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Les outils de révisions en droit commercial

Les outils de révisions en droit des biens
cest quoi le droit des biens

Les cours de Droit commercial

Qu’est-ce que le droit commercial ?

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Le droit commercial fait référence au droit qui s’applique dans les relations qui naissent d’actes de commerce (v. art. L. 110- 1 s. du Code de commerce) ou à raison d’une qualité de commerçant (v. art. L. 121- 1 et L. 210-1 du Code de commerce). 

 

Donc, c’est le droit applicable, en particulier à un commerçant dans le cadre de son activité ou à raison d’un acte de commerce par la forme (« entre toutes personnes »). Il est marqué par la flexibilité afin de simplifier les « relations d’affaires », mais aussi par une forme de rigueur dans le but de les sécuriser.

 

⚠️ Attention : le droit commercial peut être apprécié : 

 

  • Subjectivement (sujet), c’est le droit qui s’applique à raison d’une qualité (celle du « sujet ») ;

  • Objectivement (objet), c’est celui qui s’applique à raison de l’acte (celle de « l’objet »). 

 

Aucune ne prime l’autre, même si certains défendent plutôt l’approche subjective (v. Ripert et Roblot) et d’autres l’approche objective (v. Vogel). Ce sont des conceptions doctrinales et Pamplemousse tente de simplement retransmettre les informations les plus « brutes » possible. Tiens-t’en donc à ce que ton enseignant te dira. 

Quelle est la définition du droit commercial ?

 

Le droit commercial se définit comme l’ensemble des règles de droit qui s’appliquent à la matière commerciale.

 

Comme tout bon étudiant en droit, il faut décomposer et définir les termes : 

 

  • Droit → ne rentrons pas dans les concepts de philosophie et de théorie du droit, restons simples, le Droit fait référence à un ensemble de règles destinées à encadrer la vie en société* ;

 

*En cours d’introduction générale au droit est présentée la distinction entre Droit objectif et droit subjectif.

 

  • Commercial → commerçant ? Acte de commerce ? En réalité, toutes les réponses sont correctes. 

 

Le droit commercial établit les règles qui s’appliquent : 

 

  • Entre commerçants OU ;

  • Entre toutes personnes à raison d’un acte de commerce par la forme (promis, on va définir plus tard) ;

  • Voire, de manière plus générale, à d’autres qualités de parties (ex. : l’artisan pour les règles de compétence du tribunal de commerce, v. art. L. 721- 3 du Code de commerce).

Caractéristiques du droit commercial

 

Le droit commercial se caractérise par sa flexibilité, car l’idée est de favoriser les relations commerciales afin d’inciter au développement économique

 

Le droit commercial est un droit « d’exception » dont une partie des règles est issue de la pratique → pragmatique.

 

Le droit commercial est une discipline marquée par la rapidité → il faut que les transactions puissent se réaliser facilement afin de favoriser le développement économique.

 

Le droit commercial est un droit rigoureux à certains égards afin d’assurer la sécurité des transactions.

Pourquoi le droit commercial est un droit d’exception ?

 

Le droit commercial peut être qualifié de « droit d’exception » par opposition au « droit commun » qu’est le droit « civil ». Le second fait référence aux relations entre personnes privées et est encadré par les règles du Code civil (ou du « droit commun » plus largement).

 

Par exemple, en matière de compétence matérielle : la juridiction civile est compétente pour tous les litiges en matière civile et commerciale pour lesquels la loi n’a pas prévu de compétence spécifique (art. L. 211- 3 du Code de l’organisation judiciaire).

 

Or, l’article L. 721-3 du Code de commerce donne compétence à la juridiction consulaire (tribunal de commerce) pour trois cas, dont par exemple, les litiges qui s’élèvent à l’égard d’un ou entre commerçants. Donc, dans ce cas, la juridiction de droit commun (tribunal judiciaire) laisse place à la juridiction d’exception (le tribunal de commerce).

 

C’est l’adage « specialia generalibus derogant » que l’on applique ici : si une situation est encadrée par les règles du Code de commerce, on les applique ; sinon, droit commun (droit civil). Le spécial déroge au général.

Un droit marqué par la pratique

 

C’est un droit « empirique », c’est-à-dire qu’il est marqué par la pratique (raison pour laquelle tu étudies les « usages » comme source du droit commercial, par exemple).

 

L’objectif : conserver un droit adapté pour les situations pratiques.

 

Un droit marqué par la flexibilité et la rapidité

 

Pour favoriser les échanges économiques, le cadre ne doit pas être si rigide qu’il en serait repoussant. C’est pourquoi le droit commercial est marqué par une forme de flexibilité. 

 

L’objectif : assurer une rapidité dans les échanges.

