Galops d’essai, examens blancs, semi-partiels… Comment les réussir lors du contrôle continu ? Chaque année, les étudiants en droit inscrits en TD ont des examens à mi- semestre. Leur coefficient est important dans le calcul de la moyenne générale. Méthodologie, astuces, erreurs à éviter… Voici 5 conseils pour réussir vos galops d’essai et valider ! 📝
Sommaire :
Les premières interros en TD sont tombées et le semestre poursuit son cours mais voilà qu’une nouvelle épreuve approche à grand pas : les galops d’essai (aussi appelés examens blancs ou semi-partiels).
Ceux-ci diffèrent significativement des interros de TD : leurs modalités (temps, conditions d’examens, etc.) varient selon les facultés mais il s’agit le plus souvent - cela dépend des facultés et des matières - d’un exercice juridique en 1h30 ou en 3h (parfois plus).
Le correcteur n’attend plus de l’étudiant qu’il récite son cours de droit tel quel mais qu’il le confronte au concret. La récitation laisse place à la réflexion. 🤯
Les galops d’essai vous paraissent être la mer à boire ? Pas besoin d’être Moïse pour apprendre à séparer cette mer en deux ! 🌊
Voici 5 conseils de Jurislogic pour réussir vos galops d’essai en droit :
Conseil 1 : Réviser efficacement ses cours de droit✍
Premier conseil de cet arsenal, la réussite des galops d’essai passe d’abord par une connaissance approfondie du cours. Connaître un cours de droit, c’est en comprendre la portée et être capable de le restituer en y apportant sa propre réflexion. Et pour cela, mieux vaut réviser intelligemment.
Alors comment réviser efficacement ses cours de droit ? 🤔 Voici recette en 5 étapes pour que vos révisions soient efficaces : la méthode COPEE.
1/ Comprenez pourquoi vous apprenez
On vous l’a sûrement déjà dit, mais si vous voulez réviser efficacement vos cours de droit et réussir vos examens, avant d’apprendre il faut comprendre.
Ce conseil est valable pour deux raisons :
D’une part, il est compliqué de retenir une information dont vous ne comprenez pas le sens. Vous allez perdre du temps au cours de vos révisions si vous vous entêtez à essayer de retenir un élément incompréhensible. Étant étudiant en droit, vous n'avez aucun temps à perdre ! ;
D’autre part, il est plus simple pour de nombreux étudiants de réviser efficacement lorsqu’ils savent quel est leur objectif. Par exemple, si vous n’aimez pas les finances publiques, vous aurez la fâcheuse tendance à mettre ce cours de côté. Pourtant, vous devez valider cette matière pour valider votre semestre ! Rappelez-vous : si vous voulez passer le CRFPA, cette matière ne sera qu’une mince étape sur votre chemin.
2/ Organisez vos révisions
Réviser ses cours efficacement, c’est savoir réviser quoi et quand. Avant de vous lancer la tête baissée dans vos révisions, prenez de la hauteur et établissez un planning. Vos révisions ne seront pas efficaces si vous devez bâcler 3 chapitres la veille de votre examen blanc à cause d’un oubli !
Pour faire un planning :
Choisissez un format (papier ou numérique) ;
Comptez le nombre de matières à réviser (a priori 2 ou 3 pour les semi-partiels, mais encore une fois, chaque faculté à ses propres modalités) ;
Comptez le nombre de jour qu’il vous reste pour réviser et le nombre d’heures à consacrer pour chaque matière ;
Répartissez ces heures de révisions jusqu’à votre galop d’essai en tenant compte des aléas et de vos activités personnelles.
3/ Préparez votre lieu de révisions
Pour réviser efficacement vos semi-partiels, vous devez préparer votre lieu de révisions afin d’être concentré à 100% sur votre cours. Votre cerveau a besoin de plusieurs minutes pour se concentrer si vous faites plusieurs choses en même temps.
Pour bien vous préparer à réviser :
Choisissez un lieu calme dans lequel vous pouvez réviser votre examen sans être dérangé ;
Coupez toute source de distraction (téléphone en mode avion dans un tiroir, télévision éteinte, etc.) ;
Prenez uniquement les outils nécessaires à vos révisions (ça vous évitera de feuilleter un manuel de droit pénal or que vous devez réviser ces fameuses finances publiques…).
