en étant soutenue
On m’a rapidement confié la rédaction de conclusions de A à Z, ce qui impliquait d’analyser les pièces, de les demander si nécessaire, et de construire les arguments dans le cadre de la stratégie de défense.
J’étais aussi en contact avec les clients lors des rendez-vous avec l’avocate associée, pendant lesquels j’étais amenée à prendre la parole.
Le cabinet me faisait confiance pour échanger directement avec le client,
ce qui m’a permis de développer une véritable autonomie.
Enfin, j’ai eu l’opportunité de plaider au Conseil de prud’hommes, ce qui m’a beaucoup appris sur la manière de défendre un dossier à l’oral et de m’adresser aux conseillers.
V. Une immersion complète dans la réalité du métier
Ce qui m’a le plus surprise, c’est de voir à quel point...
le métier d’avocat est complet.
Je m’attendais évidemment à travailler sur le fond des dossiers, mais je ne mesurais pas toute la diversité des aspects à gérer au quotidien : facturation, gestion des délais, organisation des plannings.
La communication joue aussi un rôle énorme : être présent sur LinkedIn, publier des articles, avoir un blog...
L’avocat est aussi un entrepreneur, un commercial.
Enfin, une mission qui m’a particulièrement marquée a été de participer à la rédaction d’une convention collective. Un exercice long, exigeant, mais très formateur, à la croisée du droit pur et des enjeux sociaux.

VI. Le droit social comme vocation confirmée
Cette expérience m’a confortée dans mon envie de devenir avocate en droit social.
J’ai particulièrement aimé le contentieux prud’homal : une procédure orale, vivante, où la manière de présenter les choses compte autant que le fond juridique.
Et puis, le droit social est une matière très humaine et très complète : on y croise des questions de droit pénal, de droit administratif, de droit des étrangers, de protection sociale…
J’ai vu qu’on pouvait exercer ce métier autrement : avec du télétravail, une vraie bienveillance dans l’équipe, des horaires corrects, et des valeurs humaines partagées.
VII. Le conseil d’une jeune avocate aux futurs stagiaires

Je conseillerais à quelqu’un qui veut rejoindre LeKbinet d’avoir l’esprit d’équipe, de la curiosité, de l’autonomie.
Ici, l’humain compte autant que le juridique.
L’envie d’échanger, de progresser ensemble est essentielle.
Si je pouvais parler à moi-même avant de commencer ce stage, je me dirais : fais-toi confiance.
On n’est jamais seul, même si on est autonome. Et ce stage est une opportunité de grandir, pas un examen à passer.
🧾 Bruits de couloir – Cabinet LeKbinet (Paris)
🟦 Présentation du cabinet
Comment as-tu obtenu ce stage ?
Relation de confiance établie avant la création du cabinet. Pas de candidature classique. Processus de recrutement du cabinet LeKbinet
Pas de test ni d'étapes formelles. Suite naturelle d'une collaboration réussie. Process d'onboarding au cabinet LeKbinet
Intégration fluide, chaleureuse et structurée malgré la création récente du cabinet. Outils ou bases juridiques utilisés par le cabinet LeKbinetUtilisation d'outils classiques pour le droit social et pénal. Importance de la pédagogie et de la transmission pour maîtriser l'outil juridique dans la pratique quotidienne. Ambiance de travail au cabinet LeKbinetConviviale – Chill – Chaleureuse
Soutien constant malgré une exigence élevée. Respect du rythme de chacun. Culture du progrès du cabinet LeKbinet
Autonomie responsabilisante, encadrement souple mais présent, valorisation de l'initiative et accompagnement constant.
Suivi et accompagnementSuivi naturel basé sur la confiance et l'envie de transmission. Feedbacks réguliers sans formalisme lourd. Avantages du cabinet LeKbinet
🧠 Verdict sur le style de management🔹 Style : Coach, mentor, intégratif 🔹 Niveau d’autonomie : élevé, encadré avec bienveillance 🔹 Bienveillance perçue : constante et sincère 🔹 Envie de rester dans ce cabinet ? Oui, sans hésitation |

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