 

Prenons l’exemple de la preuve : alors que pour un acte juridique (v. art. 1100-1 du Code civil pour la définition) dont le montant est supérieur à 1 500 euros, un écrit est exigé (v. art. 1359 du Code civil et art. 1er du décret 80-533 du 15 juillet 1980) ; en matière commerciale, une exception à cette règle est posée : peu importe le montant de l’acte, la preuve se fait par tout moyen entre ou à l’égard d’un commerçant (art. L. 110- 3 du Code de commerce). Tu comprends l’idée d’un droit d’exception ?

 

Un droit parfois marqué par des exigences rigoureuses

 

Néanmoins, il est également marqué par une forme de rigueur pour certains actes comme en matière de vente du fonds de commerce* (v. art. L. 141- 2 du Code de commerce) ou encore de lettre de change (art. L. 511- 1 s. du Code de commerce). Si des mentions manquent, l’acte ne vaut pas comme lettre de change. 

 

On retrouve encore une obligation pour un commerçant de tenir une comptabilité (art. L. 123- 12 du Code de commerce).

 

L’objectif : sécuriser les relations commerciales, naturellement.

 

*Avant la loi du 19 juillet 2019, n° 2019-744, des mentions étaient exigées à peine de nullité de l’acte de vente du fonds de commerce. Dure, la sanction en cas de manquement, c’est ça la rigueur. Le droit commercial a donc un discours qui vacille entre souplesse et rigidité. Mais, l’article L. 141-1 du Code de commerce a été abrogé. Irions-nous vers plus de souplesse ?

Quelle est la place du droit commercial au sein des branches du droit ?

 

Le droit commercial se situe en droit privé au sein des branches du droit. 

 

Il s’agit d’un droit qui s’applique à raison d’une qualité ou d’une situation déterminée par le Code de commerce. Ainsi, si aucune règle n’est prévue, le droit commun s’applique à nouveau.


Et plus précisément, le droit commercial s’inscrit au sein du droit des affaires qui est une catégorie plus large qui regroupe d’autres disciplines (dont le nom/contenu change en fonction des ouvrages et enseignants).

Définition du droit Commercial
Objet du droit des biens
les droits portant sur les biens
Quel est l'objet du cours de droit commercial ?
Définition du patrimoine

Quel est l’objet du cours de droit commercial ?

Le droit commercial a pour objet (ou but) d’encadrer les relations commerciales afin de protéger les parties (et les tiers) tout en favorisant la fluidité des transactions (si on veut des sous, il vaut mieux que ce soit facile/rapide, mais cadré pour éviter les abus, non ?). Ce droit se différencie légèrement du « droit des affaires » dont il est, en réalité, une branche. 

 

Quelle est la différence entre le droit commercial et le droit des affaires ?

 

Tandis que le droit des affaires peut englober plus d’éléments (droit commercial, droit des sociétés, droit des entreprises en difficulté, droit bancaire, etc.), le droit commercial se limite, en principe, à l’étude des règles applicables à raison d’une activité commerciale (commerçant, actes de commerce, sociétés commerciales [oui, on étudie en général, même brièvement, les règles qui s’appliquent pour ces sociétés], droit de la concurrence, etc.).

 

Cette affirmation n’est pas forcément suivie par tous les éditeurs/enseignants. Vous pouvez ainsi retrouver des livres de droit commercial qui traitent des actes de commerce, des commerçants, mais aussi des « instruments de paiement », ce qui fait référence à ce qu’on a appelé « droit bancaire » et que d’autres appellent « droit du crédit », car les dimensions étudiées sont plus ou moins étendues. 

 

Comprenez donc que rien n’est arrêté, mais qu’aujourd’hui, il est vrai que les programmes peuvent parler de « droit des affaires » largement et l’enseignant aura le choix/la possibilité de se limiter au droit commercial ou aller plus loin. 

 

Alors, est-il encore possible de parler de droit commercial ? Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse à cette question : le droit commercial et le droit des affaires sont différents ; mais il est vrai que les programmes tendent désormais à parler de droit des affaires pour qualifier le cours qui se limite à étudier les règles du droit commercial (mais parfois, plus largement).

 

Quel est le but du droit commercial ?

 

Le but du droit commercial est d’encadrer les relations commerciales afin de favoriser les échanges économiques (libre concurrence, tout ça. Donc, tu retrouveras naturellement l’influence du droit de l’Union européenne, on ne développe pas, mais le droit de la concurrence, notamment, pose certaines limites à ce que peuvent faire les commerçants [mais pas que]).

 

Afin d’y parvenir, il allie

 

  • Pragmatisme (droit issu de la pratique, ce qui se ressent dans ses sources : spoiler → les usages) ; 

  • Rapidité (on veut que l’économie se développe, on n’a pas le temps de patienter) ;

  • Sécurité (tout de même, il faut une certaine sécurité si l’on veut une activité durable et des rapports loyaux dans la durée). 