4/ Extrayez les informations pertinentes de votre cours
Au lieu de vous confronter brutalement à votre cours de 100 pages, méthode idéale pour vous démotiver, prenez le temps d’en extraire les informations les plus pertinentes afin d’en faire un résumé.
L’objectif est de centrer vos révisions autour des axes principaux du cours, c'est-à-dire, le plan du cours, les notions clés et les jurisprudences fondamentales que vous pouvez retranscrire sous forme de fiches de droit, de cartes mentales ou de flashcards.
Alors oui, la conception de ces outils est très chronophage mais c’est un investissement rentable sur le long terme. Votre cours sera de plus en plus accessible et vous deviendrez réellement efficace pendant vos révisions.
Pour les étudiants qui souhaitent économiser un temps précieux, jurislogic.fr propose aussi une multitude de fiches de révisions visuelles et de vidéos dynamiques pour réviser dans la bonne humeur et ce, même avant un galop d’essai ! 😉
5/ Espacez vos révisions dans le temps
Dernière étape pour que vos révisions de semi-partiels soient efficaces : vous devez espacer vos révisions dans le temps. Plus vous allez réviser un élément de cours, plus vous le retiendrez.
À vous de déterminer votre fréquence et le temps que vous pouvez y consacrer. Dans l’idéal, il vaut mieux éviter de revoir une information seulement une fois toutes les 3 semaines, sinon vous risquez d’en oublier une partie importante.
De plus, les révisions des galops d’essai sont également censées vous servir pour vos examens de fin de semestre. Soyez régulier et la révision de vos partiels en sera d’autant plus rapide et efficace.
Conseil 2 : Maîtriser la méthodologie des exercices juridiques🛠
Pour réussir les galops d’essai, les connaissances juridiques doivent être combinées à une méthodologie bien rodée.
En effet, les simples questions de cours de l’interro cèdent leur place aux cas pratiques, commentaires d’arrêt et autres dissertations, dont vous devez absolument maîtriser la méthodologie si vous rêvez d’atteindre la moyenne. 🎯
Maîtriser la méthodologie du commentaire d’arrêt
Le commentaire d’arrêt peut poser quelques difficultés si sa méthodologie n’est pas bien maîtrisée. 😟
Si vous ne voulez pas que la moyenne vous échappe, il est crucial que vous conceviez une introduction et un plan cohérents. La première impression est importante, votre correcteur doit savoir, en survolant votre copie, quel chemin vous avez choisi pour traiter le sujet de l’épreuve.
Pour l’introduction, c’est assez simple (en principe) : il s’agit toujours d’une fiche d’arrêt. Celle-ci doit contenir une phrase d’accroche, un résumé des faits qualifiés juridiquement, la procédure, les prétentions des parties, le problème de droit posé à la juridiction, la solution donnée par la juridiction et enfin la portée de cette décision.
Bien structurée, elle permet de montrer au correcteur de votre semi-partiel que vous avez compris l’ensemble du commentaire.
Pour le plan, ne cherchez pas à faire compliqué, les plans les plus efficaces sont souvent les plus simples.
Pour éviter le hors sujet lors de votre examen, gardez à l’esprit l’astuce SVP pour « Sens, valeur, portée »* :
Expliquer le sens de l’arrêt consiste à traduire le raisonnement du juge en restant suffisamment clair pour être compris par un non juriste. Généralement, cet élément est développé dans la première partie de votre commentaire.
Définir la valeur implique de critiquer l’arrêt, c’est-à-dire, présenter les avantages et les inconvénients qui découlent de la solution. Le raisonnement des juges est-il pertinent ? Les juges ont-ils appliqué les textes adaptés à la situation ?
Déterminer la portée suppose d’évaluer comment l’arrêt s’inscrit dans le droit positif. Est-ce que la solution se positionne dans la continuité de la jurisprudence ? S’agit-il d’un arrêt de principe tranchant une question de société ?
*Renseignez-vous auprès de vos professeurs et/ou auprès de votre faculté avant d’utiliser cette méthode. Encore une fois, ils ont tous leurs préférences.
❤️ Pour une méthodologie complète du commentaire d’arrêt : [Méthodologie] 6 étapes essentielles pour réussir le commentaire d’arrêt
Maîtriser la méthodologie du cas pratique
Tout comme pour le commentaire d’arrêt, le cas pratique est un exercice qui nécessite une méthodologie bien rigoureuse. Néanmoins, pour cet exercice juridique, la méthodologie peut assez varier en fonction des facultés et des professeurs (plan apparent ou non, titres ou non, etc.).