C’est un droit qui objectivement s’applique à raison de certains actes de commerce (art. L. 110- 1 du C. com.) et subjectivement à raison d’une certaine qualité (art. L. 121- 1 et L. 210-1 du C. com.). Ainsi, il constitue un « droit d’exception » au droit commun.

Team pamplemousse magazine super hero

Le cours de droit commercial en résumé

En cours de droit commercial, tu étudieras de nombreux éléments. On te propose un résumé du cours pour que tu saches quels sont les principaux aspects que tu vas étudier, le long de ton périple vers le droit des affaires* (on te le redit, c’est plus large que le « droit commercial » stricto sensu). 

 

  • Notre premier stop sera au niveau des « fondements » du droit commercial, nous y aborderons très sommairement quelques points historiques ;

  • Nous continuerons notre aventure au niveau des règles (sources) de ce droit ;

  • Nous verrons – plus longuement, prenez de quoi vous sustenter –  « quand » est-ce que ce droit s’applique ;

  • Avant d’achever notre belle escapade en évoquant les moyens de résoudre les litiges qui naîtraient à la suite de l’application de ce droit (la vie [commerciale] n’est vraiment pas un long fleuve tranquille. On aurait préféré explorer l’océan, mais on se contentera du Danube).

 

*Peut-être que tu étudies déjà le droit des affaires, mais que ton enseignant se limite au droit commercial ou alors qu’il a une approche plus étendue. Cela dépend des universités. 

Quels sont les fondements du droit commercial ?

 

Les « fondements » du droit commercial font référence, ici, aux événements historiques qui ont abouti à son existence. Nous n’irons pas très loin, d’abord, parce que l’histoire du droit est une discipline à part entière, ensuite, parce qu’il s’agit d’un rapide aperçu. On vous l’a dit, on ne fait qu’un stop ici. 

 

Le droit commercial est-il le droit des commerçants ou celui de l’activité commerciale ? On vous l’a dit, il n’y a pas de réponse arrêtée à cette question que des enseignants en histoire du droit se sont posée. Il ressort de leurs recherches, néanmoins, que le droit commercial est guidé par des exigences de

 

  • Sécurité dans les transactions (confiance, confiance) ;

  • Rapidité (argent, argent).

 

Le droit commercial est né de la pratique… du commerce ! Au XIIe siècle, les échanges (économiques) s’étendent, ce qui crée des besoins en termes de sécurité (droit !). C’est ainsi que naquirent les usages du commerce et le jus mercatorum (droit des marchands, si tu préfères lancer le sort en français), avec la création, notamment d’une juridiction spécialisée (tiens donc, et aujourd’hui, c’est toujours le cas. Il y a des choses qui se perpétuent). 

 

Faisons un saut du Moyen-Âge à l’ordonnance de Colbert de 1673 (grand écart) qui marque le développement d’une réglementation pour encadrer les opérations commerciales.

 

Nouveaux sauts dans le temps : 

 

  • Le « décret » d’Allarde des 2 et 17 mars 1791 et loi Le Chapelier du 14 juin 1791 → suppression des corporations artisanales, marque le premier pas vers ce qu’on appellera la « liberté du commerce et de l’industrie » ;

  • Le Code de commerce de 1807 qui a suscité les débats (car il enfermait, quelque part, les commerçants dans un carcan. Or, il y a besoin de sécurité, mais également de liberté pour assurer la rapidité des échanges) ;

  • Depuis 1807, le Code de commerce a subi de nombreuses réformes pour s’adapter aux besoins du libéralisme économique qui marque notre époque. 


On l’a fait courte et on a synthétisé au maximum (tu verras peut-être des histoires de machine à vapeur ou d’entre-deux-guerres), mais voici les grandes idées que tu verras sûrement plus en détail et avec un point de vue spécifique lors de ton cours de droit commercial (ou droit des affaires).
 

Quelles sont les règles du droit commercial ?

 

Le droit commercial est régi, classiquement, par des sources internes, mais également influencé (ou encadré) par des sources internationales. Il est également construit grâce aux usages comme source du droit commercial. Cette fois, prenons un peu plus de temps à observer ces paysages.

 

Les sources internationales

 

Tu retrouves ici tous les textes issus de l’ordre international ou de l’Union européenne, qui, de près ou de loin, encadrent ou favorisent l’activité commerciale. 

 

Les règles issues du droit de l’Union européenne

 

Parmi les règles qui intéressent le droit commercial, nous retrouvons, en droit de l’Union européenne, celles issues du droit primaire (traités fondateurs ou modificatifs). 

 

Par exemple : 

 

  • L’article 3 du TUE : « L’Union établit un marché intérieur » ; 

  • L’article 26 et l’article 27 du TFUE posent le principe de la libre circulation des marchandises et des capitaux.


 

Tu retrouveras encore des règles issues du droit dérivé, comme les règlements de l’Union européenne (qui sont applicables au sein des États membres sans avoir à être transposés), mais aussi des directives européennes (qui imposent une transposition).

 

Les règles internationales au sens large

 

Le commerce est aussi réglementé à l’international. 

 

Il existe, par exemple, des conventions spécifiques qui posent des règles de conflit de loi en matière d’obligations contractuelles (donc, cela se répercute naturellement en matière commerciale) : règlement Rome I (ou « Convention de Rome de 1980 »). Il existe encore la Convention de la Haye sur la vente internationale de biens mobiliers corporels du 15 juin 1955.

 

La liste n’est vraiment pas exhaustive et le droit du commerce international fait même l’objet d’une matière à part entière. 

 

Les sources internes

 

Rapide panorama des sources internes que tu prendras plaisir à étudier à la fac : 

 

  • Les sources constitutionnelles ;

 

Par exemple, l’article 34 de la Constitution du 4 octobre 1958 selon laquelle la loi a compétence pour fixer les principes « du régime de la propriété, des droits réels et des obligations civiles et commerciales ».

💡 Bon à savoir : de plus, la liberté d’entreprendre est rattachée à l’article 4 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (v. Cons. const., décision n° 81-132 DC du 16 janvier 1982, Loi de nationalisation, considérant 16), et donc constitutionnellement protégée.

  • Les sources légales → ce sont les textes d’origine légale que tu retrouves avec la lettre « L. » suivie du numéro, dans le Code de commerce ;

  • Les sources réglementaires → ce sont les textes adoptés par le pouvoir réglementaire, dans tous les domaines qui ne relèvent pas de l’article 34 de la Constitution (art. 37 de la Constitution du 4 octobre 1948). Dans le Code de commerce, ils commencent par « R. » ou « D. » par exemple.
     

Les usages en droit commercial

 

En droit commercial, les usages sont plus présents qu’en introduction générale au droit*, car le droit commercial est un droit issu de la pratique.

 

*Tu as déjà dû entendre parler des usages en introduction générale au droit (on te renvoie à ce cours pour savoir comment les reconnaître). Ce sont des sources du droit**. 

 

En droit commercial, tu retrouves, par exemple :

 

  • Les usages conventionnels = ils sont relatifs à l’exécution des contrats et sont interprétatifs, c’est-à-dire qu’ils permettent d’interpréter un acte. Par exemple, entre commerçants, les prix s’entendent hors taxes ;

  • Les usages de droit = ils ne sont pas rattachés à la volonté des parties et s’appliquent, car considérés comme étant « normaux » dans le secteur, ils font la « loi des parties ».

 

💡 Bon à savoir : **on te rappelle qu’il existe notamment : 

 

  • Les usages praeter legem qui viennent combler des lacunes de la loi ; 

  • Les usages contra legem qui s’appliquent contrairement à la loi*** ; 

  • Les usages secundum legem qui s’appliquent « selon la loi » (elle y renvoie).

 

***En droit commercial, un usage contra legem (plus célèbre que Dumbledore !) existe : la solidarité passive entre commerçants. Si, en principe, la solidarité ne se présume pas (art. 1310 du Code civil), en matière commerciale, elle est présumée entre commerçants (Cass. req. 20 octobre 1920. Attention avec qui tu t’allies dans la vie, tu risques de payer très cher). 

 

Quand s’applique le droit commercial ?

 

Répondre à la question de savoir « quand le droit commercial s’applique » impose de savoir « à qui » et « pourquoi » il s’applique. On verra qu’il s’applique aux « commerçants » (et on exclura donc les qualités voisines) et à raison de l’activité d’un commerçant.

 

C’est certainement le point de notre aventure qui nous retiendra le plus longtemps, tant les paysages à observer sont nombreux.

 

À qui s’applique le droit commercial ? (sujet)

 

Le droit commercial s’applique principalement aux commerçants (on n’évoque pas ici l’application du droit à raison de l’objet, comme un acte de commerce entre toutes personnes). 

 

Tu retrouves les commerçants personnes physiques et les commerçants personnes morales

 

💡 Bon à savoir : lorsque tu étudies le cours de droit commercial, tu découvres les qualités voisines à celles de commerçant, auxquelles, en principe, les règles ne s’appliquent pas : l’artisan, l’agriculteur et le professionnel libéral. Nous ne développerons pas ce point, mais sache qu’ils répondent à un régime qui leur est propre et qu’il existe même un Code de l’artisanat depuis le 1ᵉʳ juillet 2023.

 

Le commerçant personne physique

 

Le commerçant « personne physique » est celui qui exerce de manière habituelle et indépendante des actes de commerce (art. L. 121- 1 du Code de commerce). 