Par exemple, vous pouvez retenir l’astuce FDE pour « Faits, Droit, Espèce » qui vous permet de connaître facilement les 3 étapes du cas pratique :
Résumez les faits pertinents en les qualifiant juridiquement et formulez les questions de droit ;
Résolvez chaque problème en justifiant par le texte juridique adéquat ;
Renvoyez à l’espèce pour conclure votre syllogisme juridique.
❤️ Pour une méthodologie complète du cas pratique : Comment réussir un cas pratique en droit en 5 étapes ?
Maîtriser la méthodologie de la dissertation
La dissertation est certainement l’un des exercices les plus redoutés par les étudiants en droit, notamment en raison de sa prétendue difficulté. Toutefois, au même titre que les autres exercices juridiques, il est possible qu’elle puisse tomber lors d’un galop d’essai (ou lors d’un partiel).
Afin de ne plus perdre de points bêtement et de réussir vos examens blancs haut la main, commencez par appliquer la technique du D.L.A.C.H.A.I.T (théorisée par M.-A. Cohendet). C’est un acronyme qui vous permet de rédiger une introduction de dissertation en n’oubliant aucun élément important.
Découvrez cette méthode dans notre article sur la méthodologie de la dissertation en droit.
❤️ Recommandé pour vous :
Maîtriser la méthodologie du commentaire de texte
Grand oublié de la méthodologie par les étudiants en droit, le commentaire de texte est pourtant un exercice juridique permettant de gagner de nombreux points s’il est bien maîtrisé.
Petite astuce valable pour tous les étudiants : ne faites pas de la paraphrase ! Commenter, ce n’est pas réécrire la même chose avec d’autres mots. Au contraire, il s’agit d’apporter une information différente, une plus-value.
En appliquant toutes ces méthodes (et en vous entraînant régulièrement avec des annales), vous structurez votre pensée pour rédiger une copie solide qui correspond aux attentes du correcteur et vous maximisez ainsi vos chances de réussir les galops d’essai. 😎
Conseil 3 : Savoir se servir du Code civil📕
Pour bon nombre d’étudiants en droit, le Code civil est un pavé rouge ou bleu indéchiffrable gisant en haut d’une étagère pour rappeler aux invités qu’ils ont affaire à un potentiel futur avocat.
Et pourtant, un Code civil manié avec habileté peut se révéler être un allié précieux pour celui qui veut réussir ses galops d’essai (et à l’inverse, un piège terrible lors de l’examen pour celui qui ne sait pas s’en servir !).
Véritable mine d’informations, le Code civil renferme des lois, des extraits d’autres codes, des références doctrinales et SURTOUT une jurisprudence abondante qui vous permettra de résoudre un cas pratique ou de trouver un angle d’attaque pour une dissertation.
Sa prise en main n’étant pas évidente au début, forcez-vous à vous familiariser avec votre Code civil AVANT les galops d’essai en l’utilisant pour préparer les séances de TD. Pour vous y retrouver, 2 petits conseils :
Utilisez la table des matières : faisant office de sommaire, elle vous donne une vue d’ensemble du Code civil. Et encore plus intéressant, elle permet de vous remémorer votre cours parce qu’il n’est pas rare que le plan du cours suive le plan du Code lui-même !
Utilisez l’index : situées à la fin du Code civil, les pages roses de la table alphabétique listent des notions juridiques qui vous renvoient vers les articles correspondants. C’est la technique parfaite pour trouver un article précis.
❤️ Recommandé pour vous : Comment bien utiliser son Code civil ?
Dernier conseil : avant les galops d’essai, veillez à ce que votre Code civil soit à jour de la dernière réforme, c’est toujours triste de perdre des points bêtement pour avoir appliqué une règle de droit obsolète !
Si vous ne pouvez pas vous permettre cet achat, la bibliothèque de votre faculté doit regorger de Code civil. Néanmoins, en période d’examens (semi-partiels et partiels), ils partent comme des petits pains ! Ne vous y prenez pas au dernier moment.
Conseil 4 : Connaître les attentes du correcteur⌛
Si les partiels sont corrigés par les profs, la correction des galops d’essai est quant à elle réservée aux chargés de TD, paramètre dont vous pourriez tirer parti.