 

Il y a trois conditions cumulatives à réunir :

 

  • Acte de commerce (la liste est fixée aux articles L. 110-1 s. du Code de commerce, on y revient) ;

  • De façon habituelle → l’auteur des actes le fait régulièrement et en tire un revenu pour subvenir à ses besoins (v. CA Paris, 13 janvier 1976 ; Cass. com., 11 mai 1993, n° 91-14.734) ;

  • De façon indépendante → l’auteur des actes n’est pas subordonné et agit en son nom et pour son compte (v. Cass. soc., 19 novembre 1959 ; Cass. com., 29 octobre 1979, n° 75-14.226).

 

Lorsqu’il agit en tant que personne physique, le commerçant choisit le statut d’entreprise individuelle pour exercer son activité (art. L. 526- 1 s. du Code de commerce). 

 

Tu comprends désormais pourquoi il ne faut pas confondre ce statut avec une société, qui est une véritable personne morale ?

 

Le commerçant personne morale

 

Le commerçant personne morale fait écho aux sociétés commerciales par la forme. L’article L. 210-1 du Code de commerce dispose que sont commerciales par la forme les SNC, SCS, SARL, SA, SCA et SAS.

 

En d’autres termes, quelle que soit l’activité de ces sociétés (donc, même civile), elles restent commerçantes et sont soumises aux règles du droit commercial (obligations du commerçant, etc.).

 

Leur régime est développé en droit des sociétés.

 

Pour quoi s’applique le droit commercial ? (objet)

 

Le droit commercial s’applique : 

 

  1. À raison des actes de commerce ;

  2. À raison de l’activité d’un commerçant (tu verras le régime du « fonds de commerce » avec un « s » à « fonds » ; le régime du bail commercial, notamment).

 

Les actes de commerce

 

Les actes de commerce peuvent être de trois sortes : 

 

  1. « Par nature » ;

  2. « Par accessoire » ;

  3. « Par la forme ».

 

💡 Bon à savoir : il existe le régime des « actes mixtes ». Ce sont des actes passés entre un commerçant et un non-commerçant. Comme ils ne sont pas « commerciaux par la forme », le régime du droit commercial ne s’applique pas automatiquement.

 

Si un contentieux survient, le litige sera réglé devant le tribunal judiciaire et selon les règles de preuve du droit civil, si le non-commerçant est défendeur. En revanche, si ce dernier est demandeur, il peut appliquer les règles de preuves du droit commercial à l’égard du commerçant (art. L. 110- 3 du Code de commerce) et il dispose d’une option. Il a le choix entre la juridiction consulaire ou le tribunal de droit commun (…Cass. civ. 8 mai 1907 ; Cass. com., 18 novembre 2020, n° 19-19.463).

 

Les actes de commerce par nature

 

Les actes de commerce par nature sont listés à l’article L. 110-1 et L. 110-2 du Code de commerce : 

 

  • Achat pour revente (biens meubles ou immeubles, mais sous condition pour ces derniers) ; 

  • Opérations financières ;

  • Opérations d’intermédiaires ; 

  • Opérations maritimes.

 

Les actes de commerce par accessoire

 

Les actes de commerce par accessoire sont ceux qui se rattachent à l’activité principale du commerçant

 

Ce sont des actes « civils » par nature, mais comme ils sont réalisés pour les besoins de l’activité, ils seront soumis au régime des actes de commerce, car « accessorium sequitur principale » un truc comme « je ne montre pas ton visage, mais de ton cœur le désir ». Non, c’est une blague, en français, cela signifie « l’accessoire suit le principal ». 

 

Cela suppose donc que les actes aient été accomplis par un commerçant et qu’ils soient rattachés à l’activité commerciale principale de leur auteur, donc pour les besoins du commerce (Cass. com. 15 nov. 2005, n° 97-20.832)

 

Les actes de commerce par la forme

 

Les actes de commerce par la forme sont ceux qui sont soumis au régime des actes de commerce, quelle que soit la qualité des parties. On retrouve, d’après l’article L. 110-1 10° et 11° : 

 

  1. Les lettres de change ;

  2. Les cautionnements de dettes commerciales.

 

L’article L. 210-1 du Code de commerce y ajoute les sociétés commerciales par la forme.

 

Le fonds de commerce

 

En cours de droit commercial, tu rencontreras naturellement le « fonds de commerce » qui est généralement un gros morceau de la discipline. Et pour cause, c’est finalement le cœur de l’activité de tout commerçant (spoiler et on n’en dira pas beaucoup plus, c’est un bien meuble incorporel). Tu étudieras son contenu et son régime en long, en large et en travers (avec les questions de cession du fonds de commerce ou encore de location-gérance).

 

Le bail commercial

 

Le bail commercial (étroitement lié au fonds de commerce) est un autre gros aspect de ton cours. Tu comprendras l’intérêt du régime du bail commercial (spoiler, le 3/6/9 est un régime plus protecteur pour le commerçant, notamment du fait du régime du renouvellement et de l’obligation – en principe – de payer une indemnité d’éviction [qui coûte 💸] en cas de refus par le bailleur). 