Dans l’Art de la guerre, Sun Tzu affirmait : « Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eussiez-vous cent guerres à soutenir, cent fois vous serez victorieux ».
Même s’ils ont un barème à respecter, les chargés de TD sont humains (eh oui !), ils ont leur propre conception de la pédagogie et leur propre vision du droit. Autrement dit, ils ont des attentes particulières. 🧐
Votre objectif est de cerner ces attentes pour adapter votre copie le jour du galop d’essai. Posez-vous ce type de questions :
Sur quels points du cours a-t-il insisté lors des séances de TD ? Il s’agira des notions et jurisprudences les plus importantes ;
Quelles expressions ou erreurs de grammaire le dérangent particulièrement ? Certains chargés de TD peuvent être très pointilleux là-dessus. Sachez que certains d’entre eux retirent jusqu’à 2 points sur la note finale si la copie comporte trop de fautes ! ;
Quel est l’objet de sa thèse ? Très souvent, les chargés de TD sont doctorants, ils ont donc un domaine de spécialité sur lequel il peut être judicieux de ne pas faire d’erreur.
Les réponses à ces questions se trouvent dans les corrections et les commentaires qu’il a rédigés sur les devoirs-maison que vous lui avez rendus durant les séances de TD.
Cette étape vous garantit de ne plus commettre les mêmes erreurs lors de vos futurs examens et donc d’augmenter vos chances de réussir les galops d’essai ! 😉
Conseil 5 : Avoir le sens du détail🔎
Vous connaissez votre cours, vous maîtrisez la méthodologie et vous maniez le Code civil comme un véritable praticien du droit, vous ne ferez qu’une bouchée de ces galops d’essai !
Mais si vous pouviez grappiller encore quelques points ? 😏
Premier détail : construisez-vous un stock de citations que vous pourrez ressortir en introduction dans vos dissertations ou commentaires d’arrêt. Les citations servent à capter l’attention du correcteur et à donner de la crédibilité à ta copie.
Ex. : « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires » (Montesquieu) ;
Ex. : « Qui ne défend pas ses droits mérite de les perdre » (Gérard Haas).
Deuxième détail : insérez des références à l’actualité pour ponctuer votre raisonnement.
Entrée en vigueur d’une loi polémique, revirement de jurisprudence ou événement marquant, tout est bon pour montrer au correcteur que vous avez conscience des problèmes de société. Comme Jean Claude Van Damme, soyez « aware » ! 😆
Troisième détail : évitez les fautes d’orthographe et les confusions, notamment sur les notions juridiques.
Par exemple, on écrit « différend » et pas différent comme synonyme de litige, « contre seing » et pas contre sein, et « aux termes de... » au pluriel.
De même que la loi ne stipule pas, que la cour d’appel et de cassation rendent des arrêts et non des jugements et qu’un procès oppose un demandeur à un défendeur (pas un défenseur).
Les études de droit impliquent que vous adoptiez votre plus belle plume alors traquez les fautes d’orthographe qui font tâches sur vos copies de galops d’essai. 📝🔍
Exemples de sujets de galops d’essai
Afin de vous aider à réussir vos semi-partiels, voici quelques sujets rédigés de galops d’essai :
Conseil Bonus : Relativiser la situation🧘♀️
La période des galops d’essai est une étape stressante des études de droit mais vous ne devez pas vous laisser submerger par des crises d’angoisse.
Concrètement, la note du galop d’essai compte pour 50% de la moyenne de TD (encore une fois, cela varie selon les facultés et/ou chargés de TD), soit 1/4 de la note finale. Ce n’est pas négligeable mais l’obtention de votre Licence de Droit ne se joue pas sur cette seule copie. 😜
Une mauvaise note aux galops d’essai peut toujours être rattrapée par l’interro et surtout par les partiels de fin de semestre dans toutes les autres matières. L’objectif des galops d’essai est justement de prendre quelques points d’avance.
Les galops d’essai étant réservés aux matières fondamentales, seules 2 ou 3 matières doivent faire l’objet de toute votre concentration. En travaillant sérieusement (et régulièrement), les épreuves de galops d’essai sont loin d’être insurmontables pour un juriste en herbe comme vous qui a pris le temps de googler « Comment réussir ses galops d’essai en droit ? » 😂
Comme l’a dit un fin stratège : « Tout le succès d’une opération réside dans sa préparation ». Oui c’est encore de Sun Tzu parce que les études de droit, c’est la guerre, et le plus souvent avec soi-même !