 

Tu découvriras qu’il est possible de déspécialiser son bail commercial (mais sous conditions) et que le loyer peut être révisé (mais encore une fois, les règles sont spécifiques). C’est très intéressant et vaste.

Comment résoudre les litiges en matière commerciale ?

 

La réponse tombe sous le sens : pour résoudre les litiges en matière commerciale, il faut se rendre devant une juridiction, n’est-ce pas ? Ce n’est pas si tranché. Tu le sais, on préfère la rapidité, mais aussi la discrétion en matière commerciale. 

 

Alors, tant qu’à faire, certains vont payer plus cher, mais avoir recours à un arbitrage pour trancher le litige plus rapidement et plus discrètement (parce qu’ils préfèrent ne pas divulguer ce qui est relatif à l’argent 💸).

 

La compétence du tribunal de commerce

 

Le tribunal de commerce est compétent matériellement, dans les cas énoncés par l’article L. 721-3 du Code de commerce et, territorialement, selon les règles classiques de procédure civile (v. art. 42 s. du CPC).

 

La compétence matérielle du tribunal de commerce

 

La compétence matérielle du tribunal de commerce est fixée par les articles L. 721-3 s. du Code de commerce. 

 

L’article L. 721-3 dispose que le tribunal de commerce est compétent, matériellement :

 

  • Pour tous les litiges entre commerçants, artisans, établissements de crédit et sociétés de financement.

 

📚 Méthodologie : cela impose donc de démontrer que les parties sont commerçantes, ou que celle à l’égard de laquelle la juridiction est saisie l’est. Tu comprends pourquoi il est important de savoir qualifier un commerçant ?

 

  • Pour tous les actes de commerce par la forme (lettre de change, cautionnement commercial) ;

  • Pour les litiges relatifs/entre sociétés commerciales par la forme.

    • Sauf celles d’exercice libéral (art. L. 721-5 du Code de commerce).

 

Les articles suivants prévoient d’autres matières qui relèvent de la compétence du tribunal de commerce : 

 

  • Billet à ordre qui serait signé par des commerçants même s’il y a des signatures de non-commerçants (art. L. 721-4 du Code de commerce) ; 


 

⚠️ Attention : s’il n’y a que des non-commerçants, le tribunal de commerce doit renvoyer au tribunal judiciaire qui est compétent lorsque l’affaire ne relève pas d’une juridiction d’exception (art. L. 211- 3 du Code de l’organisation judiciaire). 

 

Ainsi, les affaires commerciales sont, en principe, jugées par la juridiction « consulaire ». C’est ainsi qu’est appelé le tribunal de commerce, juridiction de premier degré, qui est une juridiction spécifique, car composée de juges qui ne sont pas des magistrats, mais des professionnels du domaine commercial [art. L. 721- 1 du Code de commerce]). 

 

La compétence territoriale du tribunal de commerce

 

Territorialement, le tribunal de commerce est compétent selon les règles fixées par le Code de procédure civile, à savoir : 

 

  • En principe → le lieu du domicile du défendeur.

 

Les articles 42 et 43 du Code de procédure civile disposent que la juridiction du lieu où demeure le défendeur est compétente

 

Lorsqu’il s’agit d’une personne physique, on parle de domicile ou à défaut, de résidence. Lorsqu’il s’agit d’une personne morale, on parle du siège social.

 

💡 Bon à savoir : il existe d’autres exceptions posées aux articles 44 et suivants du Code de procédure civile. 

 

  • Par exception → les commerçants peuvent stipuler une clause attributive de compétence.

 

L’article 48 du Code de procédure civile dispose qu’une telle clause est valable uniquement entre commerçants à condition d’être stipulée de manière très apparente. Elle permet de déterminer la juridiction territorialement compétente dans le contrat. 

 

⚠️ Attention : si elle est stipulée à l’égard d’un non-commerçant, elle ne sera pas invocable

 

💡 Bon à savoir : dans les circonscriptions dans lesquelles il n’existe pas de tribunal de commerce, c’est le tribunal judiciaire qui est compétent pour les matières qui relèvent de la compétence du tribunal de commerce (art. L. 721- 2 du Code de commerce).

 

Le recours à l’arbitrage

 

L’article L. 721-3 in fine du Code de commerce dispose que les parties peuvent décider de soumettre leur litige à l’arbitrage. Il existe deux modalités (art. 1442 du Code de procédure civile) : 

 

  1. Le compromis d’arbitrage ; 

  2. La clause compromissoire.

 

💡 Sache que toutes les matières ne peuvent pas être soumises à l’arbitrage. Pour plus d’informations, nous te renvoyons aux articles 2059 et suivants du Code civil (pas de procédure civile, cette fois).

 

Le compromis d’arbitrage

 

Le compromis d’arbitrage est la convention par laquelle les parties à un litige né soumettent celui-ci à l’arbitrage d’une ou de plusieurs personnes (art. 1442 du Code de procédure civile). 

 

💡 Bon à savoir : le compromis est soumis aux conditions qui régissent les contrats en général. Ainsi, un compromis d’arbitrage est nul si le consentement des parties a été vicié par l’erreur, le dol ou la violence (Cass. civ. 2ᵉ, 13 avr. 1972).

 

La clause compromissoire

 

La clause compromissoire est insérée dans un contrat bien avant la naissance d’un litige

 

Il s’agit d’anticiper la survenance d’un litige qui sera, le cas échéant, soumis à l’arbitrage, échappant ainsi au contrôle d’un juge étatique (art. 1442 du Code de procédure civile).

 

💡 Bon à savoir : l’insertion d’une telle clause est toujours possible entre commerçants. Depuis 2001, cette faculté a été élargie plus largement entre tous les professionnels. La clause compromissoire est valable lorsqu’elle est conclue à raison d’une activité professionnelle (art. 2061 du Code civil, encore).

 

  • Donc, même si les affaires ne relèvent pas du commerce, la clause stipulée entre professionnels demeure valable.

  • Deux conditions cumulatives sont exigées (art. 2061 du Code civil) : 

    • La clause doit avoir été acceptée par la partie à laquelle elle est opposée (sauf succession de contrat) + ;

    • La clause doit être stipulée entre professionnels, sinon elle est inopposable à celui qui n’est pas professionnel.

 

💡 Autre fait bon à savoir : une telle clause n’est pas admise par la jurisprudence pour les contrats de travail (​​CA, Paris, 3 juill. 1997).

Le cours de droit commercial en résumé

Comment comprendre le cours de droit commercial ?

Pour comprendre le cours de droit commercial, tu dois saisir l’intérêt de la discipline : pourquoi a-t-il été mis en place et qu’apportent les règles qui dérogent au droit civil ?

 

Afin de bien comprendre l’ensemble des mécanismes, le mieux est : 

 

  1. De les mettre en parallèle avec les mécanismes similaires du droit commun ;

  2. De les mettre en application (donc faire des exercices).

Comment comprendre le cours de droit commercial ?

Comment apprendre le droit commercial ?

Utiliser des cas pratiques et des exemples concrets

 

Le droit commercial est une matière vivante, souvent mieux comprise par l'étude de cas réels et d'exemples concrets. Voici 3 façons d’exploiter cette approche :

 

  1. Fais des études de cas : analyse des décisions de justice récentes et pertinentes. Cela t’aidera à voir comment les principes théoriques sont appliqués dans la pratique ; 

  2. Utilise des exemples d'entreprises : utilise des exemples d'entreprises connues pour illustrer des concepts spécifiques. Par exemple, explique les différents types de sociétés commerciales en utilisant des exemples comme une SARL fictive, une SA connue, etc.

  3. Fais des simulations et des jeux de rôle : organise des simulations de transactions commerciales ou des jeux de rôle où tu peux jouer les différents acteurs (entrepreneurs, avocats, juges, etc.) avec tes camarades. Cela rendra l'apprentissage plus interactif (et mémorable !).

 

Structure et synthétise les informations

 

Une bonne organisation des informations facilite la mémorisation, donc pour réviser le droit commercial, commence par apprendre le plan de ton cours. En principe, il est structuré et il synthétise les informations les plus importantes.

 

Tu peux ensuite construire des mindmaps (ou cartes mentales) à partir de ce plan, ce qui t’aidera à mieux visualiser les différentes parties du cours, tout en te concentrant sur l’essentiel. 

Comprendre quel élément vérifier préalablement à un autre

 

On te l’a expliqué plus haut, le droit commercial est un droit d’exception : tu dois donc toujours vérifier les conditions de son applicabilité ! 

 

Or, si tu ne sais pas quels éléments tu dois vérifier et dans quel ordre, tu risques de faire des fautes qui te feront perdre beaucoup de points (et ce, inutilement). 

 

Alors, avant d’apprendre ton cours, comprends les articulations et les logiques du droit commercial. Pour cela, pose-toi les bonnes questions : 

 

  • Est-on en présence de commerçants ? ;

  • Ces commerçants sont-ils des personnes physiques ou des personnes morales ? ; 

  • Le commerçant « personne physique » exerce-t-il bien de manière habituelle et indépendante des actes de commerce ? Etc.