3 questions sur les galops d’essai en droit❓
Comment gérer son temps pendant un galop d’essai ?
Pour bien gérer son temps lors d’un galop d’essai, tout dépend de la durée de l’examen et des attentes du correcteur.
Deux possibilités s’offrent à vous :
Soit votre semi-partiel est de la même durée que votre partiel ;
Soit votre semi-partiel est plus court (c’est souvent le cas car un TD se déroule en moyenne en 1h30) et il faudra adapter votre gestion du temps.
Dans le premier cas, il est fort probable que votre examen dure 3 heures (temps d’évaluation d’une majeure) sauf exceptions (ex. : tiers temps). Dès lors, vous pouvez répartir votre temps comme ceci :
Entre 45 minutes et 1h15 pour la lecture et la recherche d’une introduction, d’un plan, d’une problématique et des idées directrices ;
Entre 1h30 et 2 heures pour la rédaction ;
15 minutes pour la relecture, qui est essentielle afin de corriger d’éventuelles fautes.
Notez néanmoins que ces éléments varient en fonction du type d’exercice (ex. : l’introduction d'une dissertation est bien plus longue que celle d’un commentaire d’article) et de vos capacités rédactionnelles (ex. : si vous écrivez lentement, prenez suffisamment de temps pour terminer la rédaction de votre II/B).
Dans le second cas, l’accent est souvent mis sur la méthodologie lors de la notation car en 1h30, il est évidemment impossible de produire une copie de même qualité qu’en 3 heures.
Si votre chargé de TD vous demande simplement une introduction et un plan détaillé, prenez environ 30 minutes pour la réflexion, 50 minutes pour la rédaction et 10 minutes pour la relecture. Montrez que vous maîtrisez correctement la méthodologie.
Si votre chargé de TD vous demande une copie entièrement rédigée, il vous faudra rédiger très rapidement. La gestion du temps variera donc énormément en fonction de votre capacité à établir rapidement un plan d’idées.
Pour ce type de galop d’essai, il est conseillé de s’entraîner plus régulièrement, afin de ne pas être démuni le jour de l’examen.
Quelle est la différence entre un galop d’essai et un partiel ?
Il existe deux différences majeures entre un galop d’essai et un partiel.
La première différence tient à la fonction de l’examen : le galop d’essai évalue l’étudiant en cours de semestre et lui permet de s’entraîner tandis que le partiel permet à l’étudiant de valider (ou non) sa matière.
Évidemment, c’est aussi le moment où l’étudiant vérifie qu’il maîtrise bien son cours et sa méthodologie ; mais l’importance de l’examen n’est pas la même. C’est aussi pour cette raison que le galop d’essai n’a pas toujours la même durée que le partiel.
La seconde différence tient à la période de l’examen : les galops d’essai ont lieu à la moitié du semestre (soit en novembre/décembre pour le S1 et en mars/avril pour le S2) tandis que les partiels ont lieu en fin de semestre (fin décembre/janvier pour le S1, fin avril/mai pour le S2, cela varie en fonction des facultés).
Petit conseil : n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’anciens étudiants. Ils pourront vous dire quelles sont les attentes en fonction des professeurs, comment se déroulent les semi-partiels, quels étaient les sujets des années précédentes, etc.
Que faire en cas d’absence à un galop d’essai ?
Si vous êtes absent à un galop d’essai, prévenez le plus rapidement possible votre chargé de TD. Voyez avec lui s’il est envisageable de passer le galop d’essai à un autre moment ou s’il est possible de rendre un devoir complémentaire.
Toutefois, votre chargé de TD à le droit de vous sanctionner par la note de 0 s’il estime que votre absence n’est pas justifiée (oui, lui dire que vous étiez malade sans aucun certificat risque d’être insuffisant).
Néanmoins, ne paniquez pas : ce n’est pas cette absence qui vous fera rater votre semestre. Essayez de relativiser et faites votre possible pour avoir d’autres notes de TD.
Sur ce, je vous souhaite bon courage pour vos révisions et bonne réussite pour vos galops d’essai.
Virgile Duflo
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