Comment apprendre le droit commercial

Les notions étudiées en droit commercial

  • Définition du droit commercial ;

  • Exigence de transparence : tenue des comptes ;

  • Clause abusive ;

  • Clause de non-concurrence ;

  • Conditions de la clause de non-concurrence ;

  • Le principe de la liberté d’entreprendre ;

  • Décret d'Allarde (loi des 2 et 17 mars 1791) ;

  • Loi le Chapelier, 14 juin 1791 ;

  • La compétence des tribunaux ; 

  • Recours à l’arbitrage ;

  • Enjeux de la qualification commerciale : la prescription ;

  • Enjeux de la qualification commerciale : la capacité ;

  • Enjeux de la qualification commerciale : les incompatibilités ;

  • Enjeux de la qualification commerciale : la solidarité ;

  • Enjeux de la qualification commerciale : les difficultés des entreprises ;

  • Enjeux processuels : la preuve des actes de commerce ;

  • Enjeux procéduraux : la clause attributive de compétences juridictionnelles ;

  • Enjeux procéduraux : la clause compromissoire ;

  • Enjeux substantiels : la règle du silence ;

  • Enjeux substantiels : les usages ;

  • Usage conventionnel et usage de droit ;

  • Le commerçant ;

  • Qualités voisines au commerçant : l’agriculteur ;

  • Qualités voisines au commerçant : l’artisan ;

  • Qualité de commerçant : conditions ;

  • La situation du conjoint du commerçant :  le conjoint non commerçant ;

  • La situation du conjoint du commerçant : le conjoint commerçant ;

  • Participation à l’activité commerciale sous le statut de conjoint salarié ;

  • Participation à l’activité commerciale sous le statut de conjoint collaborateur ;

  • Participation à l’activité commerciale sous le statut de conjoint associé ;

  • La société commerciale ;

  • Les obligations du commerçant : la publicité ;

  • Les obligations du commerçant : la comptabilité ;

  • Les autres obligations du commerçant ;

  • Les actes de commerce ;

  • Classification des actes de commerce ;

  • Actes de commerce par nature : acte de négoce ;

  • Actes de commerce par nature : acte industriel et logistique ;

  • Actes de commerce par nature : activités financières et d’assurance ;

  • Actes de commerce par nature : opérations intermédiaires ;

  • Actes de commerce par accessoire ; 

  • Actes de commerce par la forme ;

  • Acte mixte ;

  • Acte mixte : compétence juridictionnelle ;

  • Acte mixte : règle de preuve ;

  • Accomplissement d’actes de commerce : auteur ;

  • Accomplissement d’actes de commerce : actes de commerce en nom propre ;

  • Accomplissement d’actes de commerce : actes de commerce à titre de profession habituelle ;

  • Accomplissement d’actes de commerce : capacité de faire le commerce ; 

  • Les sociétés commerciales ;

  • Formation des sociétés commerciales ;

  • Objet des sociétés commerciales ;

  • Conditions du contrat de société : droit commun [Ndlr : voir un cas pratique sur la conclusion du contrat de société]

  • Conditions du contrat de société : droit spécial ; 

  • Le commerçant individuel ;

  • Entrepreneur individuel ;

  • EIRL ;

  • Disparition de l’EIRL ;

  • Micro-entreprise : seuil de chiffre d’affaires ;

  • Les instruments de la vie commerciale ;

  • Le fonds de commerce ; [Ndlr : voir un commentaire d’arrêt sur le fonds de commerce]

  • Définition du fonds de commerce ;

  • Éléments constitutifs du fonds de commerce ;

  • Éléments corporels du fonds de commerce ;

  • Éléments incorporels du fonds de commerce : clientèle du fonds de commerce ;

  • Éléments incorporels du fonds de commerce ;

  • Le nom commercial ;

  • L’enseigne ;

  • Le droit au bail ;

  • Le droit de propriété industrielle ;

  • Nature juridique du fonds de commerce ; 

  • Exploitation du fonds de commerce ;

  • Location-gérance ;

  • Location-gérance : condition quant à l’objet du contrat ;

  • Location-gérance : condition quant aux parties ;

  • Location-gérance : publicité ;

  • Location-gérance : effets du contrat à l’égard du bailleur ;

  • Location-gérance : effets du contrat à l’égard du locataire-gérant ;

  • Cession de fonds de commerce ;

  • Cession de fonds de commerce : conditions de la cession ;

  • Cession du fonds de commerce : effets de la cession ;

  • Le nantissement du fonds de commerce ;

  • Définition du bail commercial ;

  • Bail commercial : définition ;

  • Bail commercial : conditions, un local ;

  • Bail commercial : conditions, un fonds de commerce ;

  • Bail commercial : conditions, un contrat de bail ;

  • Conditions du bail commercial : un contrat de bail ;

  • Statut des baux commerciaux : preneur commerçant ;

  • Bail précaire ;

  • Durée du bail commercial ;

  • Loyer : révision légale ;

  • Loyer : révision contractuelle ;

  • Déspécialisation totale du bail ;

  • Déspécialisation partielle du bail ;

  • Droit au renouvellement ;

  • Refus de renouvellement.

Les notions
La copropriété
Les Flashcards de Droit des biens

Les fiches et les flashcards en droit commercial

Face à la grande quantité d'informations à apprendre, les Flashcards en droit commercial sont là pour décupler la mémorisation de l'essentiel de tes cours de cette matière de la licence de droit.​

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